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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 10:09

Une grande victoire : la parité sur les listes électorales est votée en Tunisie

Publié le 14 avril 2011 par Égalité

C’est une avancée majeure pour la participation des Tunisiennes à la vie politique. Le 11 avril, la Haute Instance chargée de préparer l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne le 24 juillet prochain a adopté à une très grande majorité l’article du code électoral concernant la parité sur les listes électorales. Grâce à ce vote, toutes les listes devront impérativement être paritaires et faire figurer en alternance des candidats hommes et femmes. L’article prévoit également que toute liste qui ne respecterait pas cette parité serait invalidée.

Sophie Bessis, secrétaire générale adjointe de la Fédération des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et membre de la Haute Instance pour la sauvegarde de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, jointe par téléphone se réjouit de cette décision : « Nous avons remporté une grande victoire. C’est une grande première dans le monde arabe et même ailleurs. Les femmes ont participé à la révolution, sur le même pied d’égalité, elles participeront désormais à forger l’avenir politique de la Tunisie. »
Pour elle, avec une forte représentation des femmes dans la prochaine Assemblée constituante, l’égalité totale des sexes pourrait être inscrite dans la nouvelle constitution du pays.

 
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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 10:03

Les partis préfèrent les pénalités à la parité

Publié le 12 avril 2011 par Égalité

Les élections cantonales viennent tout juste de se terminer que tout le monde a déjà en tête les échéances de 2012. C’est passer un peu vite sur les résultats, notamment en matière de parité.

Peut-être par routine ou par désintérêt, on ne s’émeut guère du peu de femmes candidates, puis d’élues.

Lors des élections cantonales de 1958, les femmes représentaient 0,7% des conseillères générales, 53 ans plus tard, le pourcentage dépasse à peine 10%. Pas de quoi rassurer quant à l’avenir de la parité lors des prochaines élections territoriales programmées pour 2014.

 

La réforme des collectivités territoriales aggrave les disparités

En 2011 comme en 2008, puisque la loi de 2007 impose que le suppléant soit du sexe opposé au candidat, les femmes sont surtout des suppléantes (76,8%).

S’il y a peu de candidates, il y a forcément peu d’élues. En 2008, elles étaient 13,4% de femmes à être élues conseillères générales, en 2011, elles sont 13,8% !

Comme en 2008, trois départements n’ont pas de conseillère générale : la Haute-Corse, les Deux-Sèvres et le Tarn-et-Garonne.

Et comme en 2008, elles ne sont que cinq femmes à avoir été élues présidentes d’un conseil général, toutes socialistes ou divers gauche.

A l’issue de ces dernières élections, les conseils généraux sont composés de 14% de femmes contre 48% de femmes pour les conseils régionaux. Au vu des chiffres mis en ligne par l’Observatoire de la parité, la réforme des collectivités territoriales laisse définitivement un goût amer.

 

Une retenue de 20 millions d’euros pour l’UMP

La loi adoptée à l’automne dernier repose en effet sur le même mode de scrutin que les élections cantonales : le scrutin uninominal à deux tours. Pour « atténuer » l’effet sur la parité, il a été prévu, sur le modèle des élections législatives, une « pénalité » pour non présentation de candidatures paritaires.

Au regard des résultats de ces mêmes pénalités sur le pourcentage de femmes à l’Assemblée nationale (18,5%), par exemple, les partis politiques ne seront-ils pas encore tentés de se priver d’une partie de la dotation publique plutôt que d’investir des femmes ? Pour l’UMP, pour l’ensemble de la treizième législature (2007-2012), cette retenue va s’élever à plus de 20 millions d’euros.

La volonté affichée des partis politiques en 2012 donnera le ton pour les élections suivantes. Mais doit-on se réjouir ou s’attrister que les motivations réelles des partis seront plutôt d’atténuer les effets de la loi du 31 janvier 2007, qui prévoit une augmentation de la retenue sur la dotation publique s’il n’y a pas autant de candidates que de candidats ?

