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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 10:32

La Région Rhone Alpes dévoile ses aides aux projets de production d'électricité renouvelable

Sur la période 2015/2016, les projets collectifs photovoltaïques, hydrauliques et éoliens pourront être soutenus par la Région Rhône-Alpes. Une aide pour faire décoller les projets et mobiliser les acteurs locaux.

Une subvention de 30% de l’investissement pourra être accordé par un jury régional sur les projets de production d’électricité d’origine renouvelable. Cette subvention, qui ne concerne pas les projets des particuliers, est plafonnée à 500 000€, majoré de 50 000€ dans les territoires à energies positives (TEPOS), et pourra être portée à 50% dans des cas exceptionnels.
Les types de projets soutenus :

Photovoltaïque :
Puissance « projet » > 9 kWc. (sur une seule centrale , ou sur un groupement de petites centrales)

Hydraulique :
Puissance « projet » < 4,5 MW
Pas de création de seuils ou de barrages sur les cours d’eau.

Eolien :
Puissance par machine< 1 MW
Hauteur au moyeu > 12 m
Les éoliennes fixées sur des bâtiments sont exclues du bénéfice des aides.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 10 juin 2015 pour l’année 2015, et jusqu’au 10 juin 2016 pour l’année 2016.


Le jury sera particulierement sensible aux projets avec une gouvernance partagée. Epargne citoyenne, implication des collectivités, l’innovation sociale est attendue.

En Ardèche, si vous êtes intéressé par cet appel à projet, un accompagnement est prévu par l'association Polénergie.

Contact : 04 75 35 87 34 ou info@polenergie.org

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 13:51

International. Erai : le rejet du plan de sauvetage risque d'entraîner la suppression de 214 emplois

Une majorité d'élus régionaux, 92 exactement, a décidé ce lundi de ne plus soutenir l'activité et le personnel d'Erai (Entreprise Rhône-Alpes international). Ainsi les élus des groupes UDC et apparentés, Europe Ecologie les Verts ( à l'exception d'une élue) et du FN ont rejeté le plan de sauvegarde qui passait par le vote d'une subvention de 4,7 millions d'euros permettant à l'agence pour le développment et l'innovation (Ardi) de reprendre une partie des activités et du personnel. Suite à ce vote, le tribunal de grande instance de Lyon qui avait placé Erai en redressement judiciaire en avril dernier devrait prononcer la liquidation de cette organisation créée par Alain Mérieux en 1987 et qui comptait 214 salariés (y compris les salariés portés).

Le débat de près de quatre heures qui a précédé ce vote a surtout porté sur la part de responsabilité de l'exécutif quant aux difficultés de gestion affichant aujourd'hui un passif de près de 8 millions d'euros. Cependant, Jean-Louis Gagnaire, vice président des affaires économiques a maintenu sa proposition de plan qui permettait de reprendre 143 contrats sur 214 grâce à un transfert via l'Ardi. En vain malgré le risque de casse sociale avéré.

A l'issue du scrutin, une partie du personnel d'Erai a manifesté son vif mécontentement en interpellant les élus dans l'hémicycle de l'assemblée régionale.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 08:15

"Support Women Filmmakers", une campagne d'ampleur mondiale profitera du Festival de Cannes pour soutenir et mettre en avant les réalisatrices.

Cette année encore, et même plus que les précédentes, la question de la place des femmes dans le cinéma se posera durant le 68ème Festival de Cannes. Et sa résonance sera internationale. Mercredi 13 mai, pour l'ouverture du Festival international du film, une coalition d'associations et de personnalités lancera « Support Women Filmmakers ». Une vaste campagne de « soutien aux réalisatrices », pour pointer du doigt leur mise à l'écart récurrente, « pour l'égalité et la reconnaissance » des femmes de cinéma. Durant le Festival, la campagne se fera entendre via le mot-clé #SeeHerNow.

Fondatrice du site Women in Hollywood, et artisane de ce mouvement, Melissa Silverstein (qui se rend à Cannes cette année) en explique les raisons sur son site. Certes, le Festival semble avoir fait quelques progrès cette année. Comme le lancement du programme Women in Motion (Voir : Le Festival de Cannes va s'interroger sur "les femmes et l’industrie du cinéma") ou, pour la première fois depuis 1987, la projection en ouverture d'un film réalisé par une femme (La Tête Haute d'Emmanuelle Bercot).

« Pour autant, il semble y avoir comme une porte bien fermée qui maintient les femmes à l'écart de la compétition officielle », insiste Melissa Silverstein, en publiant une infographie (voir plus bas) montrant qu'en 11 ans seuls 9% des films en lice pour la Palme d'or étaient réalisés par des femmes (20 sur 223).

