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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 18:57
Madame, monsieur,
 
 Le Président Jean-Pierre Mourre me prie de vous transmettre son invitation à assister le Mardi 18 octobre 2011, à l'Hôtel de l'Agglomération de Montpellier, à la Conférence débat " Les femmes en politique : une parité malménée". Cette manifestation qui aura lieu à 17 heures, ouvre un cycle de réfléxion que Montpellier Agglomération organise entre octobre et décembre sur le thème " La place des femmes dans la société".
Une initiative locale à laquelle L'Observatoire Régional de la parité du Languedoc Roussillon est associé.
de la part de Geneviève Tapié, présidente de l'assemblée des femmes langudoc Roussillon.
 
Prochain RV  de l'Assemblée des femmes-Observatoire  régional de la parité du Languedoc Roussillon à l'invitation du Président de Région Christian Bourquin, sénateur des Pyrénées-Orientales :

Conférence régionale des femmes du languedoc Roussillon

L'égalité homme femme: critère fondamental de la démocratie et moteur du développement économique régional

19 novembre 2011 Montpellier Hotel de région

9h/17H30

 

 

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 18:50

 

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Gilles Ribardière

Article de Gilles Ribardière

Autour de la République de Moldavie, le climat est plutôt hostile. Le voisin ukrainien semble chatouiller les principes d’indépendance de la justice en s’engageant dans une poursuite acharnée contre l’ancienne premier ministre Ioulia Timochenko ; l’autre voisin, la Roumanie, a du mal à s’extirper du spectre de la dictature Ceausescu et est prise dans la tourmente dans laquelle l’Union Européenne se débat, cette Union Européenne à laquelle aspire malgré tout une majorité de la population moldave.

Parmi les grandes puissances composant l’UE, la France ne semble pas marquer un empressement particulier pour favoriser un processus d’intégration. Elle semble, par la voix du Président Sarkozy, s’intéresser ces derniers temps plus au Caucase et notamment à la Géorgie. Quant à l’ancienne puissance occupante, elle se prépare au retour à la présidence d’un leader qui entend redonner à la Russie une influence sur une partie de ses anciennes possessions.

Cela ne constitue pas pour la Moldavie les conditions d’un développement serein. Y a-t-il pourtant quelques signes qui seraient un peu plus positifs pour l’aider à trouver la voie vers l’intégration souhaitée au sein de l’Union Européenne ?

On peut penser que la reconduction en Pologne de la majorité conduite par Donald Tusk assure un soutien de poids en faveur du long parcours de la Moldavie vers l’UE. Varsovie en effet ne manque pas de donner de bons points en faveur de Chisinau ces derniers mois, surtout en comparaison de ce qui peut être constaté en Ukraine ou au Belarus.

La Roumanie, par diverses actions, s’attache à accrocher la petite république à l’ensemble européen : en distribuant par exemple plus de 1000 bourses aux étudiants moldaves, en accordant relativement facilement la nationalité roumaine aux citoyens moldaves (mais selon une procédure moins facile qu’annoncée), en facilitant le transit des habitants éloignés de moins de 50 km de la frontière.

Mais l’ensemble de la classe politique européenne a besoin d’être convaincue. Or ces derniers mois on sent une crispation à toute idée de nouvel élargissement de l’Union Européenne. On sent un repli des Etats sur eux-mêmes, compte tenu de la crise de la dette de la Grèce, par exemple, un rejet de « l’autre », à qui on accole sans discernement le nom de Rom, et la Moldavie serait une source potentielle d’une « nouvelle invasion de populations peu maîtrisables ».

Il faut donc tenir un discours pédagogique ferme, insistant sur la vocation naturelle de la République de Moldavie à être dans le cercle européen compte tenu de la langue commune qu’elle partage avec la Roumanie, compte tenu du fait que la langue française connaît une diffusion encore dominante dans le pays, qu’une part non négligeable de sa population se trouve aujourd’hui notamment en Italie (on parle d’un peu plus de 300 000 Moldaves). Ajoutons que plus qu’aucun autre pays de l’Europe, la Moldavie est une interface entre deux traditions culturelles : l’occidentale et la slave - en effet, la présence russe sur plusieurs siècles a eu pour effet imprégner aussi les mentalités.

L’Union Européenne devrait comprendre qu’elle pourrait tirer profit d’un partenaire ayant une compréhension de deux cultures, considérées souvent comme antagonistes, ancrée dans ses gènes.

