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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 16:24

Boucles d'oreilles et costard-cravate, des hommes politiques belges brouillent les codes pour porter les revendications d'associations en faveur de la parité. Images choc pour débat de fond.

Autant de femmes que d'hommes dans le futur gouvernement belge ? C'est la demande de mouvements pour les droits des femmes, soutenue par des hommes politiques belges de tous bords. Herman De Croo, Mark Eyskens, Willy Claes, Philippe Busquin et José Daras ont accepté de poser sous l’objectif des photographes1 pour une série d'affiches qui jouent avec les codes.

Ces visuels sont l'un des éléments d'une campagne pour la parité en politique lancée par Amazone2, structure de soutien aux mouvements de femmes en Belgique, à l'approche des élections législatives fédérales, qui se tiennent le même jour que les européennes, dimanche 25 mai. Et 76 politiciens et politiciennes belges – élu-e-s, ministres, président-e-s de partis - ont signé le manifeste « Votez femmes ! ».

En attendant la « tirette »

Principale revendication : que le futur gouvernement belge compte « 50 % de femmes ministres et 50 % de femmes aux fonctions clés dans les cabinets ministériels ».

Car, souligne le manifeste, « la situation actuelle est loin d’être satisfaisante : 5 ministres femmes au fédéral pour 8 hommes, 2 femmes cheffes de cabinet pour 12 hommes, 1 femme secrétaire d’Etat pour 5 hommes et seulement 38,5% de femmes au Parlement fédéral. » Et les femmes parlementaires ne devraient pas être plus nombreuses à l'issue du scrutin législatif du 25 mai. Cette année, 39 % des candidates se trouvent à des places éligibles. Cela représente même « une légère diminution par rapport aux fédérales de 2010 où 41 % des places éligibles étaient occupées par des femmes », remarque le quotidien Le Soir.

La loi prévoit certes une alternance homme/femme aux deux premières places sur les listes. Où, pour ces élections fédérales, les deux tiers des numéro 1 sont des hommes. Et ensuite un nombre égal de candidats des deux sexes, mais pas de stricte alternance entre hommes et femmes. Dès lors, elles se trouvent souvent reléguées en fin de liste. La stricte alternance – la « tirette » - sera de mise pour les élections locales en 2018. Mais pour les autres scrutins, cela reste à discuter.

Plaidoyer pour un ministère des Droits des femmes

Le manifeste plaide également pour « une politique forte en matière d’égalité des femmes et des hommes et le renforcement des droits des femmes ». La question de la création d'un ministère des Droits des femmes de plein exercice fait d'ailleurs débat dans la campagne.

Cette demande est portée depuis le début de l'année par des associations de femmes. Et elles en détaillent les attributions dans une note envoyée le 21 mai aux président-e-s des partis francophones. Parité au gouvernement et ministère des Droits des femmes ? La Belgique ferait ainsi le même pas que la France en 2012. Mais sur le second point les partis se montrent plutôt réticents.

1/ Lieve Blancquaert et Peggy O.

2/ Ainsi que le Conseil des Femmes Francophones de Belgique, l'Institut pour l'égalité entre les femmes et les hommes et Vrouwenraad

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 16:22

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La Commission européenne ne donnera pas suite à l'initiative citoyenne 'Un de nous'. Le mouvement anti-avortement n'entend pas en rester là.

Une « initiative citoyenne », c'est une forme d'action récemment permise par les textes européens : des pétitions citoyennes peuvent être étudiées par la Commission européenne pour éventuellement aboutir à des législations. Mais celle du collectif 'Un de nous' ne connaîtra pas de suite. Ainsi en a décidé la Commission, mercredi 28 mai. La mobilisation des réseaux anti-avortement avait permis à « Un de nous » de recueillir près de 2 millions de signatures pour « protéger l'embryon en Europe ».

Leur action tenait en deux volets. Celui mis en avant était que l'Union européenne cesse de financer la recherche sur les cellules souches. Un combat qui se déclinait d'ailleurs récemment en France, mensonges à l'appui : la Fondation Jérôme Lejeune (membre du collectif comme la désormais célèbre Alliance Vita, en pointe de l'opposition au mariage pour tous) s'est fait rappeler à l'ordre par le CSA pour sa communication trompeuse "pour la défense de l'embryon", laissant imaginer que la recherche concernerait des quasi-foetus, alors qu'il ne s'agit que de quelques cellules.