Lina Costerros – EGALITE

 
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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 18:51
Publié le 6 avril 2011 par Égalité
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Les premiers résultats du recensement national de l’Inde, qui viennent de paraître, ont confirmé les craintes : le déséquilibre chronique entre les sexes s’est aggravé en dix ans.


Entre 0 et 6 ans, le ratio est ainsi passé de 927 filles pour 1 000 garçons en 2001, à 914 pour 1 000. En d’autres termes, il naît de moins en moins de petites filles en Inde.

Ce pays de 1,21 milliard d’habitants, connaît, comme le reste de l’Asie, une préférence ancestrale pour les garçons, traditionnels héritiers du nom et du patrimoine de la famille. En Inde, cette préférence est surtout sous-tendue par la dot que doivent verser les parents d’une fille au mariage de celle-ci. Interdite depuis 1961, la dot reste pourtant largement pratiquée et prend même depuis deux décennies des proportions faramineuses : les parents de la mariée doivent maintenant offrir à la future belle-famille bijoux, argent, télévision, climatiseur, scooter, voiture… de quoi engloutir les économies de toute une vie.

 

Cette charge financière fait de la venue au monde d’une fille un fardeau jugé inacceptable par les couples et beaucoup préfèrent avoir des fils, ce qui leur permet de toucher une dot au mariage de celui-ci, et de garder le patrimoine dans la famille. La maîtrise accrue de la fécondité accentue cette préférence : quitte à avoir moins d’enfants, autant être sûr de n’avoir que des garçons. L’accès à l’échographie et à l’avortement étant facile, il est donc devenu courant en Inde d’éliminer les fœtus féminins avant la naissance.

 

Un rejet des filles plus fort dans les classes moyennes émergentes

Les avortements basés sur le sexe du bébé sont certes interdits, mais la pression sociale exercée sur les femmes pour engendrer des garçons est la plus forte, et les familles trouvent des alliées objectives dans les milliers de cliniques privées qui ont fait de l’avortement sélectif une activité fort lucrative.

 

On pourra toujours dénoncer une pratique obscurantiste, liée à la pauvreté et à l’ignorance. Mais il n’en est rien. La sociologie de l’élimination prénatale montre qu’elle est plus élevée dans les régions riches (Punjab, Haryana, Delhi, Maharashtra…) que dans les régions pauvres, plus élevée dans les villes que dans les campagnes, plus élevée dans la classe moyenne que parmi les classes populaires et plus élevée dans les hautes castes que parmi les basses castes. En un mot, le rejet des filles est plus important parmi les classes moyennes émergentes, ces groupes sociaux urbains, éduqués et tournés vers le monde, qui bénéficient à plein du développement économique, mais qui pratiquent aussi les dots les plus élevées.

Et c’est bien là que se situe le paradoxe. Qui a dit que le développement et l’éducation améliorent toujours le sort des femmes ?  L’Inde n’a jamais été atteint un tel niveau d’éducation – le taux d’alphabétisation est passé de 64% à 74% de la population en dix ans – et de prospérité économique, et jamais les filles n’ont autant été éliminées.

 

La dot répond aux aspirations matérialistes croissantes

Les résultats du recensement sont d’autant plus décevants que gouvernement et ONG ont multiplié les campagnes de sensibilisation pour lutter contre l’élimination des filles. Mais ces campagnes ne semblent pas avoir été suffisantes pour faire évoluer les mentalités, les familles ne voyant pas plus loin que l’horizon de leur propre budget. De même que semblent avoir échoué les mesures d’encouragement à avoir des filles : dans la plupart des Etats de l’Inde, les naissances de filles sont soutenues financièrement par les pouvoirs publics, mais ces incentives ne suffisent pas à compenser le coût croissant de la dot.

