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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 11:26
Lundi, 27 Février 2012 15:41

tic-et-tac

 

 

 

Le Comité Départemental du Tourisme des Hautes-Alpes, en partenariat avec la SNCF, 05Voyageurs et des prestataires touristiques du territoire, viennent de lancer le Ticket TAC.

Le concept : Inciter les visiteurs des montagnes hautes-alpines à laisser leur voiture au garage pour aller exercer leur pratiques sportives et découvrir la culture et le patrimoine local.

La méthode : Proposer des tarifs préferentiels et autres avantages aux visiteurs à la condition d'utiliser les transports en commun (train ou bus).

Pour découvrir les différentes activités proposées dans le cadre de ce projet, téléchargez le guide Ticket TAC.
Pour en savoir plus sur la mobilité douce dans le territoire des Haute-Alpes, rendez-vous sur

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 11:20
Publié le 27 février 2012 par groupe socialiste

 

Juliette BERGAMINI est administratrice nationale et Présidente de la section locale de Rhône-Alpes de la LMDE (1ère mutuelle étudiante de France) qui vient de lancer en partenariat avec la MGEN (Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale) un appel pour la défense de la santé et le droit des femmes. Elle revient pour nous sur les sujets de la contraception et la baisse des moyens de santé. 

Quel est votre constat sur le système de santé actuel ?

Notre système de santé a été gravement mis à mal ces dernières années. La baisse de moyens dans la fonction publique hospitalière a entrainé la fermeture de nombreux services et lits d’hôpitaux. Les franchises médicales et l’explosion des dépassements d’honoraire ont fait augmenter le reste à charge pour les assurés sociaux.
La conséquence première de ces politiques est la hausse du coût de la santé et l’augmentation du renoncement aux soins. Aujourd’hui 34% des étudiants renoncent à des soins faute de moyens financiers*. Cette direction est dangereuse du point de vue sanitaire car elle ne permet pas de garantir un accès à des soins de qualité pour tous, mais elle constitue également une rupture avec notre modèle social.

Vous lancez un appel pour la défense de la santé et des droits des femmes, après quarante années de combat qu’en est-il aujourd’hui ?

Les combats féministes ont permis de grandes avancées, notamment sur le plan sanitaire avec la légalisation de l’avortement et les progrès de la contraception. Mais ce combat est loin d’être terminé.
De nombreux moyens de contraception ne sont toujours pas pris en charge par la Sécurité Sociale empêchant ainsi les femmes de choisir librement un contraceptif. Plusieurs centres IVG ont dû fermer faute de moyens et sous la pression de la rationalisation de la carte hospitalière. Les femmes sont contraintes de se déplacer toujours plus loin et d’attendre toujours plus longtemps pour pouvoir avorter.
A cela s’ajoute la baisse des moyens alloués à l’éducation à la sexualité. Le gouvernement a d’ailleurs récemment diminué de 500 000 euros les crédits en direction des Établissement d’Information, de Consultation et de Conseil Familial. Leur rôle est pourtant fondamental pour lutter contre les violences faites aux femmes, prévenir les grossesses non désirées et garantir l’accès à l’information sur tout le territoire.

Quelles solutions préconisez-vous pour l’avenir ?

Il est impératif de mettre un coup d’arrêt au développement d’un système de santé à deux vitesses. Il est aujourd’hui indispensable d’investir massivement dans notre service public de santé et de réaffirmer la position centrale de la Sécurité Sociale dans la prise en charge du coût des soins.
En matière de santé des étudiants, la LMDE revendique la généralisation et le renforcement de centres de santé universitaires afin de garantir l’accès à des professionnels de santé (généralistes et spécialistes) en secteur 1 sur les lieux d’études comme le prévoit un décret de 2008.
Nous travaillons également à la mise en place de chèques santé pour permettre à chaque étudiant de bénéficier d’une aide financière pour souscrire à une complémentaire santé. Aujourd’hui, plus de douze collectivités territoriales ont déjà fait ce choix.
Sur les questions de sexualité, la LMDE demande l’application de la loi de 2001 qui prévoit une éducation à la sexualité tout au long de la scolarité. Nous exigeons également la prise en charge de l’ensemble des moyens de contraception par l’assurance maladie ainsi que le maintien d’un maillage territorial de qualité des centres IVG.
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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 00:10

Alerte deC.L.A.S.S.E.S ,Collectif Lyonnais pour l'Accès à la Scolarisation et le Soutien aux Enfants des Squats-


Dans l’agglomération lyonnaise de jeunes Rroms, originaires de Roumanie le plus souvent,  vivant avec leur famille dans des squats, des vieilles voitures, des cabanes, ou sous des porches d’église, dans des conditions très précaires et instables, demandent à être scolarisés. Ils ont pour la plupart entre 12 et 14 ans.

