Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 16:07

 


Si le Niger a retrouvé ses 5 millions d’hectares de couvert végétal, ce n’est pas par miracle.Les autorités étatiques et acteurs agissant dans le domaine ont, en effet, misé sur la Régénération naturelle assistée (Rna).Ce, depuis les années 1970 pour faire face à la déforestation qui gagnait le pays. Une expérience que le Sénégal est prêt à expérimenter.

La régénération naturelle assistée pourrait être un remède à la désertification. Au Sénégal, l’expérience reprise à Kaffrine, à Koungueul, à Saint-Louis et dans le bassin arachidier, donne entière satisfaction. Ces zones connaissent un reverdissement grâce à des politiques nationales favorables et à des initiatives communautaires. Pour faire passer cette pratique agro-forestière à l’échelle nationale, une demi-journée de réflexion a réuni hier à Dakar plusieurs acteurs dont des représentants de l’Etat. L’idée étant de comprendre les facteurs à la base de ce succès et de voir comment essayer de les capitaliser. ‘Au Niger, grâce à cette pratique entreprise depuis les années 1970, 80 à nos jours, on note des millions d’hectares qui ont été récupérés’, souligne Bara Guèye, directeur de Innovation environnement de développement’ (Ied) en Afrique. M. Guèye débattait en présence d’autres acteurs impliqués de la ‘promotion des pratiques agro-forestières pour renforcer les performances des systèmes de production’. Selon lui, il s’agira de s’entendre sur des stratégies pour une diffusion large de la Rna, à travers une plateforme qui réunit l’ensemble des acteurs : des organisations paysannes, les élus, les institutions de recherche, des structures techniques, des Ong.


La Rna ne nécessite pas beaucoup d’investissements financiers. Des études projetées avant-hier documentent l’impact de la biodiversité sur la fertilité des sols et par ricochet sur l’augmentation des rendements au niveau des exploitations. Selon M. Guèye, la Rna est une alternative que les producteurs peuvent développer pour faire face aux difficultés d’accès aux intrants économiquement très coûteux et dont les impacts sur l’environnement sont quelquefois nuisibles. ‘Si on arrive à couvrir l’ensemble du territoire par ces pratiques, cela peut constituer un paravent et un moyen efficace pour lutter contre la déforestation. Tout dépendra de l’efficacité des mécanismes qui seront mis en place par l’Etat et les acteurs locaux pour une diffusion à large échelle de la Rna’, déclare Bara Guèye en présence de représentants du Sénat, de l’Assemblée nationale et du Conseil économique et social.

Mieux, ajoute Ibrahima Fall, responsable de Green Sénégal, la Rna s’illustre comme une alternative aux campagnes de reboisement aux budgets très lourds. Le constat actuel, renseigne-t-il, est que le reboisement ne donnait pas toujours le résultat escompté et qu’après la campagne de reboisement, le taux de mortalité des plants était de 80 %. A l’en croire, la Rna favorise la limitation des coûts dans les campagnes de reboisement. De l’argent qui, utilisé de façon efficiente, pouvait servir ailleurs. Autres avantages, c’est de travailler au reverdissement par les espèces locales. La Rna suppose des espèces locales endogènes qui n’ont forcément pas besoin d’être colonisées par d’autres espèces venues d’ailleurs.La Rna s’inscrit dans le cadre du projet ‘Initiative pour le reverdissement du Sahel’ qui concerne le Sénégal, le Burkina, le Niger et le Mali.