Mais au-delà des cellules souches, l'objectif plus insidieux de 'Un de nous' était que l'Europe cesse de « financer directement ou indirectement l’avortement ni par le biais d’organisations qui l’encouragent ou la promeuvent. » Une demande qui cible l'aide au développement.

La Commission a opposé le 28 mai une fin de non-recevoir à l'initiative, sur les deux points. En soulignant qu'aider à améliorer la sécurité des services de santé en matière d'avortement dans les pays en développement est une nécessité au regard du « nombre élevé de mères qui décèdent encore, chaque année, des suites d'un avortement pratiqué par une personne ne possédant pas les qualifications requises ou dans un environnement dans lequel les normes médicales élémentaires font défaut. »

Quant à la recherche sur les cellules souches, la Commission estime que le système de contrôle instauré avant l'octroi de subventions européennes « est bien conçu et (...) est conforme aux normes éthiques les plus élevées ».

Ce veto passe évidemment mal auprès du comité 'Un de nous', qui dénonce « un déni éthique et démocratique ». Et voilà que Christine Boutin « appelle ses 140 000 électeurs à se manifester et à rentrer en résistance ». Le comité annonce aussi son intention de saisir la Cour de Justice de Luxembourg – dont un arrêt en 2011 a reconnu que la vie humaine commençait dès la conception. C'était toutefois dans un contexte particulier, lié au brevetage.

C'est le collectif 'Un de nous' qui était aussi à la pointe de la lutte contre le rapport Estrela, sur les droits génésiques, au Parlement européen (Voir : Revers pour les droits des femmes au Parlement européen). Et il peut désormais compter sur le nombre accru d'eurodéputés d'extrême-droite pour porter son message.

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 16:08

74 eurodéputé/es

31 F 43 H soit 72% et sans doute demain 29F pour 45 donc 64%L

Pour la parité il faut un rapport de 100

Front de gauche 1F 3H 33%

EELV 3F 3H 100%

PS 4F 8H 50%

PRG 1F 100%

UMP 9F 11H 81%

Modem UDI 3F 4H 75%

F/N 10F 14H 71%

Mais le FN a déjà enregistré une démission "spontanée" d'une femme et peut- être 2 , il passera donc à 50%..

Honte au Parti socialiste et au Front de gauche.

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 18:08

http://youtu.be/xiN1KTbd4Jc

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 18:05

Chères amies, chers amis,
Dans le cadre de la 4ème quinzaine de l’égalité femmes-hommes de la Région Rhône-Alpes, nous organisons un colloque
La laïcité : force et bouclier pour les femmes
Lundi 13 octobre 2014 9h30 – 18h00
Mairie du 6ème arrondissement de Lyon
Nous vous en informons dès
aujourd’hui pour que vous bloquiez la date sur votre agenda et espérons avoir le plaisir de vous revoir à cette occasion.
Nous vous adresserons le programme et le nom des intervenant-e-s, de différents pays et continents, dès que le déroulé sera finalisé.
Lors des quinzaines de l’égalité femmes-hommes précédentes, les thématiques que nous avions abordées étaient :

  • Pas de gouvernance démocratique sans les femmes, en 2011, à Sciences Po Lyon
  • Le système prostitueur : violence machiste archaïque, en 2012, à Villeurbanne
  • Enfants sans état-civil, femmes sans droits, en 2013, à Bourg-en-Bresse

Nous vous rappelons également le colloque organisé en 2010, à l’Hôtel de Ville de Lyon, sous l’égide de l’ONU : Les crises et les femmes fenêtre d’émancipation ou menaces de régression.
Les actes de ces différents colloques se trouvent sur notre site www.partagider.fr

Bien cordialement à vous,

Michèle Vianès
Présidente de Regards de Femmes
33 rue Bossuet 69006 Lyon France
tél : + 33 (0) 610 399 487
www.regardsdefemmes.com
www.partagider.fr

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 17:13
Réforme des collectivités et évolution des dotations de l'Etat - la position de l'ADCF