L'association française Le Deuxième Regard, partenaire de la campagne, étudie également la présence des réalisatrices dans les différents festivals, en France et à l'international. De quoi constater que Cannes est effectivement l'un des plus mâles.

Particulièrement médiatisé, le Festival de Cannes « éclaire une situation globale qui continue à peser sur les réalisatrices : plus il est question de prestige et d'argent, moins on les voit. Cela doit changer », conclut Melissa Silverstein.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 08:10

Quand Jean d’Ormesson, dans Le Figaro, critique la réforme des collèges, il s’adresse au président de la République, sommé de recadrer sa ministre, « dédaigneuse ingénue »

L’Histoire de France est jalonnée de réformes de l’Éducation, souvent avortées, parfois partiellement appliquées. Jamais consensuelles. Mais jusqu'ici les critiques visaient directement le ministre de l’Education nationale qui avait toujours été un homme… jusqu’à ce que Najat Vallaud-Belkacem soit nommée à ce poste. Et là, terminé !

Pour dire tout le mal qu’il pense de la réforme, l’écrivain Jean d’Ormesson, chroniqueur au Figaro, adresse son billet, non pas à la ministre mais à François Hollande, dans une « lettre ouverte au président de la République et aux "Attila" de l'éducation » publiée le 9 mai.

Dans la pensée de l’Immortel, la ministre n’est qu’un pantin. « Voilà que votre ministre de l'Éducation nationale se propose de faire adopter une réforme des programmes scolaires », écrit-il. Et très vite, il s’éloigne du fond de la réforme pour exprimer quelques fantasmes : « Cette réforme, la ministre la défend avec sa grâce et son sourire habituels et avec une sûreté d'elle et une hauteur mutine dignes d'une meilleure cause ». Et de poursuivre, au cas où il ne se serait pas assez éloigné de son sujet : « Peut-être vous souvenez-vous, Monsieur le Président, de Jennifer Jones dans La Folle Ingénue? En hommage sans doute au cher et grand Lubitsch, Mme Najat Vallaud-Belkacem semble aspirer à jouer le rôle d'une Dédaigneuse Ingénue. »

Critiquer une personne pour ce qu’elle est et non pour ce qu’elle fait, c’est le B.A. BA du sexisme. Une façon bien pathétique de tenir les femmes à l’écart des décisions politiques. L’écrivain parle d’homme à homme avec le président de la République, il ne s’adresse pas à la ministre, tout juste se sert-il d’elle pour étaler son érudition et exprimer de vieux fantasmes dans une sorte de complicité virile qu’il voudrait établir avec le présiden

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 18:31

Pour comprendre la réforme régionale aller sur http://cafe-geo.net/comprendre-la-reforme-regionale-en-france/ . Petite vidéo de moins de 5 minutes.

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 09:49

Universités : 1000 emplois créés grâce à une trésorerie gérée différemment

Comme les entreprises, les Universités constituent des réserves de trésorerie, appelées « fonds de roulement ». Des études des Inspections générales des Finances et de l’Education nationale - Recherche ont montré que sur un total de 1,5 milliards d'euros mis en réserve, l'ensemble des Universités françaises avaient besoin de 1,1 milliard réellement, le reste (400 millions) pouvant être considéré comme une « cagnotte ». C'est pourquoi l'Etat a décidé, lors de la loi de finances pour 2015, de redéployer 100 millions sur 400. Grâce à cette gestion plus fine, dans un contexte budgétaire contraint, cette décision va permettre de créer non seulement 1000 nouveaux emplois cette année, mais aussi de financer des améliorations pour les agents de catégorie B et C et de payer les inscriptions dont les étudiants boursiers sont exonérés, notamment.

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 09:47

« La loi Fioraso de 2013 sur l'enseignement supérieur a prévu la parité femmes - hommes dans les comités académiques, organes des universités qui décident du recrutement et de la promotion des maîtres de conférence.

La Conférence des Présidents d'Université contestait cette mesure : selon elle, le fait que des hommes doivent laisser leurs places à des femmes serait une rupture du principe constitutionnel d'égalité... Même si 48% des doctorant-e-s sont des femmes, seulement 42% des maîtres de conférences et 22% des professeur-e-s sont des femmes. Vendredi dernier, le Conseil constitutionnel a dit que l'obligation de parité femmes – hommes dans les comités académiques est bien conforme à la Constitution : la parité sera enfin une réalité à l'Université. »

Catherine Coutelle

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 10:03

are3

La finale de la Ligue des Champions féminine, que jouera le PSG, sera diffusée sur France 2, une première. Mais la qualification des Parisiennes n'a pas les honneurs de la une de L'Equipe.