PASSAGE A L’ECHELLE NATIONALE DE LA RNA : La sécurisation foncière en question

Une définition claire des plans d’occupation et d’aménagement des sols faciliterait mieux le passage de l’échelle nationale de la pratique de régénération naturelle assistée pour le reverdissement du Sénégal. C’est ce que laisse comprendre Ibrahima Fall, responsable de programmes de Green Sénégal. Selon lui, il existe encore des défis sur le plan institutionnel, notamment sur la question de la sécurisation foncière. Pour faire de la Rna, dit-il, il faut que les droits de propriété sur la terre soient clairement définis. Un avis partagé par Matar Cissé, directeur des Eaux et Forêts pour qui, les plans d’occupation et d’aménagement des sols doivent être clairement définis par les structures techniques compétentes. Ensuite, poursuit le directeur de l’Ied Afrique, Bara Guèye, il faut, au niveau communautaire, que le processus soit porté par la communauté notamment par les jeunes de sorte que les personnes qui encouragent cette pratique agro-forestière ne soient pas victimes de la divagation du bétail, des coupes abusives et des feux de brousse.


Ce qui nécessite un travail de plaidoyer envers les décideurs et un travail d’articulation avec tous les acteurs. Une des raisons pour lesquelles une requête a été élaborée pour trouver avec les autres catégories d’acteurs comment développer la Rna. De même, un plan d’action a été fait, et une coalition établie avec une Charte de bonne gouvernance, une Charte pour l’exécution de ce programme. Malheureusement, se désole Ibrahima Fall de Green Sénégal, ‘nous n’avons pas encore trouvé de partenaires à même de pouvoir supporter ce programme au niveau national’.

Abdoulaye SIDY

 

Partager cet article
Repost0
7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 16:03

« Jeunesse et emplois verts ». Tel est intitulé le Forum International Francophone qui aura lieu dans la capitale nigérienne, Niamey, du 16 au 20 janvier prochain. Une initiative destinée à promouvoir l’emploi des jeunes et à préparer le cinquième Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en juin.
Une idée très innovante soutenue et organisée par le gouvernement nigérien et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) : plus de 300 jeunes nigériens, environs 100 jeunes entrepreneurs et des leaders de la société civile issus d’une trentaine de pays francophones vont se réunir à l’occasion de conférences, d’ateliers, de débats, …. Cela, afin de permettre le contact entre les jeunes avec professionnels du public, du privé et des partenaires du développement issus de secteurs d’activité variés (NTIC, BTP, biotechnologies, agro-industrie, industries minières, environnement, énergie, …). Une proximité provoquée dans l’espoir de voir éclore des projets et de créer ainsi que de promouvoir de nouveaux types d’emplois.
Cela s’inscrit dans la logique du prochain Sommet de la Terre au Brésil du 20 au 22 juin 2012. Celui-ci sera organisé sous forme d’échanges. Et, le Forum du Niger souhaite être un cadre de préparation à ce grand rendez-vous international. Il entend devancer les travaux de Rio de Janiero, surtout en matière de projets ou d’emplois innovants. Si celle-ci est un franc succès, l’initiative du forum « Jeunesse et Emplois Verts » contribuera fortement au rayonnement international du Niger et, principalement, dans l’espace francophone. Cela pourrait être un tremplin, surtout dans un pays où le chômage des jeunes reste un fléau.

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 10:58

Un documentaire photographique sur l’esclavagisme sexuel

Imprimer cet article

Publié le 22 décembre 2011 par Égalité

Not Natasha © Dana Popa

L’exposition « Not Natasha » de la photographe roumaine Dana Popa dépeint les vies détruites des Natasha, surnom attribué aux prostituées typées d’Europe de l’Est, qui le détestent.

Ces femmes âgées entre 12 et 40 ans ont voulu fuir un des pays les plus pauvres d’Europe, la Moldavie, dans l’espoir d’une vie meilleure. Piégées, elles se sont retrouvées esclaves sexuelles aux mains de trafiquants d’êtres humains.

Privées d’identité, elles sont devenues des non-citoyennes, sans aucun droit ni protection. Leurs espoirs se sont vite transformés en une véritable descente aux enfers.

