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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 18:57

Ministère des droits des femmes.

 

Le droit à disposer de son corps est un fondement historique et un acquis majeur de l’émancipation des femmes. C’est le choix des femmes de maîtriser leur fécondité, de décider d’être enceintes ou pas, mères ou pas.

A l’occasion d’un déplacement jeudi 17 janvier à la maternité des Lilas, Najat Vallaud-Belkacem et Marisol Touraine, Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, ont rappelé l’engagement total du gouvernement à assurer l’effectivité de ce droit si chèrement conquis. La décision de rembourser totalement les IVG et d’augmenter très prochainement le tarif pour mettre en cohérence les recettes des établissements et avec coûts supportés sont deux avancées déterminantes et illustre l’engagement du gouvernement.

L’accès à l’IVG concerne aujourd’hui pas moins d’une femme sur trois. Les conditions de son organisation sanitaire doivent être considérablement améliorées, comme le Président de la République s’y est engagé. Les deux ministres ont annoncé la suite du travail gouvernemental pour :

> Une première priorité est le renforcement de l’accessibilité des centres d’IVG, dont le gouvernement fera une priorité de la Stratégie nationale de santé

Chaque Agence régionale de santé sera chargée d’établir un diagnostic et un plan d’action permettant de répondre aux besoins de prise en charge des femmes désirant recourir à une interruption volontaire de grossesse, notamment en termes d’accessibilité aux différents modes d’IVG, de qualité, et de délais.

L’agence régionale de santé d’Ile de France mettra en œuvre en 2013 un plan d’action ambitieux comportant en particulier une commission de concertation avec tous les partenaires concernés, notamment les associations, des mesures pour assurer une meilleure prise en charge et une meilleure information des femmes et un observatoire régional de l’accès à l’IVG qui devra permettre de suivre, dans la transparence et dans un cadre partenarial les délais d’accès à un centre et les conditions de prise en charge.

> Une deuxième priorité est la refondation de notre politique de santé génésique, en mettant l’accent sur l’éducation à la sexualité des femmes et des hommes dès le plus jeune âge

Comme le Comité interministériel des droits des femmes l’a annoncé, le gouvernement publiera avant la fin du mois de janvier la circulaire sur la mise en œuvre des programmes d’éducation à la sexualité à l’école. Une réflexion d’ensemble sur la diversification du modèle contraceptif français sera engagée afin de répondre au mieux aux attentes et aux modes de vie de nos concitoyennes et concitoyens. Le gouvernement a saisi la Haute Autorité de Santé sur le sujet.

L’évolution de ce modèle passe par une meilleure information des femmes et des professionnels de santé et donc par une évolution des prescriptions. A cet effet la haute autorité en santé a été chargée d’émettre une recommandation à destination des professionnels de santé sur la stratégie contraceptive. Les délégués de l’assurance maladie (DAM) pourraient également être mobilisés pour accompagner les professionnels de santé. Une campagne d’information des femmes sera très prochainement mise en place.

 

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 11:31

 

Par la mise en perspective de données quantitatives et qualitatives, du regard de professionnels et de la parole de personnes directement concernées par des situations de pauvreté de précarité ou d’exclusion, le Dossier Annuel de la MRIE représente un apport essentiel pour les acteurs de la lutte contre l’exclusion. Il propose ainsi une analyse des causes et conséquences de ces phénomènes par la mise en dialogue de points de vue différents, dont celui des personnes concernées. Notre objectif est que cet outil contribue à inspirer les décisions qui feront reculer l’exclusion en Rhône-Alpes.
 