 

Le portail francophone de la Moldavie www.moldavie.fr présente la Lettre d'information 14 octobre 2011.

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 18:42


Publié le 12 octobre 2011 par Égalité

L’Institut Emilie-du-Châtelet organise les 3, 10, 17 et 24 octobre 2011 ses Assises 2011. Cette année, elles ont pour thème l’éducation à l’égalité entre les sexes.
EGALITE, partenaire de cette action, publie des contributions d’intervenant-e-s et des articles sur les différents thèmes abordés.

Michel Bozon, sociologue à l’Institut national d’études démographiques (Ined), a organisé la deuxième journée des rencontres de l’Institut Emilie-du-Châtelet.

Michel Bozon, lors de la journée du 10 octobre des Assises de l'IEC © IEC

L’idée d’éducation à la sexualité est historiquement récente : elle n’a pas toujours existé. Dans ses formes initiales, elle ne s’adressait pas au même public et ne désignait pas les mêmes contenus qu’aujourd’hui.

L’idée, dominante en France aujourd’hui, qu’elle a pour cible l’adolescence et qu’elle se déroule au collège et au lycée, n’est toujours pas acceptée dans tous les contextes sociaux, culturels et nationaux.

L’idée peut paraître immorale dans une vision conservatrice où l’on considère que seule la famille a vocation à éduquer ses jeunes. Ou variante de l’idée précédente, que l’école ne peut transmettre qu’une éducation à la famille et aux valeurs familiales, en aucun cas à la sexualité. Ou encore que recommander l’abstinence aux adolescents, qui est une recommandation morale, est faire de l’éducation à la sexualité.

On peut aussi imaginer une critique libérale/libertaire selon laquelle l’éducation à la sexualité serait inutile, voire nuisible, car la sexualité serait une activité « naturelle », dans laquelle l’Etat ne doit pas intervenir.

Imaginer d’autres dispositifs éducatifs que l’école ?

Un second point qui fait question est la manière dont s’articulent, dans le domaine de la sexualité, l’éducation qui passe par l’école, et par la famille, et l’action éducative des autres instances et institutions qui transmettent des informations, des représentations et des recommandations en matière de sexualité, qui se sont mises à proliférer.

Pensons aux discours de la médecine et de la sexologie, aux campagnes de prévention, à la psychologie vulgarisée dans les médias, aux discussions entre pairs, aux œuvres littéraires, artistiques et cinématographiques, aux images explicites sur internet ou même aux résultats d’enquêtes sur la sexualité.

Nulle préoccupation d’égalité n’a véritablement cours dans les contextes cités. Contrairement à des mouvements sociaux, où la sexualité est objet de discours explicite, de débats et de recommandations, comme le mouvement féministe sous ses formes diverses (on peut compter le Planning familial comme une de ses composantes), le mouvement gay et lesbien, les associations de personnes handicapées. Enfin, des représentations de la sexualité sont présentes dans de nombreuses formes culturelles qui ne traitent pas apparemment de sexualité, comme la publicité.

L’un des objectifs affirmés dans la circulaire ministérielle de 2003 sur l’éducation à la sexualité est que l’école soit le lieu où se construit l’esprit critique à propos des représentations issues du monde social. A-t-elle vraiment la capacité de jouer ce rôle ? Et ne faut-il pas imaginer d’autres dispositifs pour intégrer et articuler les connaissances, représentations et expériences des individus en matière de sexualité ?

L’égalité n’est pas un objectif majeur

En troisième lieu, l’idée que l’égalité, entre les sexes et entre les sexualités, doive être un objectif central de l’éducation à la sexualité n’est pas un acquis, loin de là. En d’autres termes, considérer comme souhaitable l’égalité dans la sexualité et considérer qu’elle contribue à l’égalité dans la société en général ne sont pas des principes acceptés par tous.

En France un examen attentif des contenus, des pratiques, des manuels, des formations, des circulaires ministérielles concernant l’éducation à la sexualité, montre que l’égalité n’y est pas un objectif majeur.

Dans la circulaire ministérielle de 2003, qui réglemente toujours l’éducation sexuelle, divers objectifs sont mentionnés : « Analyser les enjeux, les contraintes, les limites, les interdits […] Se situer dans la différence des sexes et des générations[…] Favoriser des attitudes de responsabilité individuelle et collective… ».