Via un communiqué de presse, l’AdCF a réagi le 9 avril aux orientations fixées par le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale. Tout en souscrivant à plusieurs des objectifs poursuivis par la future réforme de l’administration territoriale, l’AdCF plaide dans le même temps pour la soutenabilité de l’effort budgétaire demandé aux collectivités d’ici 2017, les réformes structurelles n’ayant pas encore produit d’effets à cet horizon. L’AdCF souhaite un étalement, a minima sur la durée de l’ensemble du mandat 2014-2020, de la réduction de la DGF annoncée à hauteur de 10 milliards d’euros. Elle rappelle ses craintes d’un effondrement drastique et durable de l’investissement public, au moment où celui-ci devrait contribuer au retour de la croissance. Daniel Delaveau a rappelé la demande de l’association de voir réunie avant l’été 2014 une conférence nationale de l’investissement public pour coordonner les priorités stratégiques de l’Etat et des collectivités et sanctuariser leurs capacités à préparer l’avenir.

L’Assemblée des Communautés de France (AdCF) a pris acte avec la plus grande attention des orientations tracées par le Premier ministre, le 8 avril, dans son discours de politique générale, pour simplifier le « millefeuille territorial » français et opérer une réduction de 10 milliards d’euros de dotations de l’Etat aux collectivités.

1. Perspectives de réorganisation territoriale

Engagée depuis de nombreuses années en faveur d’une plus grande cohérence des intercommunalités avec les bassins de vie des Français, l’AdCF ne peut qu’être favorable à l’objectif du gouvernement à l’horizon 2018 et à la poursuite des efforts déjà largement fournis sur le terrain.
270 fusions de communautés sont déjà intervenues en 2013 et 2014 mais des progrès peuvent être encore attendus dans les départements marqués par un relatif statu quo. La "clause de revoyure" des schémas départementaux de coopération intercommunale (SDCI) sera l’occasion de préparer la carte administrative de 2020 et de renforcer la mutualisation de moyens.
L’AdCF prend également acte des orientations visant à renforcer nos actuelles régions à partir de leur rapprochement ou de leur réorganisation. Elle en partage l’objectif sous réserve de constituer des régions cohérentes et efficaces.

L’AdCF demeure prudente à l’égard du risque d’éloignement de ces collectivités, notamment si devaient être renforcés leurs pouvoirs réglementaires et la valeur juridique de leurs outils de planification.
L’AdCF considère enfin que la mutation du rôle des départements est devenue inéluctable avec la création des métropoles et le renforcement progressif des intercommunalités à fiscalité propre. La nouvelle carte cantonale, souvent peu cohérente avec celle des intercommunalités, posera un problème évident de lisibilité pour nos concitoyens.
L’AdCF considère que le rôle futur des départements devra être envisagé sans doute très différemment dans les espaces urbanisés et les secteurs ruraux.


2. Rendre soutenable l’effort demandé aux collectivités

Disposée à s’investir pleinement dans ces chantiers de réorganisation territoriale, l’AdCF souligne au demeurant que leurs effets potentiels sur la simplification administrative et la maîtrise des dépenses publiques ne seront pas immédiats. Compte tenu des échéances évoquées pour ces réformes, les éventuelles économies ne pourront être attendues au mieux qu’à l’horizon 2020.

Par conséquent, l’Assemblée des Communautés de France demande un calendrier beaucoup plus réaliste et soutenable pour la réduction des dotations de l’Etat aux collectivités. Une réduction de 10 milliards d’euros concentrée sur les années 2015-2017 aura des effets extrêmement négatifs sur l’investissement public et la croissance du pays. C’est la fonction contra-cyclique des budgets locaux sur l’économie nationale qui sera mise en danger.
Compte tenu de la progression probable des dépenses de gestion des collectivités, imputable pour près de 50% à des décisions récentes de l’Etat (hausse des taux de TVA sur les services publics locaux, cotisations à la CNRACL, revalorisation du traitement des agents de catégorie C, rythmes scolaires, dévolution de la nouvelle compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations…), l’AdCF considère que la capacité d’autofinancement des collectivités va subir une très forte érosion dans les trois prochaines années. Elle rappelle que cette dégradation sera accentuée par la réduction concomitante des concours financiers apportés aux projets locaux par de nombreux opérateurs de l’Etat (ADEME, Agences de l’eau, AFITF…).