Larisa, a été vendue en Albanie, elle a eu des jumeaux de l’un de ses proxénètes. Nadia qui n’a pas encore 18 ans a été vendue par sa mère en Turquie. Elena, 23 ans, partie à Moscou pour devenir vendeuse à 200 euros par mois, a été vendue et revendue par des proxénètes, jusqu’à ce qu’un client la libère.

Dana Popa a photographié ces femmes revenues chez elles en Moldavie. Elle a aussi capté avec beaucoup de pudeur le désespoir des familles des disparues. Alors que l’on ne voit que rarement les visages, deux formes visuelles distinctes de violences ressortent de ces images : celle de la pauvreté et celle de l’exploitation sexuelle.

Il a fallu plusieurs années à la photographe pour mettre en place ce projet. Une véritable enquête sur l’esclavagisme moderne.
Le documentaire photographique « Not Natasha » a été récompensé par le Prix de la photographie Jerwood et le premier prix du Centre de compétitions de projets de Santa Fe, aux Etats-Unis, en 2010.

Dana Popa réside à Londres, où elle a obtenu un Master en photographie documentaire et photojournalisme au London College of Communication.

Virginie Baldeschi – EGALITE

Not Natasha
Galerie Rue de l’Exposition
1, rue de l’Exposition
Paris VIIe
M°: Ecole Militaire / Alma Marceau
Tél. : 01 47 05 15 31

L’exposition a lieu jusqu’au 30 décembre, une prolongation est prévue jusqu’au 15 janvier 2012.

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 18:32

Dans son édition de ce lundi, Le Monde consacrait un dossier à la crise, à partir des contributions de plusieurs éminents experts. Tous s’accordent pour dire que les mesures proposées actuellement par le couple franco-allemand sont de mauvaises solutions qui nous conduisent droit dans le mur. Tous s’accordent à dire que d’autres solutions existent.

Ainsi, pour les économistes James K. Galbraith et Aurore Lalucq, les dirigeants européens sont en train de commettre une « erreur historique en refusant d’entendre des idées de bon sens ». Ils se sont enfermés dans le dogme de la discipline budgétaire, faisant fi du sort des plus faibles « au mieux considéré comme un dommage collatéral, voire comme un mal nécessaire ». Ils ne s’attèlent en revanche pas aux causes d’une crise avant tout bancaire, « aggravée par des idées économiques réactionnaires, une architecture (de la zone euro) défectueuse et un climat politique toxique ».

(Lire l’article complet : Sauvez les citoyens avant les banques ! ICI )

Même son de cloche chez Paul Seabright de l’Ecole d’Economie de Toulouse, qui qualifie la rigueur de « potion amère et inefficace ». Il s’appuie sur différentes études pour mettre en garde contre les effets négatifs démontrés des politiques d’équilibre budgétaire sur l’activité économique. S’il ne nie pas les problèmes d’équilibre budgétaire, il explique en revanche que le calendrier d’une telle politique est crucial : « si on l’entreprend au milieu d’une récession, l’effet symbolique permettant de reconquérir la confiance des marchés risque de s’effacer derrière l’effondrement de l’activité ».

(Lire l’article complet : La rigueur, potion amère et inefficace. ICI )

Enfin, Martin Wolf, éditorialiste économique au Financial Times, considère que se focaliser sur l’austérité budgétaire risque d’entraîner de nouvelles crises. Il déconstruit l’idée selon laquelle ce serait l’indiscipline budgétaire qui aurait conduit à la crise de la zone euro, idée pourtant martelée quotidiennement par nombre de responsables politiques. Il rappelle ainsi qu’avant la crise, la situation de l’Irlande, de l’Espagne ou de l’Estonie, tant sur le plan du déficit que de la dette, était très nettement meilleure que celles de l’Allemagne et de la France. D’ailleurs, à l’exception de la Grèce, tous ces pays aujourd’hui en difficulté dans la zone euro respectaient pourtant la règle limitant à 3 % du PIB le déficit budgétaire.
Pour lui, il s’agit avant tout d’une « crise des balances de paiement », et la solution à la crise de la zone euro passe d’abord par l’amélioration de la compétitivité économique dans la zone euro.