 

Miser sur une interdiction réelle de la dot semble à l’heure actuelle une utopie : elle est quasi généralisée et répond trop aux aspirations matérialistes croissantes de la société indienne. Mais il paraît plus raisonnable, à terme, d’espérer un changement progressif des mentalités grâce à la montée des femmes dans la sphère du travail. Un jour viendra où leur activité et leur autonomie financière auront définitivement prouvé à la société qu’elles valent autant que les hommes. Ce jour-là, il naîtra peut-être autant de filles que de garçons en Inde et dans le reste de l’Asie (Chine, Taïwan, Pakistan, Népal, Bangladesh, Vietnam…). Sur ce continent, 168 millions de femmes sont déjà « manquantes », faute, pour la plupart, d’avoir pu naître.

Bénédicte Manier
Jounaliste à l’AFP et auteure de Quand les femmes auront disparu. L’élimination des filles en Inde et en Asie, éditions La Découverte, 2006.

 
 
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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 10:16
Publié le 31 mars 2011 par Égalité
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Entretien avec François Fatoux, délégué général de l’Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (Orse), une association qui regroupe essentiellement des grandes entreprises (*).

L’Orse travaille depuis 2004 sur les questions d’égalité professionnelle et plaide pour l’implication des hommes dans ces processus. Il a notamment publié en mars dernier l’étude « La place des hommes dans les accords d’entreprise sur l’égalité professionnelle ».

 

Pourquoi avoir choisi d’impliquer les hommes dans les politiques d’égalité professionnelle alors que ce sont les femmes qui sont victimes d’inégalités ?

Lorsque l’on parle d’égalité professionnelle, on en vient vite à la problématique de la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle. Car les inégalités entre les hommes et les femmes en matière de répartition des tâches domestiques et familiales sont une des causes principales des discriminations au travail.
Or, nous avons constaté qu’il est toujours question d’aider les femmes à « concilier » leur vies professionnelle et personnelle. De même, les dispositifs mis en place – congé parental, aménagement des horaires – sont essentiellement utilisés par ces dernières. Nous pensons que la conciliation doit aussi être une question adressée aux hommes.

 

Mais quels intérêts les hommes peuvent trouver dans cette implication, alors qu’ils sont en position de domination ?

Tout d’abord, il existe une demande d’une nouvelle génération de jeunes hommes qui souhaitent s’investir davantage dans leur vie extra-professionnelle et familiale. Mais ces aspirations ne trouvent pas d’échos chez des patrons plus âgés qui ont sacrifié leur vie personnelle au travail.
De plus, la société véhicule encore l’image de « monsieur Gagne-pain », comme pourvoyeur des principaux revenus du foyer. La domination masculine s’impose aussi aux hommes. Il faut donc à la fois répondre aux attentes de ces nouvelles générations, mais aussi pointer le manque d’implication des hommes dans la sphère familiale. Les politiques d’égalité peuvent être bénéfiques pour les femmes comme pour les hommes. Ce n’est pas un jeu à somme nulle.

 

Et quel intérêt les entreprises peuvent y trouver ?

Un salarié qui a une vie extra-professionnelle épanouissante peut être très performant. Il faut casser la culture française du présentéisme. On pourrait rétorquer que l’entreprise n’a pas à interférer dans la vie privée de ses salariés et que les politiques d’égalité sont une nouvelle forme de paternalisme. Pour échapper à ce travers, il faut traiter cette question par le dialogue social qui crée les conditions d’une confrontation positive entre acteurs sociaux. Ce qui n’est pas forcément évident car certains syndicalistes peuvent y être réticents, notamment lorsqu’il s’agit d’hommes de la cinquantaine ne se sentant pas concernés par ces enjeux.

 

Comment faire concrètement pour impliquer les hommes ?

L’Orse accompagne ses entreprises adhérentes dans leurs démarches, en mettant en avant les pratiques exemplaires. Une des mesures les plus courantes est le maintien du salaire lors du congé de paternité. Aujourd’hui, 63 % des accords sur l’égalité professionnelle prévoient ce maintien, contre 20 % en 2004.
Les pouvoirs publics peuvent aussi agir, par exemple en rendant le congé de paternité obligatoire. Des propositions ont été faites récemment dans ce sens, par Laurence Parisot, présidente du Medef, et par la CFE-CGC. La CFDT, plaide quant à elle pour un congé de deux mois obligatoire.

