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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 11:13

https://www.youtube.com/embed/wR6q6B46DWo

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Danièle Soubeyrand-Géry - dans inf
25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 11:10

Merci de faire tourner cette vidéo ... nous devons être nombreux à le faire !


Beaucoup de personnes autour de nous ont fait un AVC,

par exemple un ami NEUROLOGUE qui nageait en piscine = décès,
d'autres ... un handicap à vie = paralysie du côté gauche du cerveau
côté droit du cerveau = impossible de parler

alors prudence ...

************** faites tourner à vos relations, amis, familles.

Arrêter un AVC : très bien expliqué, regarder cette vidéo

L'autre jour entre amis j'ai posé la question: Quels sont les signes précurseurs d'un AVC ?

Beaucoup confondent les signes d'une attaque cardiaque avec l'AVC et pire certains n'en savaient rien du tout.

Très, très important. Il faut absolument faire circuler cette vidéo. Vous pouvez sauver des vies.

CLIQUEZ ICI

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Danièle Soubeyrand-Géry - dans inf
22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 18:47

CONFERENCE DE PRESSE : MON RAPPORT SUR LES ORGANISMES DE LA FRANCOPHONIE

Initialement prévue le 16 décembre dernier, j'ai tenu ce mercredi 20 janvier 2016 une conférence de presse à l'Assemblée nationale pour présenter mon rapport sur le financement de la francophonie et des organismes extérieurs de langue française. En tant que rapporteur de cette mission d'évaluation et de contrôle (MEC), j'ai réalisé plusieurs recommandations concernant les choix stratégiques à opérer pour le financement de la francophonie.

La promotion de la langue et de la culture française dans tout l'espace francophone est bien évidemment nécessaire, en particulier sur le continent africain où son développement est exponentiel ces dernières années. Néanmoins, dans le contexte budgétaire actuel, il convient de soutenir la politique de maîtrise des dépenses publiques de l’État pour les opérateurs de la francophonie. Il n'est pas question pour autant de toucher à leur cœur de métier mais plutôt de tendre vers une meilleure gestion.

En outre, mon rapport propose une diversification des ressources alors que les modèles de financement varient beaucoup entre les organismes de la francophonie. Il apparaît également important de stimuler la recherche de nouveaux modes d'actions et de développer une évaluation interne plus approfondie au sein des organismes de la francophonie.

Enfin, il faudra à l'avenir encourager une plus grande coordination des actions multilatérales et bilatérales, car c'est un gage d’efficacité et d'économie. La France ne peut se désengager de cette question de la francophonie, c'est pourquoi il est indispensable d'assurer un suivi plus poussé des investissements réalisés afin de les rendre plus lisibles, plus visibles et mieux coordonnés. L'influence de la France et de la langue française sur la scène internationale sont en jeu. A nous de nous en saisir !

Retrouvez ci-dessous le lien vers mon rapport :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i3357.asp#P3413_334977

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Danièle Soubeyrand-Géry - dans informations
22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 18:41

A vous toutes et tous,

Nous avons le plaisir de vous informer en ce début d’année 2016, de la mise en ligne de notre site Internet « Rendez-vous citoyen », rendezvouscitoyen.org, espace dédié à la citoyenneté active.

Insidieusement, la distance, voire le rejet entre les citoyens et leurs représentants, ne cesse de se creuser de façon préoccupante, compromettant la qualité du vivre ensemble et le sentiment d’appartenance à des mêmes valeurs républicaines.

Cette lente dégradation s’installe sur fond de cacophonie médiatique de tous les instants, distillant un prêt à penser réducteur, facile et hasardeux.

Dans un tel contexte, comment restaurer la confiance dans le fonctionnement de nos institutions et à l’égard de nos représentants ?

Comment être associés réellement à la prise de décision et permettre ainsi de mieux maîtriser et d’évaluer les enjeux des projets collectifs qui nous concernent ? Autant de démarches de participation active et de responsabilisation qui doivent devenir une exigence partagée.