(Lire l’article complet : L’échec de « Merkozy » ICI )

Alors, jusqu’à quand se poursuivra cet aveuglement coupable des dirigeants européens, et en particulier celui de Nicolas Sarkozy ?

 

 

Ségolène Royal

 

Partager cet article
Repost0
12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 16:00

Observatoire de la Parité
« A la veille des investitures pour les prochaines élections législatives de 2012, les membres de l’Observatoire rappellent que la parité est inscrite à l'article 1er de la Constitution » indique un communiqué daté du 22 novembre.


« Or, aujourd'hui, 81,5 % des députés sont des hommes et les partis préfèrent encore supporter les pénalités financières ». « Les Françaises et les Français attendent que la représentation nationale soit à l'image de la société » soulignent les membres de l’Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes (OPFH). « Dans les faits, les stratégies électorales, stratégies discriminantes, continuent à primer sur l’enjeu démocratique qu’est l’égalité entre les femmes et les hommes. Concrètement, les membres de l’Observatoire recommandent aux partis politiques de : cesser de cantonner les femmes soit dans des circonscriptions réputées non gagnables, soit dans un rôle de suppléant ; désigner des femmes et des hommes, à parité, au sein des instances décisionnelles, notamment d’investiture ». « Les femmes sont actrices de changement et les partis ne peuvent plus simplement les considérer comme la variable d’ajustement des stratégies politiques » soulignent les membres de l’Observatoire qui estiment « qu’il n’y a de courage politique que dans la mise en pratique de cet objectif constitutionnel qu’est la parité ».
Synthèse de l’actualité – Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes - 24/11/201

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 13:45
 JCLattès, 279p, 2011.

 

(JPEG)

 

 

 

 

    « Grâce aux civilisations humaines, nous avons la chance d’habiter une planète accueillante, fertile et pleine de diversité. » (p 7) tel est le message délivré par Sylvie Brunel dans ce plaidoyer pour l’homme et son action. Tout n’est pas rose bien entendu mais l’homme n’est pas qu’un loup pour l’homme, les générations futures et la planète qu’il habite.

Dans ce livre que l’on avale d’une traite, est déroulée la vie d’une géographe et d’une citoyenne du monde qui, page après page, livre ses expériences (au Nordeste en tant qu’humanitaire, à Abu Dhabi comme professeur), ses réflexions (sur le développement durable, la famine), ses agacements aussi sur un monde qu’elle a vu, et qu’elle voit encore, changer. Sylvie Brunel, forte de ses observations de terrain et de ses travaux, s’élève contre le procès fait actuellement aux hommes, responsables de tous les maux, ou presque, de la planète et source du principal danger guettant l’humanité : le réchauffement climatique. Or, rappelle-t-elle, comment oublier que l’homme est à l’origine d’immenses progrès alors que quelques-unes des solutions proposées par les plus acharnés contempteurs de l’action humaine ne sont qu’un retour à un « bon vieux temps » idéalisé

Suite : link.

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 16:06

 

ATTENTION, en ce moment circule par courrier nominatif un "Referendum National" portant sur l'école, émanant de l'association SOS Education, assorti d'une invitation à verser un don pour que la situation change. Vous pouvez aussi recevoir leurs messages par mails. La violence à l'école est un de leur sujet de prédilection, de même que la réussite scolaire en matière de lecture. De quoi interpeler tout bon parent... Mais attention aux tripatouillages de chiffres et aux témoignages (délations?) invérifiables!C'est une association catholique ultra-conservatrice proche de l'extrême droite, et opposée, par exemple, à l'IVG ou à l'homosexualité; mais cela ne se limite pas à ça! Renseignez-vous sur cette association avant de signer!
 
