Un droit de moins en moins réel : l'IVG parent pauvre de l'hôpital

D'après le rapport de l'IGAS, l'accueil des mineures pose problème. Beaucoup de praticiens exigent encore l'accord des parents. Par ailleurs, les délais imposés aux femmes sont parfois trop longs : d'où les avortements à l'étranger. Et puis la restructuration hiospitalière aggrave encore le problème, à l'est de Paris notamment. La fermeture des centres IVG et leur transfert vont entraîner une diminution des prises en charge. La suppression de 2000 emplois dans l'Assistance Publique et les Hôpitaux de Paris toucheront les personnes les plus fragiles. Or la pratique de l'IVG étant mal rémunérée qui voudra encore l'assurer ? Je pense que l a stratégie du gouvernement est de "privatiser" cet acte. La Ville de Paris s'est engagée à faire plus de prévention en milieu scolaire et ouvert des centres de planification qui ont mis en place l'IVG médicamenteuse.

Le Nouvel Observateur

 » 20 février 2010