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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:09
Taoudeni_Basin_Map.gifLes mercenaires de Kadhafi ? En grande partie des milliers de jeunes Touareg, recrutés pour apporter leur soutien au  dirigeant libyen et combattre le mouvement populaire de contestations en Libye, si l'on en croit la presse. Une situation qui inquiète grandement le Mali, lequel redoute des répercutions dans la région, et plus particulièrement au Sahel, lequel pourrait devenir prochainement - hasard de calendrier ? - un nouvel eldorado pétrolier.
Parmi ces jeunes figurent en effet des anciens rebelles réfugiés dans le Sud-libyen à Sebah et Oubari depuis plusieurs années. D'après RFI, les troupes du général Ali Kana, un touareg responsable des garnisons du Sud, constitueraient ainsi la garde rapprochée de Kadhafi, ses troupes constituant même la base arrière militaire stratégique de Kadhafi. Précisons que ces populations nomades originaires du Mali, du Niger, et de l'Algérie ont, depuis les années 80, trouvé refuge auprès du dirigeant libyen lui promettant de sécuriser le Sud-Soudan, en échange de sa protection. Mais désormais leur présence auprès du Colonel Kadhafi et le soutien qu'ils lui apportent provoquent l'inquiétude des élus du nord du Mali, lesquels redoutent des répercutions dans la sous région. «Nous sommes à plus d'un titre très inquiets. Ces jeunes sont en train de monter massivement (en Libye). C'est très dangereux pour nous, que Kadhafi résiste ou qu'il tombe, il y aura un impact dans notre région », a ainsi déclaré Abdou Salam Ag Assalat, président de l'Assemblée régionale de Kidal. « Tout ça me fait peur, vraiment, car un jour ils vont revenir avec les mêmes armes pour déstabiliser le Sahel » a-t-il ajouté. Situation d'autant plus inquiétante que Mouammar Kadhafi pourrait être également tenté - la manne pétrolière aidant - de recruter auprès des jeunes Touaregs du Mali et du Niger. Ses relais seraient pour le moins « efficaces » puisque d'anciens chefs rebelles, comme Aghali Alambo l'ancien patron controversé du MNJ au Niger, sont à Tripoli.
sahel-aqmi.jpgA Bamako et à Niamey, des élus et des responsables politiques craignent d'ores et déjà que la chute de Kadhafi provoque un reflux massif de réfugiés touaregs dans une région du Sahel déjà très fragile, une situation qui pourrait conduire à une déstabilisation de la région ... Et ce, alors même - mais est-ce un simple hasard ? - que le Sahel pourrait prochainement devenir un nouvel eldorado pétrolier. En effet, à la mi-février, la presse algérienne indiquait que le groupe français Total et le groupe énergétique national algérien Sonatrach avaient dans leurs besaces plusieurs projets au Sahel. L'essentiel semblant être pour les deux groupes de « rafler » le plus de projets possibles, au Mali et au Niger. Les récentes découvertes de richesses minières, dans le bassin de Taoudéni, large de 1,5 million de kilomètres carrés, partagé entre le Mali, l'Algérie, la Mauritanie et le Niger, provoquent désormais un vif intérêt pour cette région. Jean François Arrighi de Casanova, directeur Afrique du Nord de Total a ainsi fait état d'immenses découvertes gazières dans le secteur, freinant la progression du puits vers la zone pétrolière, en Mauritanie  et le conduisant même à parler « d'un nouvel Eldorado». A travers sa filiale internationale Sipex, Sonatrach a par ailleurs obtenu récemment l'approbation du ministère des Mines nigérien pour procéder à des forages expérimentaux. Pour rappel, la Sipex est présente au Niger depuis 2005, plus précisément au périmètre de Kafra, situé à la frontière algéro-nigérienne. Fin 2009, Sipex a obtenu une prolongation d'un an de la première période d'exploration, arguant d'une situation politique difficile dans le pays. Au Mali, la filiale de Sonatrach présente depuis 2007, a acquis une prolongation de deux ans, émanant du ministère malien des Mines, pour la première phase d'exploration qui prendra fin en 2013. Sources : AFP, RFI, Presse algérienne