A ce titre, les communes et les intercommunalités, échelons de proximité à la portée du plus grand nombre, ont un rôle majeur à jouer. Certaines d’entre elles ont ouvert la voie, ont pris des initiatives qui vont dans ce sens et dont nous vous tiendrons régulièrement informés.

A la fois lieu d’échange d’informations, d’interrogations et de diffusion de ces nouvelles pratiques participatives, « Rendez-vous citoyen » deviendra ce qu’ensemble nous en ferons.

Vous en souhaitant bonne lecture par avance, nous vous invitons à le faire connaître le plus largement possible autour de vous.

Cordialement,

Régine Saint-Criq - Michèle Dubouchet

rdv-citoyen@orange.fr

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Danièle Soubeyrand-Géry - dans inf
21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 18:56

vendredi 15 janvier 2016 12:55 par Marina Fabre

Giusi Nicolini, maire de l’île de Lampedusa, tristement connue pour ses plages-cimetières de migrants, a reçu le prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes. « La reconnaissance d’un combat ».

Si elle n’était pas Giusi Nicolini, le mot « récupération politique », « sentimentalisme » aurait envahi les paroles des expert.e.s. Mais non, parce que Giusi Nicolini, adjointe au maire à 23 ans, écologiste convaincue, élue maire en 2012, dénonce au quotidien la politique européenne migratoire. « Accueil », « dignité », répète-t-elle sans cesse face à une Union européenne austère, face à l’indifférence, face à l’arrêt de l’opération Mare Nostrum.

« Jusqu’où faudra-t-il agrandir le cimetière de mon île ? »

Quelques sursauts populaires, pourtant. La visite du Pape qui rompt le silence en 2013, et cette lettre ouverte à l’Union européenne : « Jusqu’où faudra-t-il agrandir le cimetière de mon île ? ». Et surtout, une photo, celle sur une plage turque du corps d’Aylan Kurdi, 3 ans, mort noyé le 2 septembre 2015 en cherchant à rejoindre la Grèce. Un choc pour le monde. « Aylan a ému tout le monde parce que cet enfant de 3 ans, blanc, ressemblait trop à nos enfants. Ce qui devrait nous émouvoir, ce qui devrait déclencher un sens des responsabilités, ce sont les enfants vivants qui demandent notre aide », plaidait la maire, dans une interview de Thomas Sotto pour Europe 1, le 15 janvier.

Cette lucidité, cette ténacité dans son combat, lui aura donc valu le Prix Simone de Beauvoir « pour la liberté des femmes » 2016, qui lui a été remis le 14 janvier. Un Prix qui la salue ainsi :

« Militante responsable et infatigable, elle a été la première voix audible à s’engager pour le droit des réfugiés en s’adressant aux citoyens de son île, au gouvernement italien et à l’Union européenne. Travaillant en étroite collaboration avec les garde-côtes italiens qui sauvent les naufragés en mer, Giusi Nicolini a établi sur l’île un centre d’accueil modèle. »

Giusi Nicolini a notamment été une des premières à créer des lieux d’accueil séparés pour les femmes et les hommes. « Ce prix doit servir à faire entendre encore la voix de Lampedusa et à faire avancer nos combats, mais aussi, concrètement, à créer quelque chose qui serve à ces femmes, pour guérir la blessure qu’elles subissent en étant systématiquement violées pendant leur voyage », a-t-elle expliqué à RFI.

Neuvième lauréate du prix Simone de Beauvoir, Giusi Nicolini succède au National Museum of Women in the Arts de Washington, à Taslima Nasreen, à l’historienne Michelle Perrot, ou encore Malala Yousafzai en 2013, Prix Nobel de la paix 2014. « La politique européenne est hypocrite, elle est bien plus attentive à protéger les frontières qu’à construire un projet commun solidaire et humain », a-t-elle dénoncé en recevant le Prix.

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Danièle Soubeyrand-Géry - dans Femmes
21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 18:46

Danielle Bousquet

Présidente du Haut Conseil à l’Égalité
entre les femmes et les hommes



En matière de droits des femmes, il convient de rester optimistes...et déterminé.e.s. L'année 2015 a été, pour le Haut Conseil à l'Egalité, l'occasion de porter dans le débat public et politique de nombreux sujets : défense d'un plan global contre le harcèlement sexiste dans les transports, avis favorable à la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, prise en compte des femmes dans l'Accord de Paris sur le climat,... Bien des combats restent à mener et nous nous y attellerons avec méthode et ambition en 2016.