Un Dossier 2012 particulier
Particulier du fait de cet anniversaire évoqué dans l’éditorial, occasion d’une rétrospective de cette observation accumulée depuis vingt ans. Rétrospective qui arrive à point nommé, quand la crise envahit le champ de l’analyse politico-sociale au risque d’occulter d’autres facteurs plus profonds, plus anciens qui concourent largement aux constats encore alarmants de ce dossier. Rétrospective inquiétante également, tant l’accumulation fait figure de répétition et interroge par tant d’alertes déclenchées sans susciter les réactions à la hauteur des problèmes. Indifférence, inertie ou surdité qui font violence aux personnes concernées comme la deuxième partie essaye de le donner à voir.
Particulier aussi parce que si la rétrospective reprend les thématiques régulièrement traitées dans les dossiers précédents : emploi, ressources, logement, comme une chaîne de causalité dont l’emploi est (trop ?) souvent perçu comme la clé ultime (sans emploi, pas de ressources, sans ressources pas de logement…), ce dossier 2012 abandonne cette architecture pour croiser ces différentes thématiques à travers des entrées transversales. Ainsi la « double peine » que constitue le cumul entre handicap et pauvreté fait l’objet d’une partie importante où se croisent des problématiques d’emploi, de ressources, de logement, de santé, etc. De même la discontinuité des parcours des personnes en précarité touche autant leurs parcours dans l’emploi, le logement, que la variation déstabilisante des ressources dans le cadre du RSA par exemple.
En outre, deux parties de ce dossier prolongent des travaux engagés précédemment. Tout d’abord, le sujet Enfance et pauvreté a fait l’objet d’une importante étude interrégionale en partenariat avec d’autres observatoires régionaux dont un bref retour est présenté ici. Cette partie fait suite à ces travaux sur des points qui n’avaient pas été traités dans le cadre de cette étude. Ensuite, la participation des personnes en situation de pauvreté ou précarité a fait l’objet d’une longue partie dans le dossier 2011. Une première évaluation de sa mise en place dans le cadre de la loi généralisant le RSA ainsi que des sollicitations d’acteurs de l’aide alimentaire, nous ont conduits à prolonger cette réflexion en interrogeant le paradoxe de la mise en œuvre de la participation des personnes concernées dans le cadre de dispositifs d’assistance.
Enfin, une piste inexplorée jusqu’alors fait l’objet de la dernière partie : l’articulation entre un développement économique qui se veut vertueux et la lutte contre la pauvreté. Si l’on connaît les effets d’une économie déréglée sur la production de la pauvreté, il est intéressant de regarder comment la promotion d’une économie « sociale et solidaire » peut contribuer à la réduire. Cette première exploration se limite à deux champs souvent méconnus des acteurs sociaux : le prêt sur gage et les monnaies locales complémentaires, dans l’attente peut-être d’autres approfondissements.
Pour télécharger le document complet :link
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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 11:28

 

 

L’association « Sciences pour tous @annonay

 

organise

le vendredi 25 janvier à la CCI, en haut de la rue Sadi-Carnot

à Annonay, à 20h30, une conférence intitulée

 

 

« Produire mieux et nourrir plus »

avec l’exemple du riz dans le monde

 

Les intervenants sont : Ghesquière Alain, généticien du riz,

à l’Institut de Recherches pour le Développement à Montpellier

Chataigner Jean, ancien chercheur économiste à l’INRA

Institut National pour la Recherche Agronomique

 

 

Les conférenciers se proposent d’apporter des éléments d’information et de réflexion sur l’évolution de la production agro-alimentaire mondiale, avec l’objectif de

 

Nourrir 9 milliards d’individus en 2050

 

 

Bulletin d’inscription pour ceux qui souhaiteraient devenirmembres de l’association.