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:04
Ces mercenaires africains qui sèment la terreur en Libye
Mouammar Kadhafi les engage à prix d’or pour protéger son régime

 

 

Venus pour beaucoup d’Afrique noire, des mercenaires à la solde de Mouammar Kadhafi sont payés pour mâter le soulèvement qui secoue le pays depuis plusieurs semaines. Ils participent à la sanglante répression organisée par le pouvoir libyen. Une situation qui se retourne contre les travailleurs immigrés vivant dans le pays, victimes de la vengeance des insurgés qui les confondent avec les tueurs.

Ils seraient des milliers en Libye dans le seul but de tuer. Appelés en renfort par le colonel Mouammar Kadhafi pour mettre un terme à la révolte contre son régime, ces mercenaires participent à la sanglante répression qui aurait fait à ce jour plus de 6000 morts, selon la Ligue libyenne des droits de l’homme. Originaires, entre autres, du Tchad, de Mauritanie, du Soudan, de Somalie, du Zimbabwe ou encore du Liberia, il s’agirait pour la plupart d’anciens combattants de rebellions africaines financées par le « Guide » dès son arrivée au pouvoir en 1969. Des Kényans, Ethiopiens et Burkinabès feraient également partie de leurs contingents. Leur nombre est estimé à 6000 par la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), d’autres comme l’ONG Human Rights Solidarity l’évalue à 30000.

Des centaines de jeunes Touaregs venant du Mali et du Niger seraient aussi dans leurs rangs, selon des élus du nord du Mali. « Nous sommes à plus d’un titre très inquiets », a déclaré cette semaine Abdou Salam Ag Assalat, président de l’assemblée régionale de Kidal. « Ces jeunes sont en train de monter massivement en Libye. C’est très dangereux pour nous, car que Kadhafi résiste où qu’il tombe, il y aura un impact pour notre région », a-t-il ajouté.

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 21:33
Egalité hommes-femmes d'un rapport l'autre : entretien avec Brigitte Grésy

Après son rapport remarqué sur l'égalité professionnelle, remis en juillet 2009, Brigitte Grésy devra rendre en juin prochain un rapport sur « la participation des hommes aux responsabilités parentales ». Le tout destiné à alimenter la concertation avec les partenaires sociaux sur l'égalité hommes-femmes, qui se tiendra précisément en juin. Brigitte Grésy est chargée d'étudier « notamment les dispositifs pouvant inciter les pères à prendre un congé parental en France et dans les pays où les entreprises et les partenaires sociaux se sont engagés sur cette question. » Elle devra remettre ses conclusions à Roselyne Bachelot au mois de juin prochain. Car, dans le même temps, le ministère engagera « une concertation avec les partenaires sociaux sur l’égalité professionnelle, la mixité des emplois et le temps partiel des femmes. »
Les nouvelles news
 » 16 février 2011
Femme > Egalité > Egalité professionnelle > France
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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 11:37
Un touareg photographié à Ghadames en Libye, le 1er avril 2000.
Un touareg photographié à Ghadames en Libye, le 1er avril 2000.

La présence massive de Touaregs en Libye, aux côtés du colonel Kadhafi, pose un vrai problème sous-régional. Ces populations nomades originaires du Niger, du Mali et de l'Algérie ont trouvé refuge depuis des années dans le Sud libyen à Sebah et Oubari. Mais aujourd'hui, cette présence en Libye et ce soutien apporté au numéro un libyen posent un problème de taille à toute la sous-région.

Les Touaregs seraient-ils les obligés de Kadhafi ? Dans les années 80, le guide libyen a passé un accord avec les réfugiés touaregs maliens et nigériens : j'assure votre protection moyennant quoi vous sécurisez le Sud libyen.

Aujourd'hui, les Touaregs sont des milliers à servir le guide dans son armée régulière. Selon un Libyen, les Touaregs constituent même la garde rapprochée de Kadhafi. Ainsi, c'est un Touareg, le général Ali Kana qui est le responsable des garnisons du Sud. Ces troupes représentent aujourd'hui la base arrière militaire stratégique de Kadhafi.