L’égalité entre les sexes et les sexualités n’est pas au centre des préoccupations, elle apparaît seulement de façon indirecte, à travers la critique du sexisme et de l’homophobie.

A l’inverse, dans les pays scandinaves, l’égalité est posée comme un objectif politique central de l’éducation à la sexualité, lié aux notions d’égalité des droits en matière de sexualité et de bien-être sexuel.

Dans les contenus que l’école est censée transmettre, il y a des recommandations en matière de contraception et de prévention des IST et du sida, qui peuvent passer aussi par d’autres canaux, comme les campagnes de prévention, ou les consultations médicales.

Le fait que l’école fasse souvent appel à des intervenant-e-s externes pour remplir cette mission traduit bien ce fait. C’est peut-être ce que l’école fait de mieux, parce qu’il y a apparemment une information simple à transmettre.

Une présentation de la sexualité par ses aspects négatifs

Apparemment, dans les séances d’éducation à la sexualité, on parle toujours assez peu des relations dans lesquelles la sexualité prend place. Le fait de ne pas en parler amène à reconduire une représentation toute faite de la différence entre les femmes, qui seraient plus amoureuses/romantiques, et les hommes, plus intéressés par le sexe et par des relations sans engagement, comme le notait Elisa Jasmin dans un article d’Informations sociales (N°144, 2007).

Or, il y a une grande diversité d’attitudes chez les filles, qui n’ont pas toute une attitude romantique et intéressée par la vie de couple, et ont elles aussi des relations sans lendemain satisfaisantes.  Elisa Jasmin montre qu’il y a  dans les séances d’éducation sexuelle, une tendance des intervenant-e-s à encourager à la convergence vers un modèle « féminin », incitant à établir un lien entre sexualité et amour. Elle note qu’ainsi ce modèle « romantique » n’est ni interrogé, ni critiqué, alors qu’il contribue très évidemment à la persistance de la dichotomie entre les filles sérieuses et les filles pas sérieuses, stigmatisables.

Il est important de ne pas « dépolitiser » la sexualité et ses enjeux. Ainsi, aborder l’éducation à la sexualité comme une simple découverte de soi ou une manière de se situer personnellement est une démarche sans ambition, alors que l’éducation à la sexualité a vocation à être un moment d’apprentissage de l’égalité dans les relations intimes. Comme l’égalité n’existe pas, en rappeler la nécessité et l’objectif comprend nécessairement un aspect dérangeant et politique.

En définitive deux écueils principaux sont à éviter dans l’éducation à la sexualité.

Il y a d’abord le risque d’une « psychologisation » des inégalités de sexe, dont le risque est toujours tapi dans des formules comme l’ « égalité dans la différence », ou dans le traitement de l’homosexualité comme élément privé, éventuellement douloureux et problématique, mais qui doit être tu.

L’autre écueil est celui d’une présentation exclusive de la sexualité par les risques et les aspects négatifs en oubliant le plaisir et la contribution très positive à la construction de soi, ce qui reflète évidemment les préoccupations adultes, mais n’aide pas forcément les femmes et hommes jeunes à réfléchir sur les enjeux de l’égalité et de la sexualité.

Michel Bozon

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 18:36
Publié le 10 octobre 2011 par groupe socialiste  link

 

« Savoie : la ville envahit les terres agricoles » titrait récemment la presse quotidienne régionale. Ce constat est valable pour tous les départements de Rhône-Alpes et ce avec une intensité plus ou moins forte. Chaque année, depuis 1996, 2700 hectares sont consommés, c’est à dire 2700 hectares de terres agricoles sont retirés de leur utilisation première. On appelle cela l’artificialisation des sols. Ce phénomène est d’autant plus rapide qu’il est d’abord fondé sur la construction individuelle. La surface moyenne de foncier utilisée pour les besoins liés au logement dans la Région est de 357 m2 par habitant, cette moyenne cache de fortes disparités et on atteint jusqu’à 1600 m2 dans certaines zones rurales. Le foncier est donc bien au coeur de la vie de nos concitoyens qui subissent l’augmentation du prix du m2 de terrain ce qui les oblige à aller vivre de plus en plus loin de leur lieu de travail. 