Un article très instructif, SOS Education : vous ne pourrez plus dire plus que vous ne saviez pas:
 
Un plus court, Qui est SOS Education? :
Partager cet article
Repost0
1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 15:56

Lancement d’E.S.TER. (Electricité Solaire des Territoires), l’électricité solaire compétitive.


Ségolène Royal a présenté lors d’une conférence de presse à Paris le projet en présence de l’industriel Thierry Lepercq, Président de SolaireDirect, et des distributeurs d’électricité

Il s’agit d’un nouveau modèle économique pour le développement du photovoltaïque en France, qui permet de produire et vendre de l’électricité solaire à prix compétitifs malgré le désengagement du gouvernement (tarifs d’achat revus à la baisse en mars 2011). S’il était généralisé au plan national , on produirait l’équivalent de 10 centrales nucléaires. Un autre modèle est donc possible pour la mutation énergétique.

Pour les professionnels de l’énergie, ce modèle économique a un caractère révolutionnaire (enfin des énergies renouvelables compétitives) et les professionnels attendent un retentissement international.

Le projet E.S.TER. a pu voir le jour grâce à la volonté et au partenariat entre la Région Poitou-Charentes, SolaireDirect, Sorégies et Séolis (entreprises locales de distribution d’électricité de Poitou-Charentes).

Comment fournir au consommateur une électricité propre, de proximité et abordable ? E.S.T.E.R., le premier dispositif durable pour le développement de l’énergie solaire sur les territoires est un modèle unique, stipulant pour la première fois en Europe, une vente de gré à gré d’électricité solaire à un prix très compétitif.

Unique par l’association de ses acteurs

E.S.TER. (Electricité Solaire des Territoires) est le fruit d’une alliance unique entre 3 parties : la Région Poitou-Charentes, Solairedirect et Sorégies.

La Région Poitou-Charentes a fait le choix, dès 2008, de soutenir la filière photovoltaïque, avec le Plan Solaire Régional puis, en mars 2011, avec la mise en place d'un fonds de résistance photovoltaïque, et le soutien à l'émergence d'un nouveau modèle économique de production d'électricité solaire à prix de marché.

Solairedirect est le premier opérateur photovoltaïque indépendant en France. La société a développé un modèle intégré original permettant d’industrialiser chacune des grandes étapes conduisant à la production et la vente d’électricité solaire. Grâce à la très forte baisse des coûts des systèmes photovoltaïques, Solairedirect se positionne aujourd’hui comme un pionnier de l’électricité solaire compétitive.

Sorégies, entreprise locale d’électricité de la Vienne, dans un souci de diversification de ses sources d'accès à l'énergie, a souhaité disposer d'un approvisionnement en électricité solaire à prix de marché sur le long terme.


Unique par son modèle contractuel de vente d’électricité solaire compétitive

Le modèle E.S.TER. est le fruit de la mise en commun de la vision de la Région, du modèle intégré de Solairedirect et du savoir-faire de Sorégies. Dans un contexte de baisse des tarifs d’obligation d’achat, ce modèle innovant pour une électricité solaire locale et compétitive insuffle une nouvelle dynamique, véritablement durable, à la filière solaire en France.

Un modèle durable, car en combinant des coûts de construction optimisés et des coûts de financement bas sur le long terme, il permet dans un contexte d’augmentation du prix de l’énergie de fournir dès à présent de l’électricité solaire à un énergéticien à un prix inférieur à celui payé par les particuliers en France.

La Région Poitou-Charentes et Solairedirect ont constitué une Société d’économie mixte, SEM E.S.TER.  (détenue à 65 % par la Région Poitou-Charentes et à 35 % par Solairedirect). Son objectif est de promouvoir la création de parcs solaires, donner accès à une électricité décentralisée, propre et compétitive et contribuer au développement industriel de la région. La SEM investira notamment dans les parcs solaires construits sur le territoire régional.