Selon Otman Ben Sassi, opposant libyen en exil, une défection des Touaregs entraînerait la chute de Kadhafi
 
 

Mais Mouammar Kadhafi a besoin de sang neuf et de nouvelles recrues. Selon un Touareg nigérien, le «guide» libyen, à coup de promesses d'argent et d'armes, tente de recruter auprès des jeunes Touaregs du Mali et du Niger. Il s'appuie sur des relais efficaces : d'anciens chefs rebelles, comme Aghali Alambo l'ancien patron controversé du MNJ au Niger, sont à Tripoli.

Mais dans la communauté touareg le doute s'installe : que deviendront-ils après la chute de Kadhafi ? Ils seront lynchés comme de vulgaires «collabos», craint un Touareg de la diaspora. A Niamey et à Bamako on redoute aussi les lendemains de cette insurrection. Des élus et des responsables politiques craignent le reflux massif de réfugiés touaregs dans une région sahélienne déjà très fragile, au point de souhaiter eux aussi le maintien du colonel Kadhafi au pouvoi

 

Selon RFI

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 09:05
Messieurs les patrons, embauchez vos femmes!
Dans les hautes sphères, le monde économique reste trop masculin alors que les femmes sont par nature sensibles aux thèmes de demain.
- REUTERS/Baz Ratner -
L'AUTEUR
Stéphanie Villers Stéphanie Villers est rédactrice en chef d'easybourse.com. 

Plaidoyer pour la parité professionnelle

C’est le triste constat d’une journaliste économique qui se rend toutes les semaines à des conférences, des débats, des forums, qui écoute les plus éminents dirigeants et les talentueux entrepreneurs français mais qui voit bien que rien ne bouge. Le monde économique reste un monde d’hommes, exclusivement.  Tous ces sommets en hauts lieux ne sont qu’une marée noire de costumes-cravates. Ils discutent entre eux des problèmes de ce monde, ils ont des solutions, ils mettent du coeur à l’ouvrage pour développer leur entreprise ou leur projet, mais ils restent entre eux, entre hommes.

Vous me direz: «Rien de nouveau sous le soleil». Et vous aurez raison. Mais intuitivement, on peut tout de même se demander si ce déséquilibre n’est pas sans incidence sur le monde des affaires. Qu’une seule partie de la population gère l’ensemble de l’économie du pays ne peut constituer un optimum économique. Comprenez que les problèmes en France ne peuvent être résolus sans que l’autre partie de la population soit représentée, c’est-à-dire les femmes.  Alors, où sont-elles? Qu’en faites-vous, Messieurs les dirigeants, hommes d’entreprise, après les avoir rencontrées, épousées?

Invariablement absentes

J’entends toujours la même rengaine. Tout le monde déplore cette absence. Les femmes manquent à l’appel. Les débats sur les enjeux économiques sont invariablement vides de professionnelles aguerries. Parfois, je devine la fierté discrète de l’organisateur d’un événement lorsque celui-ci compte une femme parmi ses invités et c’est quasiment la gloire quand elles constituent la majorité des personnalités interrogées. Les femmes ne sont donc pas a priori les malvenues.

J’ai de la peine pourtant, car dans les grandes salles de conférences, là où la vie économique est débattue, les femmes présentes sont, le plus souvent, les hôtesses d’accueil en uniforme.  Je vois ces jeunes filles longer la salle, le micro à la main, le sourire aux lèvres en attendant qu’un auditeur les hèle pour poser sa question.  Oui, j’ai de la peine, car je connais comme tout le monde les statistiques. On sait que les femmes en France font autant d’études que les hommes, sinon de meilleures.  On a établi l’année dernière un projet sur la parité dans les conseils d’administration. Mais je ne vois rien bouger. Je vois toujours les mêmes têtes, toujours les mêmes hommes, toujours les mêmes ambiances et toujours les mêmes remarques. Mais une question me taraude: pourquoi n’embauchez-vous pas vos femmes? Elles ont dû faire les mêmes études que vous, ou avoir un niveau de formation quasi-équivalent, alors qu’en faites-vous ensuite? Pourquoi ne sont-elles pas aussi sur l’estrade à donner leur point de vue, raconter leur succès, leur échec? Pourquoi sont-elles invariablement absentes de la scène économique?