La nouvelle stratégie foncière régionale qui sera débattue lors de la prochaine assemblée plénière les 13 et 14 octobre, a l’ambition de donner à la Région tout son rôle. Elle s’inscrit dans le prolongement des actions déjà conduites par la Région, des prémices avant 2004, à une première structuration suivie d’une consolidation des outils fonciers durant le mandat précédent. Quatre objectifs résument la nouvelle stratégie foncière régionale : préserver les espaces naturels et agricoles et contribuer à l’augmentation du nombre des exploitations, arrêter l’étalement urbain, combattre le déficit de logements et rééquilibrer les usages du sol en montagne.

Pour l’agriculture, il faudra concilier la revitalisation des exploitations agricoles déjà existantes et l’installation d’exploitations de nouvelle génération. Concernant le logement, par exemple, il s’agira de promouvoir un habitat de qualité, accessible à tous, peu consommateur d’espace et bien desservi par les transports, en valorisant notamment le foncier à proximité des gares. Pour la montagne, l’enjeu est de stopper la spéculation foncière qui condamne l’élevage et empêche la population locale, en particulier les saisonniers, de loger sur place.

Les élus du groupe socialiste partagent les objectifs, l’ambition de cette délibération qui entre en résonance avec la proposition d’une grande loi foncière inscrite dans le projet socialiste pour 2012.

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 18:34

 

Claude Guéant

Comme j’ai eu souvent l’occasion de le dire, le gouvernement français a un sérieux problème avec le droit d’asile.

Il se rengorge en indiquant combien la France est un pays généreux, accueillant près de 53 000 demandes d’asile à l’année, ce qui en fait le premier pays de l’UE en ce domaine. C’est juste sur le nombre de demandes, mais ce que l’État français oublie de préciser que seules 13,5% sont acceptées en première instance et 22,1% en recours. Soit, bon an mal an  10 340. En matière de générosité, j’ai connu plus affuté !

Dans le même temps, il se plaint du nombre de demandeurs d’asile et de déboutés présents sur le territoire. C’est vrai qu’ils sont nombreux, mais ce que l’État français oublie également de dire, c’est qu’il est responsable de la durée d’examen des demandes d’asile, soit… près de 5 mois en moyenne en première instance et plus du triple en recours, soit presque 15 mois. De fait, le nombre de personnes en attente d’une décision augmente et les structures d’accueil débordent… y compris dans le secteur de l’accueil d’urgence. En ces périodes de disette budgétaire, on ne peut hélas pas s’attendre à un renforcement des moyens humains permettant de traiter rapidement les demandes d’asile.

Du coup, il existe tout un tas de subterfuges pour essayer de faire baisser le « stock » de demandeurs d’asile. Mais d’abord il faut mettre en condition la société en commençant par lui instiller l’idée que l’afflux est structurellement le fait de fraudeurs. Ceci histoire de faire passer l’idée qu’ils sont mus exclusivement par l’avidité pour le système social français.

Une fois ceci posé, parmi les idées « géniales » on peut déjà élaborer tout un tas de motifs d’accélération des procédures (et les qualifier de « prioritaires »). On peut aussi modifier régulièrement la liste des pays (dits) sûrs de manière à faire tomber la pression des demandes d’asile qui en émanent. On peut encore supprimer des postes dans les associations, de façon à ce que les personnes soient moins conseillées et donc élaborent des dossiers moins solides. On peut aussi suggérer que les demandeurs d’asile soient dissuadés de poser une demande contre une prime au retour. Entre autres…

Ce même gouvernement est aidé dans sa réflexion par son parti support l’UMP, qui élabore ses propositions pour la présidentielle 2012… Et qui vient lui aussi d’avoir une idée géniale : partant du principe bien connu que l’asile n’est pas codifié mais s’acquiert à l’usure, l’UMP propose d’empêcher la scolarisation des enfants de demandeurs d’asile de manière à ce que leurs parents n’aient ni le temps ni le « sentiment » de s’installer.

Dans la série, je suggère le tirage au sort, une sorte de loto de l’asile tant qu’on y est. D’autres idées ?

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 18:31

Appel à souscription

Depuis 2007, le mouvement des Amoureux au ban public accompagne les couples franco-étrangers dans leur combat pour mener une vie familiale normale sur notre territoire.
Nicolas Ferran, ancien coordinateur national du mouvement, vient de terminer la réalisation d’un documentaire qui donne la parole à 13 de ces couples. Avec intensité et émotions, ces derniers décrivent un parcours du combattant pour se marier en France, faire reconnaître un mariage célébré à l’étranger, obtenir un visa pour la France ou bénéficier d'un titre de séjour. Ils racontent le traumatisme des arrestations à domicile et des expulsions, leur révolte de devoir vivre cachés ou séparés, l'opacité des administrations, les interrogatoires policiers, le dévoilement de leur intimité, la difficulté d'obtenir le respect de leurs droits.

