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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 19:22

 

 

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs,

 

Le festival

A l’occasion de l’ouverture de cette 26 ème édition du Festival du 1er Film au nom du conseil Régional, je veux à la fois souligner l’originalité de ce festival, sa réussite et l’inscrire dans la politique régionale et nationale.

1. Le premier objectif de ce festival comme son titre l’indique, est de promouvoir des  réalisateurs et leur première œuvre non encore commercialisée.  Le festival d’Annonay remplit parfaitement son rôle puisque des films primés  en 2007 comme  « La part animale » de Sébastien Jaudeau, Mouth to mouth et l’Audition ont été programmés dans les salles dès 2008.

2. Ce festival n’est pas qu’un évènement ponctuel. Il anime notre territoire, non seulement pendant le temps fort d’une semaine intense, animée que beaucoup attendent, mais il se développe  tout au long de l’année par des actions de diffusion, d’animation et de formation autour du cinéma  entre autre dans le cadre des dispositifs régionaux Lycéens et apprentis au cinéma et la carte M’RA.. Fruit de ces actions et de la volonté des enseignants une option cinéma a  été ouverte l’an dernier au  lycée public Boissy d’Anglas .

Le festival c’est Annonay mais aussi Bourg Argental , St Julien Molin Molette et St Vallier.

 

 

 

Politique régionale

 Depuis  2004, la région présidée par JJ Queyranne,  affiche  clairement de ne plus reléguer la culture au second plan, même si ce n’est pas une compétence régionale obligatoire. Le budget global de la culture est, toutes directions confondues, de 60 millions d’euros et il a  doublé en quatre ans. L’aide à ce festival est maintenu à hauteur de 23 000 euros

La politique en faveur du cinéma et de l’audiovisuel a été la première politique culturelle revisitée en  2005. Il est vrai que la région a une longue  histoire avec le cinéma et qu’elle a le réseau de salles le plus dense de France.

4 axes :

Mettre nos dispositifs en adéquation avec les besoins d’une filière fortement pourvoyeuse d’emplois, axée autour de quatre pôles d’excellence en Rhône-Alpes : le cinéma à Lyon et Villeurbanne, le documentaire à Lussas en Ardèche, l’animation à Annecy et dans l’agglomération valentinoise. Deux pôles d’animation, un pôle cinéma, et un pôle documentaire, qui placent donc Rhône-Alpes dans le peloton de tête des régions française les mieux équipées et les plus reconnues sur le plan national et international dans le secteur de l’image.

Mettre  sur pied le cluster Imaginove, qui regroupe tous les professionnels régionaux du cinéma, de l’audiovisuel, de l’animation et du jeu vidéo, soit 650 entreprises en 2008.

Soutenir  la création : aides à la production de films de long métrage, via Rhône-Alpes Cinéma (qui coproduit une douzaine de films par an), avec une enveloppe de plus de 3 M€ chaque année,

Fonds de soutien à la création courts-métrages, aides à la production audiovisuelle, ou encore aides à l’écriture, avec une enveloppe de plus de 2 M€ chaque année (un budget multiplié par 5 en trois ans).

Soutenir la diffusion par des dispositifs en direction des salles indépendantes , particulièrement dans le passage au numérique qui nécessite 80 000 euros par cabine de projection.

L’avenir du cinéma est aussi assombri par la réforme de l’audiovisuel qui entraîne une baisse des budgets dévolus à la création, car les chaînes notamment publiques étaient les 1ers financeurs du cinéma français. Les premiers films étaient difficiles à financer, ils le seront davantage encore. Aussi votre festival s’avère –t-il encore plus précieux et exceptionnel.

Merci à l’équipe du festival menée par Gaêl Labanti, merci à la ville d’Annonay qui le reçoit, merci aux partenaires associatifs et privés  et au public qui j’en suis sure, sera  fidèle au rendez vous.  Bon festival et allons découvrir comme le disait Cocteau cette « écriture moderne dont l’encre est la lumière ». 

 

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