Nom, prénom (s) :

Adresse :

Tél : Courriel :

Souhaite(nt) devenir membre(s) associé(s) de l’association - cotisation 2013 : 15 €

Souhaite(nt) devenir membre(s) actif(s) de l’association - cotisation 2013 : 25 €

 

Vous voudrez bien renvoyer ce bulletin complété avec un chèque de 15€ ou 25€

Au nom de « Sciences pour tous » à l’adresse ci-dessous :

Jean Chataigner, 34 rue des prés, 07430 Vernosc- les-Annonay

Tél. 0475335641 ou 0475320778

Courriel :jean-chataigner@orange.fr ou sandell_serge@yahoo.fr

Site internet :http ://sciencespourtousannonay.jimdo.com

 

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 13:57
Soutenons notre courageux coureur sans assistance en allant très nombreux sur sa page facebook. Eloge de la solitude " du coureur de fond"!
Photo
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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 13:46

Sur le blog de Thierry Philip


Lettre ouverte sur l’homoparentalité

Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, à plusieurs ministres, au président de l’Assemblée nationale, aux président, Vice-présidents et secrétaires de la Commission des lois, aux journalistes, le Dr Marc Pilliot, pédiatre libéral à Roubaix, tente de mettre à distance les peurs et les fantasmes qui nourrissent les polémiques autour du « mariage pour tous ».

“Depuis quelques décennies, nous assistons à des « métamorphoses de la parenté » selon le terme de l’anthropologue Maurice Cordelier, la plus récente étant l’arrivée d’un enfant dans les couples de même sexe. Depuis quelques années, c’est une réalité sociale et ces familles ressemblent beaucoup aux familles ordinaires. La situation est nouvelle et prête le flanc à tous les fantasmes et à tous les préjugés. Les un(e)s militent pour l’égalité des couples et au nom de l’amour ; les autres crient au scandale et prédisent les pires désordres psychiques pour ces enfants « victimes » d’une situation aberrante.

La société a trop tendance à oublier que le nouveau-né, l’enfant, l’être humain en général, ont une extraordinaire capacité d’adaptation. Il y a 35 ans environ, le premier bébé né par Fécondation in Vitro était appelé « bébé éprouvette », comme si cet embryon-là était un produit manufacturé.

Et pourtant, 30 ans plus tard, ce bébé est devenu une femme adulte capable d’être heureuse, de procréer et d’avoir un enfant tout à fait « naturellement ». Surprise des Médias ! Surprise de la société à ce moment-là ! Par crainte de l’emballement technologique, par peur des changements sociétaux rapides, la société ne voit plus que les enfants sont toujours des êtres humains, quel que soit leur mode de fabrication et quel que soit le milieu dans lequel ils arrivent. Non, ce ne sont pas des mutants bizarres et dangereux ! Ce ne sont pas des êtres « déshumanisés » ! Il y a toujours une naissance, une rencontre, un regard, une communication avec des adultes, un accompagnement par des parents ou par ceux et celles qui entourent et éduquent l’enfant.

Comment prendre de la distance pour ne pas être victimes de nos peurs et de nos fantasmes ? (…)

Le mariage a changé de sens : il est devenu la reconnaissance sociale d’un amour. Mais l’amour est individuel, incontrôlable et, de ce fait, il nous rend vulnérables (…) le « mariage d’amour » ne crée pas du social comme autrefois et rend même notre Société vulnérable. Mais, restons logiques : je doute fort que notre Société veuille revenir en arrière, vers les mariages forcés ; acceptons les mariages d’amour, même si cela rend la société plus vulnérable (comme le fait aussi la Démocratie). En fait, c’est le prix à payer pour le développement et l’épanouissement de l’individu.


Le sens de la « filiation »

Qui dit mariage, dit aussi famille, voire filiation parfois. Là aussi, levons les quiproquos. Dans l’histoire humaine, nombreux sont les enfants qui ont été élevés par un père et une mère qui n’étaient pas les géniteurs de l’enfant, voire seulement par des femmes car le père était parti ou mort, à la guerre ou ailleurs. Il faut distinguer, d’une part, la « procréation » qui est une histoire de gamètes mâles et femelles et, d’autre part, la « filiation » qui est une construction sociale et psychique venant confirmer un choix de vie, un choix d’amour (…) Les couples de même sexe qui désirent un enfant ont le même discours que les couples hétérosexuels : cet enfant est le fruit de leur histoire d’amour et cela est, en soi, déjà structurant.