 

N’y a-t-il pas une limite à cette approche de l’implication des hommes ?

Certains organismes, comme le Conseil du statut de la femme au Québec, qui a publié un rapport ( http://www.csf.gouv.qc.ca/modules/fichierspublications/fichier-32-1280.pdf) sur le sujet, rappellent les précautions à prendre. Les politiques d’égalité professionnelle par l’implication des hommes ne doivent pas se substituer aux politiques traditionnelles comme celles concernant l’égalité salariale ou la remise en cause du plafond de verre. De la même manière les budgets publics doivent rester orientés vers des actions ciblées en direction des femmes. Mais cela permet tout de même d’élargir le débat car l’adhésion des hommes aux politiques d’égalité n’est pas encore acquise. Aujourd’hui, l’implication des hommes et la répartition des tâches domestiques deviennent un sujet de discussion publique. Et cela va dans le bon sens. On pourrait imaginer que dans quelques années, un homme qui ne prend pas son congé de paternité n’est pas un bon salarié.

 

Propos recueillis par Claire Alet – EGALITE

(*) L’Orse est une association qui regroupe essentiellement des grandes entreprises (Accor, Carrefour, L’Oréal…), des banques, des investisseurs, et trois organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC et CGT).

Pour en savoir plus :

Télécharger l’étude « La place des hommes dans les accords d’entreprise sur l’égalité professionnelle » 

Voir tous les accords publics, de branche et d’entreprise, sur l’égalité professionnelle 

Télécharger le rapport du Conseil du statut de la femme québécois 


 POUR LES ARTICLES CITES, VOIR SITE http://www.egalite-infos.fr
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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 10:08
Publié le 29 mars 2011 par Égalitéle site à mettre dans vos FAVORIS!
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Elles ont baptisé leur projet What Women Wish (ce que veulent les femmes). Pas pour répondre à la question que soi-disant tous les hommes se posent. Mais parce qu’en abrégé ça devient : WWW.  Zélie Verdeau et Fanny Le Gallou sont parties faire le tour du monde – ou presque – notamment pour former les femmes aux nouvelles technologies de l’information (TIC).

 

Leur métier c’est la communication et notamment les technologies de l’information autrement dit les TIC. Zélie la Vendéenne et Fanny la Bretonne se sont rencontrées voilà dix ans sur les bancs de l’université de Rennes en IUP information et communication. Quelques années plus tard elles se retrouvent. L’une rentre de cinq ans passés en Martinique, l’autre s’est installée à Paris après un séjour à Berlin. Tout naturellement, elles parlent voyages et commencent à rêver d’un tour du monde à deux.

« On s’est dit on a trente ans, une carrière professionnelle, donc si on quitte nos emplois ce n’est pas juste pour faire un tour du monde, raconte Zélie dans un café parisien. On a eu envie de construire quelque chose avec nos compétences, que ça puisse servir aux populations locales et aussi nous servir à notre retour. »


Elles ont mis six mois pour définir leur projet. Pour elles, deux conditions s’imposaient : que se soit un projet à destination des femmes ; qu’il concerne les nouvelles technologies. Nous étions en mai 2009, les deux jeunes femmes se donnent alors deux ans pour être prêtes à partir.

 

Observer, rencontrer, former

Les délais sont respectés avec même un peu d’avance. Le 9 mars 2011, Zélie et Fanny montent dans l’avion qui les emmène vers Beyrouth. Le Liban est la première étape d’un voyage de onze mois à travers une quinzaine de pays du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie.

Onze mois pour « observer et rencontrer », écrivent-elles sur leur site. Onze mois pour étudier l’impact des technologies sur la vie des femmes et les accompagner dans leurs besoins. Selon les pays, Zélie et Fanny se feront tour à tour formatrices, conseillères techniques ou journalistes. L’une est photographe, l’autre s’est formée à la vidéo pour préparer ce voyage. Elles rapporteront des mots, des images, de nombreux visages de femmes qu’elles souhaitent ensuite partager à Rennes et à Paris notamment lors d’expositions, de conférences… « Pourquoi ne pas écrire un bouquin aussi », imagine Zélie. Elle sait qu’il est important de penser déjà au retour.