En effet, les inégalités entre les femmes et les hommes structurent notre société, de manière plus ou moins visible, et le sexisme est palpable partout : en politique, en entreprise, dans les médias. Simone de Beauvoir, dont nous célébrions l'anniversaire le 9 janvier dernier nous en offrait une analyse percutante, il y a plus de 40 ans, dans une interview que je vous invite à découvrir tant elle est encore actuelle : https://www.ina.fr/video/I14343672.

Néanmoins le sexisme se m
esure, comme en atteste le dernier rapport mondial sur la place des femmes dans dans les médias. On y montre une stagnation, voire une régression, en France entre 2010 et 2015 en ce qui concerne la part des femmes parmi les expert.e.s, les journalistes ou dans les sujets de l'information.

Néanmoins le sexisme se combat. Le 11 février prochain, un colloque du Conseil supérieur de l'égalité professionnelle dressera une analyse complète du sexisme en entreprise et des leviers pour mieux l'identifier et venir en soutien aux femmes qui en sont victimes. Le HCEfh continue quant à lui de diffuser le "Guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe". Cet outil illustré et pédagogique rencontre un franc succès bien au-delà des sphères institutionnelles et nous nous en réjouissons. A vous aussi de vous en saisir et d'essaimer dans vos réseaux !

Pour 2016, je vous adresse mes meilleurs vœux pour vous et vos proches, et vous souhaite de rester optimistes et déterminé.e.s pour que l'égalité avance, avance plus vite ! Nous ferons reculer les extrémismes de tous ordres en étant plus exigeant.e.s avec nous-mêmes et collectivement, comme nous appelait à l’être la femme libre et debout contre toutes les formes d’oppressions qu’était Simone de Beauvoir : "N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant.".

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Danièle Soubeyrand-Géry - dans Femmes
15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 11:53

Plan 500.000 : Laurent Wauquiez doit d’urgence revoir sa copie

Pascale Gérard, secrétaire nationale au Travail, à l’Emploi et à la Formation professionnelle

Prétextant de faux arguments, tournant le dos aux préoccupations des Français, le nouveau président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, vient d’annoncer qu’il refusait d’être partenaire du plan d’urgence pour l’emploi annoncé par le Président de la république.

Cher Monsieur Wauquiez, le Parti socialiste tient à vous rappeler que le plan 500.000 formations est une urgence tout autant économique que sociale.

L’Etat va consacrer une somme extrêmement importante pour former des demandeurs d’emplois aux métiers de demain. Ces formations seront qualifiantes et permettront, de fait, un retour durable à l’emploi.

Si pour vous, l’heure d’anglais est à environ 300€, nous vous conseillons de vous tourner rapidement vers les personnes qualifiées pour corriger votre erreur - le montant maximum d’une heure d’anglais dans votre commande publique de votre région ne devant pas dépasser les 9€.

Ce plan de formation préparera 500.000 demandeurs d’emplois aux métiers non pourvus ainsi qu’aux métiers de la transition écologique et numérique. Ce plan est un travail collectif qui associera l’ensemble des acteurs dans le respect des compétences de chacun.

Avec 334.191 chômeurs en catégorie "A" rien qu’en région Rhône-Alpes, et après avoir fait campagne sur l’emploi, nous n’imaginons pas que votre région soit absente d’un dispositif permettant le retour durable à l’emploi.