Qu’y a-t-il de choquant ? Rien de plus banal en quelque sorte !

Le processus d’identification sexuelle

Si la filiation est une fabrication sociale pour donner du sens et des repères, doit-elle toujours être hétérosexuelle, fabriquée par un père et une mère ? Que fait-on avec la complexité de chaque famille ? Il n’y a pas de famille « normale » ; il n’y a que des familles qui se débattent dans leurs histoires, leurs secrets, leurs peurs, leurs fantasmes, leurs joies aussi. Il y a des familles qui se défont et d’autres qui se recomposent. L’identification est un processus très compliqué. Le milieu social dans lequel évolue l’enfant doit le conduire petit à petit à comprendre l’interdit de l’inceste et à se séparer progressivement de l’amour de ses parents pour construire son autonomie psychique, amoureuse et sociale.

Cette saturation passe par des jeux d’identification, puis des refus et des oppositions. Elle n’est pas forcément garantie par un couple de parents hétérosexuels car il s’agit d’une maturation très complexe qui se développe à travers des influences multiples, dépassant largement le cadre familial proprement dit (…) l’enfant aura toujours la possibilité de se construire « normalement », de façon ouverte et variée, à condition qu’il ne soit pas stigmatisé par la Société, à condition qu’il ne soit pas considéré « pas comme les autres ». La non-reconnaissance de l’amour qui lie le couple, la discrimination de ces couples et de leur filiation, c’est cela qui est le plus délétère et le plus destructeur pour le devenir des enfants, comme l’était autrefois le rejet des « bâtards » ou celui des enfants de parents divorcés (…)

L’adoption et la PMA

Il reste le choix difficile de l’adoption ou de la PMA pour les couples homosexués (…). Dans le cadre d’un couple de femmes, la PMA existe déjà très clairement, malgré l’interdiction française : en 2007, près de 40 % des enfants vivant avec des parents homosexués avaient été conçus par PMA dans des pays limitrophes. Les études à l’étranger sont concordantes et plutôt rassurantes.

Cela est assez logique : le fœtus va se développer dans l’utérus de sa future mère, entourée de sa compagne ; à la naissance, le bébé ne sera pas surpris par les odeurs et les voix qu’il aura déjà perçues pendant la vie foetale ; cette continuité sensorielle favorisera l’attachement comme cela se passe aussi chez les couples hétérosexuels. Dans ce cadre, l’adoption de l’enfant par la compagne de la mère est un geste d’humanité envers ces deux femmes et envers cet enfant : c’est comme une « reconnaissance » d’un enfant qui a été désiré à deux… comme dans le cas des couples hétérosexués. Par contre, l’adoption par un couple de femmes risque d’être bien plus délicate s’il s’agit d’un enfant ayant déjà une histoire ailleurs, voire dans un pays lointain (…) cela existe aussi chez les couples hétérosexuels adoptants.

Dans tout cet imbroglio de définitions familiales bouleversées, tout est bien plus difficile pour les couples d’hommes (…) Pour l’homosexuel, tous les concepts explosent : à une époque de libéralisation de la femme, la « location d’un ventre » est choquante et il est sans doute utile que ce soit interdit en France pour éviter des dérives malsaines de marchandisation. Il reste alors l’adoption avec toutes les difficultés citées plus haut, probablement amplifiées par la situation inhabituelle.(…)

On voit bien que tout ce qui est craint chez les couples homosexués existe déjà chez les couples hétérosexués. (…) La perfection n’existe pas chez l’humain. Les parents se doivent d’être seulement « suffisamment bons » pour l’enfant. Faisons en sorte que notre Société soit également « suffisamment bonne » pour tous les enfants, y compris pour ceux qui vivent dans une situation inhabituelle. Je crains que tous les discours intolérants actuels soient plus pour protéger des convictions personnelles que pour protéger et aider l’enfant.”