La femme d’affaires ennuie

Je sais bien, je noircis le trait. Le pouvoir économique a déjà ouvert ses portes, on compte quelques femmes illustres et reconnues dans le monde des affaires. Mais elles restent marginales. Et puis pour parler vrai, avez-vous rencontré une femme dirigeante charismatique? Les femmes savent travailler, mais ne savent pas parler. Rares sont celles à pouvoir se vendre, à manier l’humour en public, à séduire par leurs propos. La femme française est cantonnée à être belle la plupart du temps, bien diplômée quand elle en a eu les moyens, efficace dans son travail, mais professionnellement pas sexy.  On n’a pas envie de sa présence ni dans les instances de direction, ni dans les débats car elle a beaucoup de mal à «passer» et à «faire son réseau» parmi ce monde d’hommes. La femme au potentiel économique ennuie.

Ensuite, parlons vrai, hommes et femmes admettent, sous le sceau du secret, préférer avoir un responsable masculin. Mais là encore, compte tenu du peu de femmes dans les hautes sphères des affaires, cette méfiance vis-à-vis de la femme «hiérarchique» touche davantage le domaine des croyances et des peurs collectives.

Thèmes de demain

Alors oui, il va falloir revoir ces handicaps majeurs qui empêchent les femmes de faire partie des grands de ce monde. Les dirigeants doivent se rendre compte que si leur analyse sur la situation économique est fondée, reste qu’elle ne peut être qu’imparfaite. Les problèmes de croissance actuels ne peuvent être décorrélés du manque de parité en France. Les femmes ont depuis bien longtemps accès à la même éducation, à la même formation que les hommes. Alors, à quoi bon dépenser la manne publique pour former ces jeunes personnes à ne pas pouvoir mettre ensuite à profit leur potentiel?

Enfin, le monde évolue. Avec la génération Y, les dirigeants ne se rasent plus et portent des couleurs claires. Pour autant, si la forme change, le fond reste le même. La sphère économique et financière est concentrée sur le court terme, la plus-value immédiate, la rentabilité à court terme. Le manque de vision à long terme est prégnant. Or, les femmes sont par nature sensibles aux thèmes de demain, avec l’environnement, l’économie éthique, l’écologie, le vieillissement de la population, la protection des générations futures. Quel gâchis que de les laisser sur le bas-côté!
 
Stéphanie Villers

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 09:00

 Les sites se font pirater et voler les mots de passe stockés. Seule solution, la double authentification.

 

Il y a deux ans, j’ai écrit un article expliquant comment créer facilement des mots de passe invincibles afin de protéger vos comptes sensibles. En résumé, je suggérai de trouver une phrase facile à mémoriser puis d’en faire un mot de passe en utilisant la première lettre de chaque mot. Par exemple, «J’ai 44 ans et j’adore Justin Bieber» donne «J44aejJB», un mot de passe très difficile à deviner mais simple à mémoriser pour le fan de Justin que vous semblez être. Slate a republié plusieurs fois cet article car il se produit régulièrement des incidents qui viennent rappeler l’importance de cette question. Ainsi, l’année dernière, la base de données de Gawker a été piratée, et des milliers de mots de passe d’auteurs de commentaires se sont retrouvés en accès libre sur Internet. Au cours des dernières semaines, deux grands sites de rencontres, eHarmony et Plenty of Fish, ont subi le même sort, et les mots de passe volés sont désormais vendus sur le marché noir virtuel.

Ce type de problème est amené à se multiplier. Il y aura toujours des sites incapables de protéger correctement les données personnelles de leurs utilisateurs et quand ces sites seront piratés, vous devrez changer le mot de passe de tous vos autres comptes en lignes. Bien sûr, il est possible de réduire les risques auxquels vous êtes exposé, par exemple en utilisant un mot de passe différent pour chaque site. Si un pirate vole vos clefs pour Gawker, il n’aura pas celles de votre coffre à la banque. Vous pouvez ensuite gérer votre trousseau avec un logiciel comme 1Password, qui crée et stocke des mots de passe complexes correspondants à chacun de vos comptes.