Grande première pour les footballeuses Parisiennes. Les joueuses du PSG se sont qualifiées dimanche 26 avril pour la finale de la Ligue des Champions. Cette qualification historique pour le club n'est pas passée complètement inaperçue dans la presse. Mais c'est toujours le service minimum. Pas un mot à la une de L'Equipe. Le quotidien sportif préfère consacrer deux titres de sa une au championnat de Ligue 1 (voir ci-contre). Et si Le Parisien évoque évoque le PSG à la une... c'est pour se demander si le club ne risque pas de devoir abandonner le terme « Saint-Germain ».

Malgré tout, cette finale de Ligue des Champions, le 14 mai à Berlin, marquera un cap pour la médiatisation du sport féminin en France : le match sera en effet diffusé sur France 2 – en plus d'Eurosport, chaîne payante et diffuseur habituel de la compétition. Un match de football féminin sur une grande chaîne du service public, ce sera une première, signe d'une lente avancée ces 5 dernières années.

En 2010, la première finale d'une équipe féminine française en Ligue des Champions – perdue par Lyon – n'avait pas été diffusée sur une chaîne française. L'année suivante, la première victoire des Lyonnaises (titrées en 2011 et 2012) pouvait être suivie sur deux chaînes de la TNT, Eurosport et Direct 8. Ce qui valait à cette dernière un record d'audience, avec plus d'un million de téléspectateurs.

L'autre rendez-vous de l'année pour le football féminin, ce sera la Coupe du Monde, qui se déroulera au Canada du 6 juin au 5 juillet. C'est Eurosport qui a obtenu les droits de diffusion en France de l'ensemble des matchs de la compétition. Et les matchs de l'équipe de France seront diffusés en clair sur W9. Lors de la précédente Coupe du Monde, la demi-finale des Bleues, perdue contre les Etats-Unis, avait réuni près de 2,4 millions de téléspectateurs sur Direct 8. Ce qui aura longtemps été un record d’audience pour une chaîne de la TNT.

Basket masculin

Autre événement sportif du week-end qui souligne le traitement différencié du sport féminin : le titre européen des basketteurs de Nanterre. L'Equipe, là encore, souligne que Nanterre a conquis « ce trophée européen qui manquait au basket français depuis treize ans. » Comme si le « basket français » n'était que masculin, puisque cette affirmation passe sous silence le fait que les basketteuses de Villeneuve d'Ascq ont conquis un titre européen il y a seulement un mois (Voir : Villeneuve-d'Ascq, des basketteuses championnes d'Europe). Un traitement qui rappelle la façon dont la presse évoque régulièrement la « dernière victoire française à Roland-Garros (Voir : Exclusif : le dernier vainqueur français de Roland-Garros est une femme !).

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18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 10:36

nShe7

La parité femmes/hommes dans l'enseignement supérieur est encore loin d'être une évidence. Najat Vallaud-Belkacem l'a rappelé au congrès de l'UNEF. Au moment où la Conférence des présidents d'université conteste une règle de parité.

« L’enseignement supérieur ne peut rester en retrait des évolutions de la société en matière d’égalité femmes - hommes ». C'est l'un des points soulevés par la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, dans le discours qu'elle a tenu jeudi 9 avril devant le congrès du syndicat étudiant UNEF .

« Avec la loi du 22 juillet 2013, nous avons passé un premier cap pour que les femmes et les hommes participent ensemble à la gouvernance de nos établissements d’enseignement supérieur », a estimé la ministre, en avertissant aussitôt : « Nous ne pouvons pas nous résoudre à ce qu’avec seulement 6,5 % de femmes dirigeantes dans le supérieur, soit moitié moins que dans les autres pays de l'Union européenne, la France soit en fin de classement en matière d’accès des femmes aux responsabilités. » Et de conclure : « D’autres étapes sont à franchir. Vous pouvez compter sur moi pour nous y conduire ».

Règle de parité contestée

Mais l'actualité montre que les réticences subsistent. Comme le fait remarquer Le Monde, la Conférence des présidents d'université (CPU) a saisi le Conseil d'Etat pour contester une règle de parité inscrite dans la loi du 22 juillet 2013. L'affaire a été renvoyée au Conseil constitutionnel, qui l'a examinée mercredi 8 avril (voir la vidéo). Et doit rendre sa décision avant la fin du mois.

La loi fait entrer dans chaque université une mission "égalité entre les hommes et les femmes". Elle établit que pour les listes candidates à l'élection des conseils d’administration et des conseils académiques - les instances de gouvernance des établissements universitaires - respectent la parité (Voir : Parité : au tour de l'enseignement supérieur). Et ajoute une règle pour la composition du conseil académique quand il siège en conseil restreint - il s'agit alors de l'organe compétent pour l'examen des questions individuelles relatives au recrutement, à l'affectation et à la carrière des enseignants-chercheurs (autres que les professeurs d'université). Ce conseil restreint doit alors être composé à parité d'hommes et de femmes, dans des conditions précisées par décret.