 

Dr Marc PILLIOT, pédiatre libéral a Roubais, pédiatre attaché au pôle mère-enfant du CH de Tourcoing, membre de la Commission nationale de la naissance et de la santé de l’enfant.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 13:35

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Le monde culturel est atterré.  Dans le Monde daté de 21 décembre, Bernard Miyet, président de la SACEM, l'organisme qui collecte les doits d'auteurs dans le domaine musical, révèle son salaire : 600.000 euros par an.  Soit 50.000 euros par mois pour un job, qui franchement, n'a rien de tuant...Le même Bernard Miyet révèle aussi que les dix plus gros salaires de la SACEM représentent 0.37% de tout ce qui est versé aux artistes français. Autrement dit 2.5 millions d'euros, soit des salaires assez croquignolets aussi. Et ce sont les mêmes qui pourchassent donc les commerçants pour leur faire verser quelques dizaines d'euros de plus par mois en échange de l'ambiance musicale. Cela fait longtemps que la SACEM a la réputation d'être généreuse avec ses hauts salariés, mais la, ce chiffre est un vrai scandale, parce qu'il est pris sur une industrie dont les revenus sont en baisse, parce que les artistes qui nourrissent la SACEM ont des fins de mois difficiles, parce que la SACEM est un des principaux pourchasseurs en France des pirates musicaux. Alors, évidement, cela fait deux poids, deux mesures. Hadopi et amendes d'un coté, gros salaires de l'autre. Argument populiste, certes, mais vrai. Pour se défendre Miyet dit d'abord qu'il touche un salaire « au prix du marché du travail ». Argument insupportable. On aimerait bien savoir que quel marché du travail il évolue. Il était auparavant diplomate à l'ONU, et c'est vrai que c'est aussi un monde en dehors des clous de la réalité. Peut etre croit il vraiment qu'il est normal d'être payé à ces niveaux. Il dit aussi qu'il dirige une société privée, et qu'il n'a de comptes à rendre personne. Privée, certes, mais opaque, et contrôlée quand même par l'Etat, via la cour des comptes. Contrôlée aussi par ses adhérents, les musiciens.  Il y a eu de nombreux dérapages internes à la SACEM, celui la n'est pas le dernier. Le Parlement va sans doute  en profiter pour réguler toutes les sociétés d'auteur. On ne gémira pas sur leur sort.

 

 

Je rajoute que la SACEM traque aussi les petites associations qui lors de leurs spectacles annuels oublient de déclarer un morceau de musique !

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 09:55

  

photovoltaique2

 

Delphine BATHO, a présenté aujourd’hui un ensemble de mesures visant à atteindre le développement annuel d’au moins 1 000 mégawatts de projets solaires en France en 2013, conformément aux décisions prises dans le cadre de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre dernier.

Le gouvernement a décidé ainsi de doubler les volumes cibles pour le photovoltaïque (1000 mégawatts/an) comparé aux mesures prises suite au Grenelle de l’environnement par le précédent Gouvernement (500 mégawatts/an).

1) Grandes installations : soutien aux technologies françaises innovantes

La Ministre a transmis à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) les conditions du prochain appel d’offres pour les grandes installations photovoltaïques (d’une puissance supérieure à 250 kilowatts). Cet appel d’offres, d’un volume de 400 mégawatts, sera destiné à parts égales :

- Aux technologies innovantes : photovoltaïque à concentration et photovoltaïque avec suivi du soleil ;

- Aux technologies matures sur ombrières et sur toitures.

Concernant les centrales au sol, l’appel d’offres privilégiera le développement sur des sites dégradés (friches industrielles, anciennes carrières ou décharges etc.) pour éviter les conflits d’usage notamment avec les terres agricoles.