Mais ces mesures ne permettent pas de dépasser le point faible inhérent à l’utilisation des mots de passe qui protègent vos e-mails, votre compte en banque et vos réseaux sociaux sur le web. En effet, il suffit de pirater la base de données du site ou de réussir une seule attaque de phishing pour mettre la main sur votre mot de passe. Ceci fait, on peut vous causer pas mal d’ennuis. C’est inacceptable. Plus nous stockons d’informations en ligne, plus nous comptons sur une méthode de protection qui comporte trop de failles.

Ce qu’il nous faudrait, c’est une deuxième clef, une donnée supplémentaire sans laquelle un voleur ne pourrait pas entrer. Pas quelque chose que l’on mémorise, mais plutôt que l’on garde sur soi, vos empruntes digitales, votre scan rétinien, un porte-clefs ou un petit circuit intégré dans votre téléphone portable. Pour se connecter, il faudrait, en plus du nom et du mot de passe, présenter également cette donnée.

Les spécialistes de la sécurité désignent cette procédure par le terme «de double authentification», car elle exige la présence simultanée de deux informations de nature différente, quelque chose que vous savez et quelque chose que vous possédez. La double authentification n’a rien de nouveau, les grandes entreprises et les organismes d’Etat les utilisent depuis longtemps. Le sésame supplémentaire consiste souvent en une petite carte à radiofréquence ou tout autre bidule électronique qu’il faut relier à l’ordinateur avant de se connecter au site concerné. Mais ces systèmes sont chers et représentent un surcroît de travail pour le service informatique (quelqu’un doit savoir où se trouvent tous ces porte-clefs). De ce fait, la double authentification ne s’est jamais étendue aux sites d’usage courant comme le webmail ou la consultation bancaire en ligne.

Néanmoins, les choses pourraient évoluer rapidement. La semaine dernière, Google a lancé la double authentification pour les comptes utilisateurs, qui donnent accès à tous les services Google, dont Gmail. J’utilise le système depuis le lancement et je pense que c’est un premier pas encourageant vers une meilleure protection de nos données les plus personnelles. Le système est encore optionnel et vous pouvez le configurer sur la page de gestion de compte. Si vous l’activez, vous vous connectez à Gmail à l’aide de votre nom d’utilisateur et de votre mot de passe, puis une nouvelle page vous demande votre «code de vérification» à six chiffres. Ce code est généré par l’application Google Authenticator que vous devez télécharger sur votre téléphone Android, votre iPhone ou votre BlackBerry. Si vous n’avez pas un de ces appareils, vous pouvez recevoir vos codes de vérification par SMS. L’application génère un nouveau code toutes les 30 secondes. Cela signifie que vous devez avoir votre téléphone avec vous, et allumé, à chaque fois que vous voulez accéder à vos e-mails. Contraignant? Un peu plus, certes, mais l’avantage, c’est que si quelqu’un vole un des deux éléments d’authentification, votre mot de passe ou votre téléphone, cela ne lui suffira pas pour se connecter.

Le système de Google n’est pas parfait. Tout d’abord, il est assez compliqué à utiliser avec d’autres appareils à partir desquels vous pouvez consulter votre messagerie. Si vous synchronisez Gmail avec Outlook ou avec votre iPhone, par exemple, vous devrez entrer un nouveau mot de passe généré par le programme dans chacun des appareils concernés pour qu’ils puissent rester connectés à votre compte (vous ne devrez le faire qu’une fois, mais c’est tout de même fatiguant si vous utilisez beaucoup de terminaux différents). Les choses se compliquent si vous perdez votre téléphone. Quand vous activez la double authentification, Google vous demande un numéro de téléphone de secours et vous fournit aussi des codes de vérification de secours qu’il faut garder dans un endroit sûr (c’est-à-dire, pas dans votre téléphone...) D’après un porte-parole de Google à qui j’ai parlé, quand vous perdez votre téléphone principal, Google envoie un nouveau code de vérification à votre téléphone de secours (par SMS ou messagerie vocale). Si vous n’avez accès à aucun de vos deux téléphones, vous pourrez utiliser un des codes de secours que vous avez conservés bien cachés. Et si vous perdez votre téléphone au cours d’un voyage en Europe et que votre téléphone et vos codes de secours sont restés chez vous? Vous êtes coincé.