Accompagnés par des membres d’association, ils sont allés s’inscrire à l’Inspection Académique, selon la règle en vigueur, en janvier 2011. On les a bien reçus, on leur a fait un dossier d’inscription et on leur a dit : « très bien, maintenant attendez une affectation dans un collège. »

Un an après certains attendent toujours une affectation …

D’autres ont quitté l’agglomération ou sont perdus de vue.

D’autres encore ne sont plus demandeurs et participent comme des adultes à l’économie de survie de la famille.

 

Quelques-uns ont eu une affectation par le biais de l’Inspection Académique : ceux qui avaient été scolarisés en Roumanie, ceux qui parlaient à peu près le français.

Quelques autres ont eu une place grâce à des principaux qui les ont inscrits directement sans passer par l’Inspection Académique.

 

Et l’association C.L.A.S.S.E.S [1], qui suit de près cette question, continue à enregistrer les coordonnés des jeunes demandeurs, ou en tout cas relevant de la scolarité obligatoire, essaye de leur trouver une place, directement, ou par le canal de l’Inspection Académique, selon les circonstances et les possibilités. Mais souvent les démarches sont abandonnées car le découragement gagne les jeunes et leurs parents.

 

Alors, une place en collège devient un privilège.

Vu la lourdeur des démarches et le peu de places, les bénévoles pourraient être tentés de donner la priorité à ceux qui seraient le plus à même de bénéficier de ces places rares. De leur côté les personnels de l’Inspection Académique insistent pour que les accompagnants leur adressent « les meilleurs » : ceux qui ont déjà un petit bagage, ceux dont les parents, eux-mêmes instruits, sont très demandeurs d’instruction pour leurs enfants et pas seulement d’aides financières, ceux qui semblent très motivés. Les bénévoles sont ensuite gênés vis à vis de l’administration lorsqu’un jeune auquel on a enfin trouvé une place n’y retourne pas au bout de 3 jours, avant même ou après avoir obtenu un certificat de scolarité. Il faut le redire et le défendre : une place au collège est un droit et non un privilège réservé à certains.

 

La scolarité est non seulement un droit mais une obligation.

L’Education nationale se doit de scolariser ces jeunes et n’a pas à poser la question de leurs motivations plus ou moins « valables ». Nous savons que ces jeunes non scolarisés antérieurement, c'est-à-dire ne maîtrisant souvent ni la lecture ni l’écriture, demandent un accompagnement spécifique : il est nécessaire de les accueillir, au point où ils en sont, et de prévoir les structures adaptées pour le faire. Il est clair que ce ne sont pas des professeurs qui ont eu 15h de formation en Français Langue Etrangère qui sont en capacité de le faire, à raison de quelques heures par semaine.

 

Les maires, qui n’ont pas en charge les collèges, mais qui doivent faire respecter sur le  territoire communal l’obligation scolaire jusqu’à 16 ans, sont aussi concernés par cette question.

 

Nous ne pouvons accepter la situation actuelle 

Ces jeunes vivent chez nous, souvent ils ne pratiquent plus le roumain (seulement le romani, la langue des Rroms, totalement différente), ils resteront en France ; s’ils ne sont pas scolarisés de façon efficace, quel sera leur avenir et comment se comporteront-ils par rapport à la société française qui leur a refusé ce droit ?

 

C.L.A.S.S.E.S a alerté les syndicats enseignants, les associations de parents d’élèves, les associations d’éducation populaire et de défense des droits ; un Collectif Lyonnais pour le Droit à l’Education des Enfants Rroms s’est constitué. Il a interpellé  le Préfet, le président du Conseil Général et les maires des villes principales ;  en accord avec ce Collectif, l’association C.L.A.S.S.E.S  a porté plainte en juillet dernier auprès du Défenseur des Droits ; elle a des rendez-vous tous les 2 mois avec l’Inspectrice d’Académie adjointe, en charge des « enfants à besoins spécifiques ». C.L.A.S.S.E.S et le Collectif demandent depuis longtemps qu’un groupe de travail suive cette question à l’Inspection Académique. Elle est prête à apporter sa connaissance du terrain et des familles … Mais rien n’avance réellement.