Ce film, exclusivement financé par son réalisateur, ne bénéficie pas du soutien d'un producteur ou d'un diffuseur professionnels. Dans un contexte budgétaire difficile pour notre mouvement, nous avons donc besoin de votre aide pour financer sa sortie en DVD et assurer sa diffusion auprès d'un public le plus large possible.
 
 
Commandez le DVD
Le montant de la souscription que nous lançons aujourd'hui est de 12 euros (prix du DVD à l'unité – frais de port inclus).
Vous recevrez le DVD après sa sortie le 15 novembre 2011.
 Commandez dès maintenant. 
 Participez à l'organisation d'une projection
Le documentaire fera l'objet de projections publiques organisées par les Amoureux au ban public et par nos partenaires associatifs. Si vous souhaitez vous-même participer à l’organisation d’une projection, vous pouvez joindre Julien Gittinger (chargé de diffusion) en écrivant à amoureuxlefilm@gmail.com
 
 
Pour visionner la bande-annonce et être tenu au courant des projections ou des événements autour du film, vous pouvez consulter le site du film ou vous renseigner sur sa page Facebook 
 


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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 18:30

Les Socialistes Français au Parlement européen ont une nouvelle fois réitéré leur soutien à l’adhésion de la Roumanie et la Bulgarie à l’espace Schengen. Celles-ci, qui ne peuvent se faire qu’à l’unanimité des membres du Conseil ont été bloquées le 22 septembre dernier par la Finlande et les Pays-Bas.

Pour Sylvie GUILLAUME, Membre de la commission des Libertés civiles, « il est indécent de continuer à bloquer ces adhésions. Cela aboutit à une situation de deux poids deux mesures ou de doubles standards, qui est en contradiction avec la réalité. »

Selon l’eurodéputée, « en effet, la Roumanie et la Bulgarie remplissent les critères tels que prévus dans les textes pour l’adhésion à Schengen, ce que la Finlande et les Pays Bas ne peuvent l’ignorer. La corruption mise en exergue pour refuser les adhésions, bien que devant être sévèrement combattue, ne fait pas partie des critères techniques. Changer les règles à la fin du processus ne repose sur aucune justification légale et le refus d’accès à l’espace de libre circulation opposé à ces pays est une décision politique».

En juin dernier le Parlement européen s’était déjà prononcé à une très large majorité en faveur de cette adhésion. « Ces pays qui jouent déjà un rôle particulier aux frontières extérieures de l’UE ne peuvent être traités comme s’ils étaient de seconde zone. L’UE doit poursuivre son engagement sur l’acquis fondamental que constitue la liberté de circulation des personnes », a conclu l’eurodéputée.

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 11:14

Quelle est l'objectivité des sondeurs pour le choix du candidat de la gauche qui affrontera la droite sarkozyste en 2012 ?

BVA = Vincent Bolloré (actionnaire majoritaire), ami de Nicolas Sarkozy.

CSA = Vincent Bolloré (actionnaire à 100%).

TNS Sofres = Martin Sorrell
, patron très libéral, proche de Nicolas Sarkozy.

Ipsos = Didier Truchot et Jean-Marc Lech, de notoriété publique, proches de Nicolas Sarkozy.

Ifop = Laurence Parisot, présidente du Medef.

OpinionWay = Hugues Cazenave, ancien UMP et d’Occident, proche de Nicolas Sarkozy.

Chaque année, l’Élysée et le gouvernement commandent, pour plusieurs millions d’euros et sans aucune transparence, une multitude de sondages à ces instituts qui vivent donc largement de ces commandes publiques et de leurs liens privilégiés avec le pouvoir sarkozyste.

 

Source Désirs d'avenir ( Ségolène Royale)

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 11:11
« La lutte contre le terrorisme » : jeux de puissance dans la bande sahélo-saharienne ?
Le terrorisme ne constitue qu’une part des enjeux pour la bande Sahélo-Saharienne. Les conséquences de la révolution du monde arabe en est une autre.