« Pas un absolu à atteindre à n'importe quel prix »

C'est cette règle précise que dénonce la CPU, car elle implique un « tri » parmi des représentants déjà élus, dont les conditions auraient dû être précisées par la loi. La CPU se défend de vouloir s'en prendre à l'objectif de parité. Elle assure défendre l'égal accès des hommes et des femmes aux responsabilités. Mais cet objectif « n'est pas un absolu à atteindre à n'importe quel prix », a plaidé son avocat. En face, l'avocat de la défense a eu beau jeu de souligner la composition de la CPU : un trio masculin pour la diriger, et seulement 2 femmes dans son bureau de 17 membres. « Signe que les hautes instances du monde universitaire ont décidément du mal à se féminiser », notions nous alors (Voir : L'université reste une affaire d'hommes).

Seulement 6,5 % de directrices dans les établissements d’enseignement supérieur, la pire moyenne européenne : ce chiffre cité par Najat vallaud-Belkacem est issu d'une étude de la Commission européenne publiée en avril 2013. Prochain bilan dans un an. (Voir : "Plus on monte l'échelle académique, moins on trouve de femmes"). Le plafond de verre est solide : en Europe, les femmes représentent 33 % de la communauté des chercheurs, une proportion en légère hausse régulière. Mais elles ne sont que 20 % des professeurs titulaires de chaire, le poste d'enseignement le plus élevé. En France, la CPU elle-même notait en 2012 que « la plupart des présidents sont des professeurs d'université. Or parmi ces professeurs, on ne compte actuellement que 20% de femmes, pour 40% chez les maîtres de conférences »

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18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 10:34

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Comme prévu, le débat parlementaire sur le « binôme paritaire » a été l'occasion de dérapages misogynes.

Bingo ! On s'attendait à des échanges enflammés au Sénat à l'occasion de l'examen du texte instituant des binômes femme/homme dans les cantons pour l'élection des futurs conseillers départementaux.
(Lire : "Comment fera-t-on avec un candidat transsexuel ?")

Et d'entrée de jeu le débat a produit des échanges musclés. La parité est une « obsession sexuelle collective », a estimé le sénateur UMP Christophe Béchu. Un « gadget », renchérissait l'UDI Hervé Maurey. « Est-ce que la parité doit se mesurer au 50/50 ? » demandait même Béchu...

Tandis que l'UMP Bruno Sido préconisait de ne rendre cette mesure effective que le temps d'une mandature : «six ans après, on pouvait laisser le binôme mais en n'imposant plus la stricte parité puisque les femmes auront pu faire leurs preuves.»

La veille au soir, Christophe Béchu se fendait de cette histoire : « Soit cette scène dans un hôtel de New York. Une jeune femme aux formes avantageuses s’approche d’un buffet et avisant Albert Einstein lui déclare : "Ayons des enfants ensemble ! Imaginez qu’ils aient votre intelligence et ma beauté !" Einstein lui répond : "Et si c’était l’inverse ?" C’est à quoi revient le scrutin binominal ! » ("Exclamations et rires à droite", relate le compte-rendu des débats).

Paroxysme atteint quand la socialiste Laurence Rossignol a pris la parole et a déploré « un débat terriblement régressif ». Bruno Sido lâchait alors : « C'est qui cette nana ? ». Réplique immédiate de la sénatrice qui lui attribuait « la palme du misogyne beauf ».

Un peu plus tard, l'UMP Gérard Longuet jouait la carte de la bienveillance bonhomme en déclarant : « Nous savons, en province, que ce sont les femmes qui gèrent les maisons et les budgets et donnent les grandes directions.» (Le même, interpellé par La Barbe en 2008, se défendait ainsi d'être sexiste : « je suis marié avec une femme, ce qui est encore assez fréquent, j’ai quatre filles et une mère, et quand j’ai un chien, c’est une chienne ».)

Le Parti Socialiste n'a pas manqué cette occasion pour dénoncer dans un communiqué « un véritable festival de misogynie de la part des sénateurs UMP »... et pour ironiser : « Il est vrai que l’égalité entre les femmes et les hommes ne figure pas, et loin de là, dans les préoccupations de l’UMP comme en témoigne le nouvel organigramme de sa direction » (ce que nous relevions ici).

Evidemment, le débat n'a pas manqué non plus la référence à la bataille du « mariage pour tous ». Avec un jeu de miroir entre gauche et droite, dans l'hémicycle et jusque sur Twitter. « Curieux, au Sénat les socialistes se battent pour une stricte parité pour les cantonales mais pas pour mariage », tweetait ainsi le sénateur vendéen Bruno Retailleau. En miroir, Laurence Rossignol se fendait de ce tweet : « Le scrutin binominal, ça fait un papa et une maman pour chaque canton. Et pourtant la droite est contre ! »

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