Pour la plupart des gens, le principal inconvénient de la double authentification est la multiplication des gestes et la perte de temps qu’elle induit. Pourtant, entrer un code de vérification prend quelques secondes, une dizaine au maximum. Vous avez également la possibilité de configurer votre compte pour que Google demande un code seulement tous les 30 jours pour une machine donnée. Dans ce cas, si votre mot de passe est volé, il ne fonctionnera qu’un temps limité sur cette machine, ce qui est mieux que rien (attention, si vous voulez vous connecter depuis une autre machine pendant ces 30 jours, il vous faut toujours un code de vérification).

Au-delà de ces détails techniques, et comme je l’ai expliqué dans mon premier papier sur ce sujet, 1) la plupart des gens utilisent le même mot de passe pour tous les sites auxquels ils se connectent et 2) ils n’en changent jamais. Je suis quasiment sûr que ces personnes n’ont aucune envie de s’embêter avec des mesures de sécurité supplémentaires. Dans ce sens, les utilisateurs les plus enclins à adopter la double vérification sont ceux qui se préoccupent déjà des questions de sécurité, c’est-à-dire les personnes dont les données sont déjà le mieux protégées.

Voilà pourquoi j’espère que Google, Apple, Facebook, Twitter et les grandes banques vont se mettre d’accord pour développer de nouveaux systèmes de double vérification qui soient très simples d’utilisation. Plutôt qu’un code, mon système idéal utiliserait des informations biométriques (empruntes, rétine), ou contenues dans votre carte de paiement. De chez vous, vous pourriez vous connecter à votre banque à partir de votre ordinateur en tapant votre mot de passe, puis en appliquant votre pouce sur l’écran de votre téléphone portable. Le téléphone vous identifierait et enverrait un signal de validation à l’ordinateur, qui serait ainsi autorisé à ouvrir la page concernée. Ou alors, vous pourriez passer votre carte de paiement dans le lecteur de carte de votre téléphone, ou tout simplement à proximité de celui-ci, afin qu’elle soit reconnue par le circuit de «communication en champ proche» installé dans l’appareil.

C’est de la science-fiction? Pas vraiment. Les lecteurs d’emprunte digitale ne coûtent plus grand-chose et on peut les installer facilement sur les téléphones (le nouvel Atrix de Motorola en est équipé). Les caméras intégrées pourraient également servir à identifier votre globe oculaire ou votre visage, ou le micro pourrait reconnaître votre voix. Il existe déjà des lecteurs de carte pour iPhone et une rumeur persistante suggère qu’Apple va incorporer un circuit de communication en champ proche à l’iPhone, afin qu’on puisse utiliser son téléphone pour payer (le Nexus S de Google en est déjà équipé).

On l’aura compris, les obstacles à la généralisation de la double authentification ne sont pas d’ordre technique, mais plutôt culturel et commercial. Beaucoup de gens n’ont aucune envie d’être obligés de s’identifier en deux temps pour se connecter, et les fabricants vont devoir collaborer pour créer un nouveau standard facilement déployable sur un large éventail d’appareils et de services. Malgré tout, je suis certain que ces difficultés seront surmontées et que la double authentification deviendra la norme. Tous les jours, on constate que les mots de passe ne suffisent plus pour nous protéger des cyber-criminels. Pourquoi continuer à se cacher une telle évidence?