3. Réunir une conférence nationale de l’investissement public pour préparer la France 2020

Alors que sont en préparation les grandes programmations contractuelles 2014-2020 (contrats de plan, programmes européens, contrats de ville…), le président de l’AdCF, Daniel Delaveau, demande la réunion d’une conférence nationale de l’investissement public pour préserver les capacités conjointes de l’Etat et des collectivités à préparer l’avenir.

L’un des atouts du « site France », reconnu par de nombreux investisseurs internationaux, est la qualité de ses infrastructures publiques. L’AdCF souhaite que celle-ci ne soit pas mise en danger par une période prolongée de sous-investissement, sous l’effet cumulé des baisses de ressources des collectivités et des co-financements de l’Etat.

En conséquence, l’AdCF demande au nouveau gouvernement :

- un moratoire absolu sur toute dépense nouvelle imposée aux collectivi
tés,

- la révision de certaines échéances fixant des dépenses contraintes,

- une accélération du toilettage du « stock » des normes manifestement disproportionnées,

- un étalement sur la durée des nouveaux mandats (2014-2020) du programme de réduction des concours de l’Etat aux collectivités (10,5 milliards d’euros) afin de le rendre soutenable.

En contrepartie, l’AdCF souhaite identifier, en dialogue avec l’Etat, l’ensemble des pistes d’optimisation possible de la dépense publique locale et des choix d’investissement. Elle proposera à ses membres de réaliser des plans pluriannuels d’investissements de territoires hiérarchisant leurs priorités stratégiques.
L’AdCF souhaite en revanche que cesse la présentation caricaturale de l’investissement public local, résumé par certains commentateurs à des dépenses de « ronds points ». En un moment où chacun est conscient des efforts collectifs à fournir d’ici 2020 en matière de logement et de rénovation urbaine, d’investissements productifs au service des entreprises, de renouvellement de nos grands réseaux (énergie, eau, communications…), d’accessibilité handicap, de transports du quotidien, d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables, de campus universitaires modernes et attractifs, de solutions de garde d’enfants et d’autonomie des personnes âgées, l’AdCF souhaite faire prévaloir une présentation plus objective et mieux informée des investissements publics locaux.

Rédigé à 10:28 dans Vie parlementaire | Lien permanent

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 17:07

Chères amies, chers amis,

Vous êtes cordialement invité-e-s à la soirée théâtrale organisée par la Compagnie La NEBULEUSE

LA FAUTE D'EVE

Lundi 19 mai 2014, 19h30

ESPACE 44, rue Burdeau 69001 LYON

La lecture de trois textes de Nelly Roussel, par Audrey Jegou, Laure Glutron et Franck Morellon, comme point de départ.

La Compagnie La Nébuleuse a investi les mots de cette auteure méconnue, libre penseuse, anarchiste, féministe du début du XXème siècle, avec humour et des clins d’œil au présent, les revendications qu'elle décrit à l'époque sont encore d’actualité.

Hommage aux luttes menées par les femmes depuis des siècles, ce spectacle est un rappel à la vigilance. Qu'en est-il de la situation, du rôle et de l'image des femmes dans nos sociétés? Ce sera l’objet du débat qui suivra la lecture, animé par l’association Regards de femmes.

Programme détaillé sur notre site www.regardsdefemmes.com

Entrée libre, réservation 04 78 39 79 71 ou par mail contact@espace44.com

Pour rappel, aux personnes présentes aux colloques organisés dans le cadre des quinzaines de l'égalité de la région Rhône-Alpes "Pas de gouvernance démocratique sans les femmes" le 15 octobre 2011 à Sciences Po Lyon et "Système prostitueur violence machiste archaïque" le 8 octobre 2012 au Palais du travail à Villeurbanne, la compagnie La Nébuleuse avait mis en scène le "discours d'Hubertine Auclert au congrès socialiste de Marseille en 1879" et la pièce de Georges Darien "La faute obligatoire" voir www.partagider.fr

Michèle Vianès

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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 19:49

Masculin/Féminin : quels visages pour l'Europe ?

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Des hommes pour incarner la Commission européenne, un tiers de femmes au Parlement européen. Ces élections changeront-elles la donne ? Pas évident. Même si, en France, deux mouvements se distinguent en présentant uniquement des femmes têtes de listes.