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Danièle Soubeyrand-Géry - dans inf
15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 10:00

Nadia Remadna, fondatrice de la Brigade des mères, dénonce l’inaction des élus français quant à l’islamisme

13 janvier 2016 | Christian Rioux Correspondant à Paris | Europe

« Un jour, ton fils de 13 ans, il arrive à la maison et il te dit : “ Maman, tu n’es pas une bonne musulmane parce que tu ne fais pas ce qui est écrit dans le Coran ! » Voilà le genre de situations que rencontre régulièrement Nadia Remadna. Dans les banlieues de Seine-Saint-Denis où elle travaille, cette mère qui a élevé seule ses quatre enfants se retrouve de plus en plus devant des mères désemparées qui ne savent plus quoi faire de leur fils. Avant, elles avaient peur qu’ils deviennent délinquants, aujourd’hui, elles ont peur qu’ils deviennent terroristes, dit-elle.

« On dit que les jeunes se radicalisent sur Internet, mais ça peut arriver n’importe où : à l’école, à la mosquée ou dans une activité sportive, dit-elle. Dans nos banlieues, on voit de plus en plus de jeunes filles qui arrêtent l’école pour se voiler et s’enfermer à la maison. On voit des jeunes qui ne veulent plus dire “ je t’adore ” parce que, disent-ils, ce mot est réservé à Dieu. On est où, là ? »

C’est parce que de telles scènes sont devenues quotidiennes qu’en juin 2014, Nadia Remadna a fondé la Brigade des mères. Oui, « brigade », comme dans « brigade des stupéfiants » ou « brigade antiterroriste ». Avec une vingtaine de ses semblables, elle intervient en banlieue parisienne pour tenter de régler les conflits scolaires, les problèmes de délinquance ou de violence familiale.

Née en France de parents algériens, Nadia Remadna sait de quoi elle parle. À 13 ans, son père l’obligea de force à quitter son collège à Champigny-sur-Marne, près de Paris, pour aller s’enterrer avec lui à Bougaa, une petite ville près de Sétif, en Algérie. Il s’écoulera une bonne décennie avant que Nadia trouve le courage de se sauver pour retrouver la France et la liberté.

Aujourd’hui, lorsqu’elle voit la grande noirceur qui opprime tant de femmes algériennes gangrener son propre pays, elle ne le supporte pas. C’est pourquoi elle a écrit un livre en forme de coup de poing (Comment j’ai sauvé mes enfants, Calman-Lévy) dans lequel elle dénonce l’inconscience des dirigeants politiques français qui s’accommodent des islamistes et ne cessent de victimiser les jeunes des banlieues françaises.

À l’époque, dit-elle, « il n’y avait pas la ghettoïsation ethnique et religieuse qu’on voit maintenant. On était peut-être pauvres, mais il y avait un mélange. Il y avait les Italiens avec les Algériens et les Portugais. Aujourd’hui, les enfants sont enfermés dans la culture de leurs parents alors même qu’ils ne connaissent ni le pays de leurs parents ni leur propre pays, la France. Même que souvent, ils ont la haine de la France, une haine qu’on a soigneusement cultivée chez eux en leur disant sans cesse que les Français étaient racistes et méchants. Avec le temps, ils se sont enfermés dans cette haine. Moi, j’en veux aux politiques qui ont fait de nos enfants des gens qui sont toujours en train de revendiquer au lieu de se sentir français. J’en veux à ces politiques qui ont victimisé nos jeunes. »

La laïcité compromise

Tout au long du témoignage qu’elle publie avec un journaliste de l’hebdomadaire Marianne, Nadia Remadna raconte les nombreuses compromissions des élus de gauche de sa ville avec les islamistes pour acheter la paix. Elle montre comment ceux-ci se résignent souvent à ne pas appliquer les lois, à reculer sur la laïcité et comment, dès qu’arrive un drame, ils font appel aux leaders religieux pour rétablir la paix.

Résultat, aujourd’hui, les islamistes harcèlent les filles qui ne portent pas le voile et insultent ceux qui ne respectent pas le ramadan. Bref, ils font de plus en plus la loi. « Les élus participent à cette ségrégation, dit Nadia. Ils nous enferment dans notre culture, dans notre tradition, dans notre religion. On est comme dans des prisons à ciel ouvert au lieu de se sentir français. »

Nadia Remadna en veut aussi à l’école qui ne s’intéresse qu’aux « médiocres », écrit-elle, au lieu d’encourager les meilleurs et de récompenser l’excellence. Mais surtout, elle ne pardonne pas à cette école d’avoir « cédé sur la laïcité ».