L’appel d’offres valorisera la compétitivité-coût des projets proposés, mais aussi leur contribution à la protection de l’environnement et du climat ainsi qu’à la recherche, au développement et à l’innovation. Ces critères ont vocation à soutenir la filière solaire française dans un contexte de concurrence déloyale.

Un second appel d’offres sera lancé au cours de l’année 2013, ciblant notamment d’autres technologies innovantes dans le domaine solaire.

 


2) Installations de taille moyenne : évolution des critères de l’appel d’offres

La ministre a décidé de la suite à donner à l’appel d’offres automatique dédié aux installations sur toiture d’une puissance comprise entre 100 et 250 kilowatts. Les résultats des premières périodes ayant été peu satisfaisants, en termes de retombées industrielles, cet appel d’offres sera poursuivi avec des conditions améliorées pour un volume global de 120 MW sur un an, répartis en trois tranches de 40 mégawatts. Outre le prix, l’appel d’offres accordera désormais une attention particulière à la contribution des projets à la protection du climat en intégrant un critère d’évaluation carbone du processus de fabrication des modules photovoltaïques.

Comme j'ai eu l'occasion de le rappeler, nous devons privilégier des panneaux fabriqués en France. Pour l'Ardèche il faut soutenir ce mode de production locale, en lien avec la CNR. (projet des anciennes mines de Largentière , projet d'Orgnac, projet du Pouzin et de Lanas )

3) Petites installations : bonification du tarif d’achat en fonction du lieu de fabrication

La Ministre a signé aujourd’hui les arrêtés tarifaires pour les petites installations sur toiture (d’une puissance jusqu’à 100 kilowatts), entérinant le doublement des volumes cibles de 200 à 400 mégawatts par an :

- La grille tarifaire sera simplifiée pour mettre fin à la distinction faite entre installations selon l’usage du bâtiment.

- Les tarifs d’intégration simplifiée au bâti seront augmentés de 5%.

- Tous les projets pourront bénéficier d’une bonification supplémentaire allant jusqu’à 10% en fonction du lieu de fabrication des modules photovoltaïques pour prendre en compte les différences de coût observées.

- Le tarif T5 dédié aux autres installations sera baissé de 20% mais également assorti de la bonification d’au plus 10%, afin de privilégier le développement des installations créatrices d’innovation et de développement local.

L’ensemble de ces mesures génèrera des investissements de plus de 2 milliards d’euros et permettra la création ou le maintien d’environ 10 000 emplois. Leur coût annuel pour la collectivité est maîtrisé et estimé entre 90 et 170 millions d’euros, soit environ 1€ à 2€ par an en moyenne par ménage. 

Un travail à court et moyen terme va être engagé avec les acteurs de la filière sur l’amélioration du financement des entreprises, la structuration de la chaîne de valeur, l’innovation et les choix technologiques du prochain appel d’offres. Un répertoire des entreprises industrielles de la filière photovoltaïque française sera mis en ligne le 1er février afin de faciliter l’information du grand public.

Ces décisions constituent une réponse d’urgence pour le développement de la filière solaire en France, au moment où notre pays s’engage dans le grand chantier de la transition énergétique. Le débat national sur la transition énergétique permettra de définir un cadre prévisible, stable et durable pour le développement de l’énergie solaire et des autres énergies renouvelables dans la perspective de l’objectif fixé par le Président de la République à l’horizon 2025.

Pascal Terrasse Député

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 09:37

 

 

 

J’intervenais jeudi 10 janvier au soir lors de la réunion publique organisée par l’association HES sur le thème du mariage pour tous. J’étais invitée pour donner un éclairage européen au débat français sur l’enjeu de l’ouverture du mariage et de l’adoption pour tous. L’ambiance  a été disons, un peu tendue, j’en profite pour féliciter et remercier l’équipe d’organisation et le service d’ordre pour leur calme et leur professionnalisme.