Farhad Manjoo

 

Source Slate.fr

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 13:24
Comment amener les partis politiques à respecter la parité

Une étude réalisée en Languedoc-Roussillon propose une méthode de féminisation

 

Depuis 1999 et la révision constitutionnelle qui a permis l'adoption de lois favorisant " l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux ", la féminisation de l'Assemblée nationale n'a que peu progressé : 10,8 % de femmes au Palais-Bourbon en 1997 - avant la " loi sur la parité " -, 12,1 % en 2002, 18,5 % en 2007. La France se situe au 64e rang mondial et au 19e rang des pays de l'Union européenne pour la présence des femmes à la chambre des députés.

En matière de parité, " laisser du temps au temps reste (presque) sans effet ", constate la sociologue Françoise Gaspard, une des pionnières de la parité politique (députée d'Eure-et-Loire de 1981 à 1988). Le principe de la parité est devenu effectif dans les scrutins proportionnels, où son application est contrainte. Mais, les scrutins uninominaux, tels que les législatives et les cantonales, restent un obstacle à une représentation équilibrée entre les femmes et les hommes.

Aux élections législatives, plus un parti a de chances de remporter des sièges, plus il s'affranchit de l'incitation à présenter des candidates, préférant s'acquitter de sanctions financières. Et quand la proportion de candidates augmente, le nombre d'élues, lui, reste à la traîne, les deux principaux partis - UMP et PS - s'ingéniant à réserver aux femmes les investitures difficiles. Au plan national, l'UMP a présenté 26,6 % de candidates mais ne compte que 14 % d'élues, le PS en a présenté 45,5 % pour 28 % d'élues.

L'Observatoire régional de la parité de Languedoc-Roussillon, animé par l'Assemblée des femmes, vient ainsi de réaliser un rapport, rédigé par Geneviève Tapié, destiné à nourrir la réflexion des partis politiques à l'heure des investitures pour les législatives de 2012.

La région ne s'illustre pas par le nombre de ses représentantes dans les Assemblées nationales : depuis 1944, elle a fourni 9 députées et 5 sénatrices. La distorsion entre " candidates " et " élues " aux législatives de 2007 y est flagrante : 44,4 % de candidatures féminines (41,6 % au niveau national), 9,5 % des élus (18,5 % au niveau national).

Comment inverser cette situation ? C'est en cela que l'étude de l'Observatoire est d'un précieux concours. Elle prend en compte les délimitations issues du redécoupage de 2009 et la création ou la disparition de circonscriptions. Sur les circonscriptions redécoupées, elle projette les résultats électoraux des législatives de 1997, 2002 et 2007. Et elle propose une méthode, s'inspirant du dispositif qu'avait mis au point le Parti travailliste britannique en 1993, pour imposer des femmes en nombre au Parlement.

Les circonscriptions sont alors classées en plusieurs catégories : nouveau siège à pourvoir ; siège détenu par un parti et dont le sortant ne se représente pas ; siège " béton " (gagné à toutes les élections), siège " sûr " (2 fois gagné avec 52,5 % des voix ou plus) ; siège " probable " (deux fois gagné avec moins de 52,5 %) ; siège " gagnable si " (1 fois gagné) ; siège " très difficile " (3 fois perdu). L'Observatoire propose alors d'appliquer un principe de féminisation des candidatures dans les circonscriptions créées et celles où leparti a le plus de chances de l'emporter.

Que la situation électorale de 2012 penche dans un sens ou dans l'autre, l'application de ce système garantirait une représentation considérablement renforcée des femmes à l'Assemblée. " Le degré de volonté politique sera déterminant ", reconnaît Mme Tapié.

Patrick Roger

 

Source Blog de Geneviève tapié. Article monde

 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 12:42
Des centaines de musulmans Nigériens répondant à l'appel d'une association islamique, «l'Association pour la Culture et l'Orientation Islamique», ont brûlé symboliquement au cours d'un meeting dimanche à Niamey une copie du projet du document portant code de la famille, initié par le Ministère en charge de la promotion de la femme.
 
© D.R / Carte du Niger.
 
Selon le porte-parole des organisateurs, le projet de document qualifié de «satanique», est de nature «à pervertir l'islam, et à imposer les jalons d'une dislocation familiale».