Sorégies et Solairedirect ont conclu un contrat cadre d’approvisionnement en électricité d’origine solaire photovoltaïque (CVES ou Contrat de Vente d’Electricité Solaire) à long terme (30 ans), prévoyant la réalisation entre 2012 et 2015 de parcs solaires pour une puissance totale de 60 MW, développés et construits par Solairedirect, principalement en Poitou-Charentes. C’est la première fois en Europe qu’il est stipulé une vente d’électricité solaire de gré à gré.

Ce contrat se fonde sur un mécanisme de prix avec un niveau initial aux alentours de 108€/MWh, soit un tarif d’ores et déjà inférieur au prix payé par les particuliers en France. La production des installations représentera la consommation d’électricité d’environ 50 000 personnes dans le département de la Vienne.

Avec ce partenariat innovant, la Région, Sorégies et Solairedirect visent à fournir une électricité solaire locale compétitive, soutenant le développement d’une filière industrielle régionale, développant l’autonomie énergétique du territoire et facilitant la maîtrise des coûts de l’électricité dans la durée.

Les principes fondateurs d’E.S.T.E.R.


Ce modèle repose sur 3 principes clés :

· Un kWh solaire amené à devenir plus compétitif qu’un kWh traditionnel. D’un côté, le coût de fabrication des modules photovoltaïques qui ne cesse de baisser (-80% ces 3 dernières années), de l’autre, une hausse du coût de l'électricité produite à partir des énergies traditionnelles (pétrole, gaz ou nucléaire) aujourd’hui inéluctable.

· Un engagement de territoires durable (30 ans), comme la région Poitou-Charentes, qui intègrent dès aujourd'hui une part significative d'électricité solaire dans leur mix énergétique.

· Un engagement de distributeurs comme Sorégies qui intègrent dans leur approvisionnement cette énergie solaire compétitive sur la durée.

 

 

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 09:50

Diffusion prochaine sur ARTE du film "Qui sème le   Vent"
     **de Fred Garson avec Natacha Régnier et Laurent Lucas***

     **Diffusion le vendredi 2 décembre à 20h30 sur ARTE**

     QUI SÈME LE VENT : un kidnapping au Niger, le désert et ses mines      d'uranium, l'Elysée et l'Afrique....un film qui interroge la raison d'état, ais permet aussi d'élargir les réflexions actuelles sur le nucléaire à travers les enjeux économiques, politiques, environnementaux et sanitaires  de l'extraction de l'uranium./

     Ce thriller politique est certes une fiction, mais le scénario est basé, en ce qui concerne l’impact radiologique de l’exploitation de l’uranium sur  l’environnement, sur des constats effectués par le laboratoire de la CRIIRAD

     En décembre 2003, à la demande de l’ONG AGHIR IN MAN, la CRIIRAD a en effet  effectué une mission scientifique au Niger afin d’enquêter sur l’impact radiologique des activités d’extraction de l’uranium conduites depuis plus
     de 40 ans par des filiales du groupe AREVA. Bien que le matériel de mesure ait été confisqué par les autorités, ce travail initial et les études effectuées depuis en collaboration avec AGHIR IN MAN et d’autres ONG, ont permis à la CRIIRAD de mettre en évidence des pollutions radioactives manifestes, dans la région des villes d’Arlit et Akokan notamment (voir  liste page suivante). Les travailleurs des mines d’uranium sont exposés à la radioactivité, mais la contamination de l’air, de l’eau, des sols, au  voisinage des mines expose en réalité l’ensemble de la population à des
     radiations. Il s’agit de faibles doses, mais qui peuvent à la longue avoir des conséquences sanitaires multiples.

     À l’heure où la question du nucléaire s’invite au centre du débat politique, il est nécessaire de rappeler notamment qu’au delà des frontières du territoire national, l’extraction de l’uranium cause des dommages irrémédiables.