À partir des années 1990, de nombreux élus des banlieues difficiles ont encouragé ce qu’on appelait alors les « Grands Frères » ou les « médiateurs ». Il s’agissait, à l’aide de subventions à l’emploi, d’engager des jeunes issus des quartiers périphériques pour maintenir l’ordre dans les transports en commun ou dans les cités. Comme si l’État pouvait déléguer ses missions régaliennes à des organisations communautaristes.

« Le mouvement des Grands Frères, ça a bousillé pas mal de choses, dit Nadia Remadna. Aujourd’hui, quand ils interviennent dans les quartiers, ils interviennent avec le Coran. » Avec les conséquences que l’on imagine pour les femmes.

Le machisme intégriste

« Dans les banlieues, de plus en plus, ce sont les hommes qui ont pris le pouvoir, dit-elle. Il y a un machisme intégriste qui s’est installé. Les femmes, elles, elles n’existent plus. Elles sont de plus en plus effacées. Il n’y a plus cette mixité qu’il y avait auparavant. Même dans les ateliers, les femmes font leurs activités de leur côté et les hommes du leur. Ce n’est pas ça, la France ! »

Avec d’autres mères, Nadia Remadna a décidé d’organiser des rencontres afin d’« apprendre à ces femmes l’histoire de leur pays. On s’est rendu compte qu’elles ne connaissaient pas l’histoire de France, même si elles vivaient en France depuis 40 ans. On veut leur permettre de penser autrement en leur donnant des notions de droit ».

Elle veut aussi faire reculer ce qu’elle nomme « le mal-islam », qui dit-elle s’est infiltré partout, et permettre aux familles de se réapproprier l’éducation de leurs enfants, en particulier l’éducation religieuse. Afin d’éviter que cette religion soit enseignée de l’extérieur et de permettre aux parents de demeurer libres de la transmettre ou pas.

« Ça fait deux décennies que les politiques ne cessent de victimiser les jeunes, de leur faire croire qu’ils sont toujours discriminés, qu’ils sont partout l’objet de racisme et que si tu t’appelles Mohamed et habites Sevran personne ne lira ton curriculum vitae. C’est faux ! Le résultat, c’est que quand il ne reste plus rien, qu’on est au bout du rouleau, et bien, il reste la religion. Aujourd’hui, on en est là. Le point de départ pour s’en sortir, c’est d’appliquer la loi et d’arrêter de flirter avec les religieux. Mais pour cela, il faut un peu de courage. Juste un peu. »

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Danièle Soubeyrand-Géry - dans informations
14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 11:24

Posté le 13 janvier 2016 Par Pierre ALLARIA Aucun commentaire

Laurent Wauquiez a-t-il été élu sur un malentendu ?

L’Eco des Pays de Savoie est un journal qui traite essentiellement d’économie. De notoriété publique, c’est un journal qui ne passe pas pour être de gauche. Dans son dernier édito (n°01/1377 du 8 au 14 janvier 2016), Alain Veyret, le directeur de la publication, est d’ailleurs assez explicite sur ce point. Puisqu’il fait état, parlant de Laurent Wauquiez, de « tous les préjugés favorables que je peux avoir à votre égard ».

Il n’est pas question ici de faire un procès d’intention à l’Eco des Pays de Savoie au prétexte qu’il serait un journal plutôt tourné vers la partie droite de l’échiquier politique. Pas plus qu’à son directeur de la publication, au prétexte qu’il aurait des préjugés favorables à l’égard de Laurent Wauquiez. A chacun ses opinions et la liberté de les avoir. Non, nul procès d’intention en vue. Et presque pas de contradiction non plus. A vrai dire, on serait même plutôt d’accord avec les propos d’Alain Veyret. Pas pour ce qui concerne les préjugés favorables à l’égard de Laurent Wauquiez. Mais pour ce qui concerne le constat que l’éditorialiste de l’Eco des Pays de Savoie fait un mois après la victoire de la liste de Laurent Wauquiez. Et quelques jours après son élection, sans surprise, à la présidence de la région.