 

Le programme est bien chargé et les rendez-vous fixés en Chine, au Japon ou au Moyen-Orient même si les voyageuses comptent aussi sur les rencontres imprévues avec des femmes prêtes à témoigner.

Les formations, quant à elles, seront dispensées dans des écoles ou des associations de femmes au Bénin, au Mali, en Palestine, en Inde et au Népal. Et seront adaptées aux besoins précis de chaque public.

Au Népal, Zélie et Fanny sont en lien avec une association d’aide aux victimes d’exploitation sexuelle. Le but est de permettre à ces femmes de retrouver une vie et un emploi décents. Avec une formation et un équipement informatiques elles pourront accéder aux informations concernant leurs droits, les réseaux d’aide existants et les démarches qu’elles doivent entreprendre.

 

Une aventure devenue collective

Cette aventure débutée à deux est devenue une belle histoire collective. Pour monter leur projets les filles ont eu besoin rapidement d’être soutenues, et des amies les ont rejointes au sein de l’association What Women Wish.

Durant leur voyage, Soazig, Marie, Amélie et les autres vont poursuivre leur travail de communication, mettre jour le site Internet et la page Facebook qui permettront de rester en contact avec les voyageuses, assurer l’intendance technique…

Et l’aventure n’est pas prête de s’arrêter. En effet, la formation des femmes béninoises ou népalaises aux nouvelles technologies ne peut avoir de sens que si elles ont ensuite les moyens de valoriser leurs compétences. Pour ça, WWW souhaite permettre la mise en place de salles d’informatique ou l’envoi de matériel sur place. Au collège de Cotonou au Bénin les 150 élèves ne disposent actuellement que de deux ordinateurs ! Une collecte sera organisée en avril en France.

 

Geneviève Roy – EGALITE

Pour en savoir plus et pour suivre le voyage de Zélie et Fanny mais aussi pour participer aux collectes de matériel : www.whatwomenwish.fr

 

 
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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 18:56

Nous signalions dans la synthèse du 10 mars dernier la sortie de l’ouvrage « Les Femmes en Ile-de-France, Regards sur l’égalité entre les femmes et les hommes ». Pour préciser notre mention un peu rapide, « ouvrage collectif », notons qu’il a été réalisé avec l’expertise de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU Ile-de-France) et le soutien du Fonds social européen, et qu’il est le résultat d’un travail collectif souhaité par la Préfecture de la région d’Ile-de-France (Délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité), la Préfecture de Paris, le Conseil régional d’Ile-de-France, et l’Union régionale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles. Selon le communiqué de presse diffusé le 2 mars à l’occasion de sa parution, l’ouvrage a été « imprimé à 7500 exemplaires » et « sera largement diffusé ». Il « permettra à toutes celles et à tous ceux qui sont sur le terrain de mieux évaluer les discriminations de genre, comprendre les évolutions récentes, pointer les avancées réalisées et dénoncer les inégalités persistantes ».

Synthèse de l’actualité – Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes - 23/03/2011

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 18:52

 

De nouvelles études l’attestent : faire l’amour régulièrement protège hommes et femmes de certaines maladies. Et non des moindres.Le sexe, en effet, freine l’apparition de nombreuses maladies, comme le cancer ou les maladies cardio-vasculaires. L’hormone de l’amour protège les femmes du cancer du sein. Concernant les femmes, c’est l’ocytocine qui joue un rôle clé. ’ocytocine qui est libérée lors des rapports sexuels a un effet protecteur contre le cancer du sein ».

 

Chez les hommes, des rapports fréquents éloignent le cancer de la prostate. Du côté de ces messieurs, une étude américaine réalisée sur 30000 hommes conclut que l’éjaculation fréquente protège l’homme du cancer de la prostate.