     *Exemples de constats effectués par la CRIIRAD de 2003 à 2010 au Niger  (zones d’extraction d’uranium des filiales d’AREVA)***

       * Des matériaux radioactifs ont été utilisés pour remblayer les rues (y  compris devant l’hôpital) et parfois même à l’intérieur des bâtiments
       * Des matériels contaminés issus des mines et usines d’extraction de  l’uranium (ferrailles, textiles) ont été vendus sur les marchés
       * Du fait en particulier des rejets de gaz radioactif à l’atmosphère, certains groupes de population reçoivent des doses par inhalation supérieures aux limites internationales.
       * Plus de 30 millions de tonnes de résidus radioactifs sont entreposés à
         l’air libre à quelques kilomètres des villes d’Arlit et Akokan, sans
         couverture permettant de limiter la dispersion du gaz radioactif et des
         poussières radioactives.
       * En décembre 2010, la rupture des digues de plusieurs bassins de décantation des effluents liquides a conduit au déversement de 50 000 m3 de liquides et boues radioactives sur une surface de 20 hectares.

     *Pour en savoir plus*

     Extraits du documentaire de D Berger : « Nucléaire une pollution durable »
     présentant la mission CRIIRAD de décembre 2003 au Niger (2 parties)

     http://www.youtube.com/watch?v=IQ2npiFt-3g&feature=player_embedded
     <http://www.youtube.com/watch?v=IQ2npiFt-3g&feature=player_embedded>

     http://www.youtube.com/watch?v=8Alhf5rCifU&feature=player_embedded
     <http://www.youtube.com/watch?v=8Alhf5rCifU&feature=player_embedded>

     Note de synthèse rédigée par la CRIIRAD en 2008 : « *AREVA : Du discours à
     la réalité / L’exemple des mines d’uranium du Niger ».*

     http://www.criirad.org/actualites/dossiers2005/niger/liens_pdf/Note_Criirad.pdf

     Résultats de l’étude effectuée par GREENPEACE et la CRIIRAD en 2009 au Niger

     http://www.criirad.org/actualites/dossiers2005/niger/somniger.html

 
--------------------------------------------------------------------------------

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 16:50
Débat "Comprendre l’Afrique en évitant les idées reçues" animé par Georges Courade le 8 octobre à la Cabane au Darou (St-Dié-des-Vosges)

 

En ce premier soir de l’édition 2011 du Festival international de géographie consacré à « l’Afrique plurielle : paradoxes et ambitions », un auditoire très attentif est venu écouter Georges Courade, directeur honoraire de recherches à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), qui a notamment dirigé l’ouvrage L’Afrique des idées reçues (dans lequel trente auteurs se proposent de discuter des idées préconçues sur l’Afrique bien ancrées dans notre imaginaire, qui oscillent entre réalités et fantasmes ou exagérations). Dans cette perspective, ce café géographique est une occasion donnée à l’auditoire de déconstruire et reconstruire ses idées reçues sur l’Afrique subsaharienne, dans une discussion animée, digne d’un lancement du Festival.

Gilles Fumey introduit ce café géographique en rappelant la démarche de l’ouvrage L’Afrique des idées reçues : et si nos idées reçues révélaient des savoirs transmis ou construits, dont il faut distinguer la part d’erreur ou d’irréalité ? Les cafés sont des lieux où l’on aime discuter au comptoir, où les idées reçues sont à la fois portées par des discours imprégnant notre imaginaire et déconstruites par des discussions animées. Aborder « l’Afrique des idées reçues » dans un café géographique est un cadre parfait pour lancer un débat autour d’un chercheur dont la démarche repose sur cette identification de la part de vérité dans nos idées reçues pour la confronter aux savoirs scientifiques. Rappelant que les cafés sont un lieu où l’on fait de la géographie comme on l’aime, Gilles Fumey nous invite à découvrir, auprès de Georges Courade, une Afrique subsaharienne complexe et plurielle.

 

Lire la suite link

Partager cet article
Repost0