Bien que la majorité des pays au monde qui aient ouvert le mariage pour tous soient des pays européens, la situation reste très disparate dans l’Union sur ce sujet : sur les 27 États membres, 6 ont ouverts le mariage à tous (Pays-Bas, Belgique, Espagne, Suède, Portugal, Danemark), 10 ont adopté des partenariats civils donnant des droits plus ou moins importants selon les pays (France, Allemagne, République tchèque, Royaume Uni, Finlande, Luxembourg, Slovénie, Irlande, Autriche). Dans le même temps, 11 pays de l’UE ne reconnaissent aucune union pour les couples homosexuels, voire réservent strictement le mariage à l’union entre un homme et une femme. Ajoutons à cette liste l’Islande et la Norvège, pays non membres de l’Union, qui ont également ouvert le mariage à tous. Ce sont donc 8 pays européens, et non des moindres, qui ont ouverts le mariage à tous. Si des débats se sont tenus lors de ces évolutions sociétales, avec quelques années de recul, on observe qu’aujourd’hui, personne ne songe à revenir en arrière, le mariage a tous est devenu quelque chose de banal.

Rappelons qu’en tous les cas, la législation concernant le mariage et la famille est du strict ressort des politiques nationales ; l’Union n’est pas compétente sur le sujet. Par contre, elle garantit à chacun de ses citoyens une égalité de traitement partout dans l’Union, le respect de ses droits fondamentaux et notamment celui de ne pas être discriminé.

Partant de là, le rôle du Parlement européen est celui d’un pouvoir d’alerte des États à propos des violations de ces droits, sur les situations de discriminations qui perdurent et bien sûr à propos des trop nombreuses violences homophobes. Ces prises de position sont loin d’être consensuelles, en témoignent les difficultés que nous avons rencontrées en décembre pour faire adopter le rapport concernant le respect des droits fondamentaux dans l’Union.

Enfin, la législation européenne se situe également sur le plan des droits patrimoniaux : si un couple binational se marie dans un État qui reconnaît le mariage pour les personnes de même sexe, il faut s’assurer que les droits des époux sont respectés dans tous les États. Ces questions de fiscalité,et de succession se posent de la même manière pour les couples qui ont conclu un partenariat civil (type PACS en France). C’est l’enjeu de deux textes en cours de discussion aujourd’hui au Parlement européen, qui permettront bientôt dans les meilleures conditions possibles la pleine égalité des droits entre couples hétérosexuels et homosexuels. Car au-delà des symboles, l’ouverture du mariage pour tous est aussi et surtout un enjeu juridique et patrimonial : il s’agit de pouvoir protéger son conjoint et ou sa famille, quelle que soit son orientation sexuelle. Voilà un exemple concret des nouveaux droits que nous travaillons à rendre effectifs pour les citoyens européens.

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 18:54
 

vous convie à sa prochaine rencontre,

 

Jeudi 7 février 2013

à partir de 18h30

 

Auditorium de la MACIF,

17-21 place Etienne Pernet – 75015 Paris

 

 

Et si nous discutions ensemble des outils financiers solidaires ?

 

 

Avec Jean-Louis Bancel, Louis Gallois, Christian Sautter

et la participation du Ministre délégué à  lâ€'Economie Sociale et Solidaire,

Benoit Hamon.

 

 

 

Quelles suites donner, dans le contexte actuel, aux "Propositions pour développer les outils financiers solidaires", formulées par le Labo ?

 

Nous organisons une rencontre qui se tiendra, à  Paris, le 7 février à 18h30. A cette occasion, nous mettrons sur le grill nos intervenants, afin de savoir où en sont les avancées sur nos propositions.

 

Prochainement, le déail du programme.

 
 
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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 18:51
France Culture vient de m'informer d'un nouveau (et dernier) changement de programmation : l'émission passera finalement ce samedi 12 janvier à 19h 
Nicolas Sizaret
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