Source : Eco des Pays de Savoie n°01/1377

Ce constat, le voici (voir ci-contre extrait de l’édito d’Alain Veyret). Dans le détail, Alain Veyret va plus loin. S’étonnant ou s’inquiétant de ne pas connaitre les intentions réelles du nouveau président de la région en matière d’économie, de transports ou encore de formation. Autrement dit, les piliers des compétences de la région.

Que le quidam électeur de base ne soit pas très au fait des intentions d’un candidat élu, passe encore. Mais quand le directeur de la publication d’un journal sérieux traitant d’un sujet sérieux sur deux départements phares de la région dit être « dans un brouillard des plus épais » (sic), il y a de quoi se poser des questions. Et notamment se demander si la campagne de Laurent Wauquiez ne s’est pas résumée à ces quelques « incantations sécuritaires ou identitaires, bonnes à prendre, mais peu en adéquation avec les compétences régionales prévues dans la loi NOTRe » (sic). Incantations qu’Alain Veyret épingle joyeusement dans son édito.

Pour répondre à la question posée par le titre de cet article, oui, assurément, à la lecture de cet édito, on a vraiment le sentiment que Laurent Wauquiez a été élu sur une imposture. Celle de propositions et de thèmes de campagne sans rapport avec la réalité de la politique qu’il va devoir conduire pendant six ans à la tête de la région. Celle d’une liste mêlant dans un joyeux fourre-tout, centristes prétendument modérés et opposés au cumul des mandats, candidats et idées de la droite extrême, et cumulards en nombre, notamment dans les vice-présidents. Celle d’une liste conduite par un quadragénaire affirmant incarner le renouveau de la politique, lui qui n’a jamais rien fait d’autre que de la politique avant même la fin de ses études. Celle d’une tête de liste qui, dans le fond, n’avait pas grand-chose à proposer, si ce n’est d’incarner une façon, pour les électeurs, de dire leur ras-le-bol de la politique nationale.

Concernant l’aspect renouveau, il faut cependant reconnaitre que face au « dinosaure » Queyranne (70 ans, 38 années de politique au compteur), Wauquiez avait beau jeu de se faire passer pour le petit nouveau. Stratégiquement parlant, le PS a joué perdant d’avance.

Pour l’homme à la doudoune rouge, il reste maintenant à sortir ses supports de l’épais brouillard dans lequel il les a laissés. Une sortie qui ne pourra se faire, pour les plus avisés en tout cas, qu’au travers d’actions et de réalisations concrètes. On en reparle le 13 avril.

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Danièle Soubeyrand-Géry - dans informations
14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 08:48

URGENT : CLIQUEZ sur IVG. gouv pour faire monter le site IVG du gouvernement

Saviez-vous que lorsque vous tapez "IVG" sur Google, les premiers résultats renvoient vers des sites web gérés par des anti-avortement ? Nous avons fait le test. Le site lancé par le ministère de la Santé IVG.gouv est doublé par IVG.Net animé par des opposants à l’avortement.

Nous nous sommes fait passer pour une jeune femme sur le point d'avorter à la recherche de conseils. Les arguments de la conseillère que nous avons eu au bout du fil sont assez inattendus : "Céline Dion vient d'une famille à sept ou huit enfants, sa mère voulait avorter, et bien on n'aurait pas eu Céline Dion !". La conseillère mentionne également des risques de stérilité et de dépression. Mais selon Sophie Gaudu, gynécologue obstétricienne, c'est totalement faux.

Comment est-il possible qu’un site d’anti IVG dépasse le site du ministère sur internet ? Pour le spécialiste du référencement des pages web, Brice Castaings, c'est l'architecture du site qui mine sa visibilité sur les moteurs de recherche.

La semaine dernière, Marisol Touraine appelait les internautes à cliquer massivement sur IVG.gouv, on a vérifié, cela ne suffira pas à le hisser en première position ! Hier, le Ministère de la Santé nous a annoncé qu’une cellule travaillait à la refonte du site. La bataille de la com' est perdue, mais pas la guerre !

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Danièle Soubeyrand-Géry - dans informations