 

Pour eux comme pour elles, faire trois fois l’amour par semaine fait gagner dix ans d’espérance de vie.


Le Parisien » 14 mars 2011

 

http://www.leparisien.fr/societe/faire-l-amour-augmente-notre-esperance-de-vie-1 4-03-2011-1357455.php

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 18:45

 

Le Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français (CNGOF), a lancé le lundi 21 février 2011 un Appel National à la vigilance concernant la révision des lois de bioéthique concernant le diagnostic prénatal...mardi 16 février 2011, L’Assemblée Nationale a adopté, en première lecture, le projet de loi révisant les lois de bioéthique. la modification apportée à l’article 9, concernant le diagnostic prénatal et les examens de biologie médicale et d’imagerie - l’échographie obstétricale et foetale en tout premier plan - s’avère contraire au droit d’information du patient.

 

L’article 9, alinéa II, stipule que «les examens de biologie médicale et d’imagerie permettant d’évaluer le risque que l’embryon ou le foetus présente une affection susceptible de modifier le déroulement ou le suivi de la grossesse, sont proposés, lorsque les conditions médicales le nécessitent, à toute femme enceinte au cours d’une consultation médicale». Ainsi, ont été ajoutés 6 mots d’une importance capitale, selon les professionnels : «lorsque les conditions médicales le nécessitent». Une «nuance» en totale contradiction avec le Code de la Santé publique et les recommandations de la Haute Autorité de Santé d’une part, et l’avis même du Gouvernement d’autre part.

 

Avec cette modification importante de l’article 9, deux principes éthiques de base ne sont plus respectés : le principe de justice (l’égalité de traitement dans l’accès au dépistage n’est plus garantie) et le respect de l’autonomie (c’est le médecin qui choisit en lieu et place du patient).


Côté Mômes » 10 mars 2011


http://www.cote-momes.com/fil-d-infos/revision-des-lois-de-bioethique-le-diagnos tic-prenatal-en-danger-c3939.html

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 18:42

 

Plus de 80% des élèves punis au collège sont des garçons. Pourquoi ? Par quel processus ? Avec quels effets ? Sylvie Ayral a été institutrice pendant quinze ans en milieu rural, elle est aujourd’hui professeur d’espagnol dans un collège et docteur en sciences de l’éducation. Elle a enquêté dans cinq collèges de Gironde aux profils variés : rural, ZEP, périurbain plutôt favorisé, défavorisé du centre-ville avec de nombreux élèves issus de l’immigration et, enfin, un établissement privé à fort taux de réussite scolaire. Elle y a épluché les registres et plus de 5 842 sanctions pour arriver à ces chiffres édifiants : 83% des punitions pour indiscipline sont le fait de garçons, et 91% quand il s’agit d’atteinte aux biens et aux personnes. Plus la transgression est grave, plus les garçons sont représentés. Dans un livre percutant, intitulé la Fabrique des garçons, Sylvie Ayral montre comment, loin d’atteindre leurs objectifs, les punitions sont contre-productives. Et renforcent les identités de genre et la domination masculine.

 

Libération » 11 mars 2011

 

 

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 18:40

 

En 1999, après des décennies de légalisation de facto, le gouvernement suédois a criminalisé l’achat de sexe - mais non sa vente - et multiplié les services sociaux rendus aux femmes prostituées. Cette approche, connue sous le nom du modèle suédois ou nordique, est à deux volets : la police cible les clients et les proxénètes, tandis que des travailleuses sociales aident les femmes qui le souhaitent à sortir de l’industrie de la prostitution. Dans les années suivantes, le nombre de femmes prostituées en Suède a chuté de façon spectaculaire, passant de 3000, selon une évaluation gouvernementale de 1995, à environ 600 en 2008. Le succès de la Suède a engendré des lois semblables dans la Norvège et l’Islande voisines.

 

Sisyphe » mars 2011

 

http://sisyphe.org/spip.php?article3810

 

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