Envie de débat, à moins d'un mois des élections européennes ? Pour la première fois, les candidats à la présidence de la Commission européenne se retrouvent ce lundi 28 avril, à 19h, en direct sur Euronews. Un débat organisé avec l’Université de Maastricht et l’association European Youth Forum.

Autre première démocratique : ces candidats ont été proposés par les partis politiques du Parlement européen. C'est la majorité de la future assemblée qui adoubera le Président. Avec une certitude : il s'agira d'un homme. Car les deux grands groupes sont ceux de la gauche social-démocrate, dont le candidat est l'allemand Martin Schultz, et du Parti populaire européen (droite) qui soutient le candidat luxembourgeois Jean-Claude Juncker. Seul le groupe des Verts européens se distingue en présentant un binôme, le français José Bové et l'allemande Franziska Keller.

L'Europe n'aura toujours pas de présidente, mais la future commission respectera-t-elle au moins la parité ? C'est une des demandes de la "plateforme pour une Europe des Droits des femmes" lancée la semaine dernière (Voir : L'appel pour une Europe "fer de lance" de l’égalité). Pour l'heure, seules un tiers des commissaires européens sont des femmes.

Surtout des hommes pour mener les grandes listes

A quatre semaines du scrutin, la couleur politique du futur parlement européen reste incertaine. Mais on connaît déjà son sexe : il sera, encore, majoritairement masculin.

Même en France, où la loi impose des listes paritaires, le choix du sexe de celui qui les conduit casse mathématiquement l'équilibre quand les élus sont en nombre impair1. Et pour ces élections européennes, force est de constater que les têtes de listes des trois principaux partis sont en majorité des hommes. Pour mener les listes « Choisir notre Europe » présentes dans les 8 grandes régions, le PS a investi 5 hommes.

Ils sont même 6 sur 8 à mener les listes « Pour la France, agir en Europe » de l'UMP. Même proportion au FN.

Le jeune parti Nouvelle Donne ne fait pas mieux. Il présente 7 listes, dont 5 sont menées par des hommes.

Pour deux mouvements, des têtes de liste uniquement féminines

C'est presque la parité chez les têtes de liste du Front de Gauche, qui seront en lice dans 7 des 8 régions : 4 hommes et 3 femmes.

Et la parité est possible. Ce sont 4 femmes et 4 hommes qui conduisent les listes de l'Alternative (UDI-Modem) – mais sous le nom au masculin, « Les Européens ».

Et les listes à tendance écologiste vont même plus loin : pour EELV, 5 femmes et 3 hommes mènent les listes « Donnons vie à l'Europe ».

Les listes « Europe citoyenne » de Corinne Lepage font, elles un choix radical : les 8 têtes de listes sont toutes des femmes. Un choix assumé car les femmes sont le « maillon faible dans nos sociétés, variables d’ajustement de la crise économique, soumises à une remise en cause périodique de leurs droits », souligne le mouvement.

Un choix également revendiqué par les listes « Féministes pour une Europe solidaire » qui se sont lancées début avril (Voir : Des listes féministes aux élections européennes). Elle seront toutes, aussi, conduites par des femmes.

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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 18:24

ADOPTION DE A PROPOSITION DE LOI SUR L'INTERDICTION DU MAÏS OGM A L'ASSEMBLEE NATIONALEADOPTION DE LA PROPOSITION DE LOI SUR L'INTERDICTION DU MAÏS OGM A L'ASSEMBLEE NATIONALEADOPTION DE LA PROPOSITION DE LOI SUR L'INTERDICTION DU MAÏS OGM A L'ASSEMBLEE NATIONALE

La Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, Ségolène Royal, a présenté vendredi 25 avril son plan d'action pour accélérer le mouvement en faveur de la transition énergétique et de la croissance verte.

Cinq chantiers prioritaires vont ainsi être relancés d'ici l'été avec un objectif ambitieux de 100 000 emplois créés en trois ans grâce aux travaux d’économies d’énergie et aux emplois nouveaux dans les filières de la croissance verte. Pour atteindre cet objectif, les territoires et les filières seront mobilisés, notamment sur des métiers comme l'isolation, les véhicules électriques ou les réseaux "intelligents".

