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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 22:38
L’horloge biologique masculine existe. «Libération» a rencontré quatre hommes, à différents âges de la vie, qui témoignent de leur envie d’enfant.Qui a osé dire que l’horloge biologique était uniquement une affaire de femmes ? Les hommes aussi ont leur mécanique interne, qui scande les temps de la vie. Et ça fait tic-tac dans la tête tout pareil. Bien sûr, l’horloge mâle ne se cale pas exactement sur une date limite d’utilisation. Quoique. Vu le succès international du Viagra, on se doute bien qu’il y a également au rayon hommes, et passé un certain âge, une activité génitale déclinante. L’andropause comme un équivalent de la ménopause ? La question fait débat entre médecins. «Oui, les hommes ressentent aussi l’horloge biologique», confirme Pierre Desvaux, un urologue qui assure une «grosse consultation» d’andrologie (le pendant masculin de la gynécologie) à l’hôpital Cochin, à Paris. «Mais leur conscience de cette horloge se situe surtout au niveau de la sexualité. A un moment donné, il leur faut remplacer la vigueur par l’expérience.» L’horloge masculine tourne elle aussi avec trois aiguilles : la grande pour la virilité ; la petite pour la paternité ; et la trotteuse pour la sexualité. Le remontoir ? C’est peut-être cette pression sociale, mêlée d’instinct animal, qui veut qu’un garçon devienne un jour homme et père pour perpétuer l’espèce. Certains choisissent de défier le temps, en devenant père à 67 ans, comme Montand. D’autres croient inverser le mouvement des aiguilles en choisissant sur le tard une compagne de trente-cinq ans de moins, comme Helmut Kohl. La mécanique reste la même : espérer, comme dans un mouvement perpétuel, reculer le moment de sonner le glas. Qui est à l’heure, qui est en retard, et quand tout cela devient-il urgent ?
Libération
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