  

Mouammar Kadhafi dispose toujours de réseaux et d’une réelle popularité dans plusieurs régions du continent africain tandis que les membres du CNT peinent encore à instaurer la paix en Libye. La transition s’avère risquée pour la population et les bouleversements en cours sont l’occasion de reconfigurations géopolitiques dans une région fragmentée et dominée par les jeux de puissance et les logiques de nuisance. Synthèse d’une analyse de l’Institut Thomas.

Alors que la guerre civile en Libye semble toucher à sa fin, l’ombre de Mouammar Kadhafi laisse encore planer des menaces de déstabilisation dans le pays. La victoire des rebelles, entrainés pendant 6 mois et parvenant en moins de 48 heures sur la place à Tripoli, a étonné. Mais l’attitude des nouveaux dirigeants de la Libye reste encore floue pour le peuple libyen. Par ailleurs, le guide libyen a longtemps eut une influence importante sur la bande sahélo-saharienne et le conflit a entraîné une phase d’incertitude quant à l’avenir des relations entre la Libye et ses anciens pays amis. Incertitude que l’augmentation du nombre d’armes aux mains de groupes terroristes et criminels ne peut que renforcer.

La situation est quasiment identique pour le Niger et le Mali qui peinent à récupérer leurs régions du Nord. Les inquiétudes devant les répercussions de la guerre civile ont favorisé le rapprochement entre les trois États du Sahel (Mali, Mauritanie et Niger) et l’Algérie. Le rôle de ce dernier visant à s’imposer dans la guerre civile en Libye comme une puissance régionale dans la lutte contre le terrorisme. Si les acteurs de la région ont des ambitions géopolitiques, les puissances mondiales souhaitent elles aussi participer à ces luttes d’influence. À la suite des attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis se sont implantés au Maghreb et au Sahel avec comme argument : la sécurité. En 2007, un commandement militaire régional pour l’Afrique (AFRICOM) est créé dans le but « d’empêcher l’établissement d’une zone pouvant servir de refuge à des terroristes de la région et d’empêcher les organisations terroristes de recruter et de former de nouveaux combattants. »

Les relations entre le pouvoir et les populations sont au cœur des enjeux

A cela s’ajoute le rapprochement Franco-Libyen et Chino-Africain, motivé par le désir d’accéder à l’approvisionnement en ressources stratégique. Les craintes sont à la hauteur des richesses dans les sous-sols du Sahara et des pays du désert. Malgré la dénonciation par le Conseil national de transition (CNT) des négociations entre les entreprises chinoises d’armement et le régime de Kadhafi, Pékin fera tout son possible pour participer à la reconstruction de la Libye. De plus, les pays qui ont participé aux opérations militaires aux côtés des rebelles, à commencer par la France et le Royaume-Uni, seront avantagés. C’était le cas à la chute du régime de Saddam Hussein, ou les contrats ont été modifiés au profit des pays engagés aux côtés des États-Unis.

La priorité pour les pays européens est donc la gestion des conséquences de l’insurrection en Libye. La redistribution du pétrole, le nombre d’armes, sont autant d’enjeux à résoudre. De manière plus générale, les relations entre le pouvoir et les populations sont au cœur des enjeux.

La situation des Touaregs s’est considérablement dégradée avec la victoire des rebelles. Le représentant de la Coordination des Touaregs pour la Libye a demandé à l’Algérie d’ouvrir ses frontières pour permettre aux touaregs libyens de se réfugier dans le sud algérien. Quant au Niger, il fait face au retour de plus de 200 000 migrants travaillant auparavant de l’autre côté de la frontière, avec la Libye. L’Union européenne et les États membres disposent donc d’atouts pour peser dans la région. Mais surtout, Bruxelles a annoncé une stratégie pour le Sahel proposant sécurité, développement et réformes politiques. Face à ces incertitudes et menaces, les Européens n’ont guère d’autres choix que de s’impliquer dans la bande sahélo-saharienne, de défendre activement leur vision de la région et de son avenir auprès des acteurs régionaux et internationaux.

Lire l’analyse complète de l’Institut Thomas More : Après la chute de Kadhafi, la bande sahélo-saharienne entre jeux de puissance et logiques de nuisance

 

Source : Afrik.com

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 20:34
EGALITE a adressé un questionnaire aux six candidat-e-s à la primaire citoyenne, qui aura lieu les 9 et 16 octobre prochains. Les huit mêmes questions portent sur leurs intentions en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Les réponses de Ségolène Royale et de Martine Aubry, maire de Lille.
Lire link
 
 
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