Trois grands projets de loi sur la biodiversité, la transition énergétique et le code minier sont également prévus pour les prochains mois. Ces chantiers seront conduits dans le dialogue environnemental, institué notamment dans le cadre du Conseil national de la transition écologique et déjà à l’œuvre en vue de l’organisation de la troisième Conférence environnementale qui se tiendra à l’automne.

Voici les 5 grandes priorités en détails :

1. Mettre en place un nouveau modèle énergétique et la lutte contre le changement climatique

  • La finalisation de la loi sur la transition énergétique, qui arrivera en commission à l'Assemblée en juillet 2014. L'objectif de cette grande loi est bien sûr de faire gagner du pouvoir d'achat, d'améliorer le bien-être et la santé des Français. Elle comprendra d'ailleurs un volet complet sur la qualité de l'air.
  • L'accélération des filières d'énergies renouvelables dont l’éolien offshore et le solaire, la biomasse et les énergies marines. Très prochainement seront identifiées de nouvelles zones pour l'éolien offshore mais aussi l’offshore flottant.
  • L'accélération de la rénovation énergétique des bâtiments (logements, bâtiments publics, secteur tertiaire et industriel). Il faut absolument atteindre l'objectif fixé de 500 000 logements éco-rénovés d'ici à 2017.
  • Maîtriser les tarifs de l'électricité avec en point de mire la réforme des modes de fixation des tarifs de l'électricité, dans la concertation et le dialogue.
  • Faire adopter les derniers plans de protection de l’atmosphère : Chaque année, 42 000 décès prématurés sont liés à la pollution aux particules fines". Pour l'instant 39 % seulement de la population est couverte et 21 plans restent à adopter.

2. Protéger et reconquérir l'eau, la biodiversité et les paysages

  • Examen au Parlement du projet de loi sur la biodiversité et poursuite des travaux de préfiguration de l’agence française unique pour la biodiversité
  • Signer le décret redonnant au Marais Poitevin le statut de parc naturel régional

Lire la suite...

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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 17:16

Le gouvernement ouvre la porte à un vaste redécoupage territorial

Alors que le gouvernement Ayrault envisageait de fusionner les régions dans leur périmètre actuel, l’exécutif n’exclut plus, dans certains cas, le rattachement d’autres départements. Une opération pilotée par le ministère de l’Intérieur.

Pas question d’“ouvrir la boîte de Pandore et la boîte à baffes”. Il y a deux mois, alors que le gouvernement travaillait sur le nouveau texte de décentralisation réclamé par François Hollande le 14 janvier, avec à la clé la fusion de régions, Matignon excluait de revoir le périmètre des régions. En clair, pas question de voir les élus profiter de l’occasion pour relancer un débat sur le contour des régions actuelles et sur l’identité de telle ou telle. Sur ce point, le changement de gouvernement marque une rupture, puisque désormais, un tel redécoupage n’est plus exclu.

L’avant-projet de loi transmis au Conseil d’État (lire ici) et qui sera examiné en Conseil des ministres le 14 mai, apporte également des précisions sur les modalités et le calendrier des rapprochements entre régions. Pour éviter la déconvenue alsacienne de l’an dernier, le gouvernement remplace l’obligation de référendum – que n’impose pas la Constitution - par une délibération commune des conseils régionaux concernés. Nettement moins risqué, car même si les régions décidaient de demander leur avis aux citoyens, le gouvernement pourra toujours passer outre.

Rattachement de départements

De même, pour les régions récalcitrantes au mariage qui n’auront pas fait de proposition au gouvernement – assortie des avis requis – avant le 30 juin 2015, l’exécutif sortira ses ciseaux et sa colle pour établir avant le 31 mars 2016 une nouvelle carte des régions de France, “par regroupements de celles-ci ou rattachement de départements”, précise l’exposé des motifs du projet de loi.

Le gouvernement demandera alors l’avis des conseils régionaux et départementaux concernés, mais dans tous les cas, ce redécoupage sera inscrit dans la loi au plus tard le 1er janvier 2017. Une tâche qui reviendra au ministère de l’Intérieur et non au ministère de la Décentralisation.

B.BOTELLA

Bruno Botella

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