Le projet de code de la famille, qui a pris une nouvelle dénomination «projet du Statut Personnel au Niger», a fait l'objet de plusieurs tentatives d'adoption par tous les régimes qui se sont succédés depuis l'avènement de la démocratie au Niger en 1991, mais en vain, face la résistance des associations islamiques.

Le présent projet met l'accent notamment sur la protection des droits de la femme et de l'enfant, la restauration d'un partenariat dans la vie familiale.

Les participants au meeting demandent aux autorités de transition de «ne pas cautionner ce texte qui, si on ne prend pas garde, pourra porter préjudice à l'islam».

Le Niger a une population estimée à plus de 13 millions d'habitants composés à 90% de musulmans.
Publié le 22-02-2011    Source : africatime.com     Auteur : Xinhuanet   
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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 19:16

LEMONDE.FR avec AFP

 

 

 

Le diagnostic énergétique DPE conditionne notamment le montant du nouveau prêt à taux zéro.

Le diagnostic énergétique DPE conditionne notamment le montant du nouveau prêt à taux zéro.AFP/MYCHELE DANIAU

 

En fonction de l'entreprise qui réalise le diagnostic de performance énergétique (DPE), une même maison peut être classée en C, D ou même E, selon les résultats "effarants" d'une enquête, présentés lundi 21 février, par UFC-Que Choisir.

Un constat d'autant plus "inquiétant" pour l'association de consommateurs, qui rappelle que l'affichage du DPE est désormais obligatoire dans les annonces immobilières, et qu'il conditionne le montant du nouveau prêt à taux zéro.

"Sur quatre maisons visitées par seize diagnostiqueurs : deux maisons ont été classées dans pas moins de trois classes énergétiques différentes, une a été classée dans deux étiquettes différentes, une seule s'étant vu attribuer la même étiquette énergétique par tous ces 'professionnels'", écrit UFC-Que Choisir dans un communiqué. "Une des maisons enquêtées a été classée, selon les diagnostiqueurs, en C, D ou E, avec une estimation de consommation de 134 kiloWattheures (kWh) à 244 kWh par m2 et par an, soit une facture annuelle variant de 1 000 à 1 800 euros !" poursuit l'association de consommateurs.

LA RESPONSABILITÉ DU DIAGNOSTIQUEUR EN QUESTION

UFC-Que Choisir, qui juge ces résultats "effarants", précise qu'ils sont le fruit d'une réactualisation en 2011 d'une précédente enquête menée en 2008 au terme de laquelle l'association s'était déjà "indignée du caractère aléatoire du classement". L'association appelle les pouvoirs publics à "adopter sans délai des mesures techniques pour fiabiliser les DPE" et à "rendre opposable le DPE entre l'acheteur et le vendeur pour que la responsabilité du diagnostiqueur puisse être engagée en cas de diagnostic erroné".

Depuis le 1er janvier, toutes les annonces immobilières doivent afficher les résultats du DPE, le non-respect de cette obligation étant passible de sanctions judiciaires. Le DPE était déjà obligatoire depuis 2006 pour les ventes de logement et depuis 2007 pour les locations. Il permet de connaître les consommations d'énergie, leur impact sur l'effet de serre, responsable du réchauffement climatique, et de favoriser leur maîtrise, en classant les biens en sept catégories de A (50 kWh/m2/an, soit 250 euros de dépenses) à G (450 kWh/m2/an, 2 250 euros).

Ecologie et habitat

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 18:50

La présidente du Front national Marine Le Pen se dit favorable au déremboursement de l'avortement, en estimant qu'"il
existe suffisamment de moyens de contraception aujourd'hui".

 

Elle déclare que la loi Veil (1974), "qui prévoyait que l'avortement soit l'ultime choix, a été dénaturée" car "aujourd'hui, lorsqu'une femme se rend au Planning Familial, on lui propose l’avortement ou l’avortement !" "Il est impératif de rétablir les conditions d’un véritable choix, ce qui passe par l’information, des aides financières aux familles et l’adoption prénatale.


http://www.la-croix.com/Marine-Le-Pen----

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