Ainsi par exemple, depuis avril 2011, l’Inspection Académique s’est engagée à donner des instructions claires aux principaux/pales de collège pour modifier la procédure d’inscription et la confier à nouveau au collège de secteur ; à notre connaissance, la circulaire n’est pas encore arrivée dans les collèges …

 

Certes il manque des moyens : manque de postes d’enseignants sur le terrain, et à l’Inspection Académique de personnel administratif pour assurer le suivi des dossiers ; mais il y a aussi manque de volonté de prise en compte de cette population dont les autorités pensent qu’elle finira par renoncer à vivre chez nous.

 

Cette situation doit changer ; il faut la faire connaître.

 

 

situation scolaire des adolescents rroms de l’agglomération lyonnaise, connus de C.L.A.S.S.E.S, au 3-01-2012 :

  • 41 jeunes sont inscrits dans un collège
  • 17 jeunes attendent une affectation dans un collège, dont 5 depuis plus d’un an
  • 34 jeunes ne sont pas scolarisés, la plupart n’ont pas fait les démarches, quelques uns sont déscolarisés suite à une expulsion ou à une problématique personnelle

 

C.L.A.S.S.E.S –Collectif Lyonnais pour l'Accès à la Scolarisation et le Soutien aux Enfants des Squats- LDH  69 (Ligue des Droits de l’Homme) – FSU – ACCRHO (Accueil Classes Rhône) – FAP (Fondation Abbé Pierre) – SUD Education – RESF - SGEN CFDT - UNSA Education – ATD-Quartmonde – ASET69

Dans le cadre  du Collectif Lyonnais pour le Droit à l’Education des Enfants Rroms

 

Contact : Elisabeth Gagneur 06 63 79 23 62

classes069@gmail.com

elisabethgagneur@wanadoo.fr

 

 

 



[1] C.L.A.S.S.E.S –Collectif Lyonnais pour l'Accès à la Scolarisation et le Soutien aux Enfants des Squats -

association accompagnant les familles dans leurs démarches de scolarisation et soutenant ensuite la scolarisation des enfants et des jeunes.

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 00:07

Publié le 22 février 2012 par groupe socialiste


 Lors de l’une de ses dernières prestations télévisées, le Président sortant proposait une mesure « révolutionnaire » pour combattre les difficultés de logement de nos concitoyens : augmenter de 30% la capacité de construction d’un terrain. Quelle étrange idée ! Passons sur le fait que cette possibilité existait déjà pour des constructions respectueuses de certains critères environnementaux et qu’en l’état, la mesure proposée par N. SARKOZY n’apportait pas beaucoup de neuf.  Mais penser résoudre le problème d’accès au logement des plus démunis, du coût toujours plus prégnant du logement sur le budget des ménages par cette mesure témoigne du manque de connaissance dans ce domaine. Cette disposition, une fois encore, n’aura d’intérêt que pour les plus fortunés de ce pays. L’UMP avait déjà imaginé son fameux bail « gagnant-gagnant » qui osait proposer un loyer réduit en échange d’une accélération des procédures d’expulsion ! 30% de précarité en plus, proposait alors l’UMP !

Mais ce n’était encore que des mots. Dans les faits, la réalité est pire encore. Alors que le récent candidat UMP déclare vouloir agir plus pour l’habitat, le toujours Président de la République fait continûment moins pour le logement. Ainsi, lors du dernier Comité Régional de l’Habitat, le 9 février dernier, le Préfet de Rhône-Alpes a annoncé une baisse de plus de 5% des crédits consacrés au logement social. Cette baisse fait suite à une diminution de 25% l’année dernière ! Selon les territoires, la chute est encore plus accentuée. Ainsi, sur un territoire en tension comme l’agglomération grenobloise, elle est de 15% ! Soit autant d’argent en moins pour construire du logement social, accessible à tous. Et pour faire bonne mesure, la baisse est identique dans l’aide au logement privé dégradé, éligible au dispositif ANAH. Voudrait-on construire 30% en plus que l’État nous en retirerait les moyens…


Les discours ou les bonnes intentions annoncées se fracassent ainsi sur les faits : depuis 5 ans, ce gouvernement fait toujours moins pour le logement social, toujours moins pour l’accès de tous à un logement décent. Quand la Région, qui n’a pas la compétence dans ce domaine, s’investit fortement dans le logement, on ne peut que dénoncer le retrait de l’État d’une de ses missions essentielles.

Jérôme SAFAR, Président du groupe socialiste de la Région Rhône-Alpes
Otman El HARTI, Président de la commission « politique de la ville,
logement et solidarité »

 

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 10:33

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Cher/e ami/e des EgalEs, cher/e camarade, Je m'adresse à toi pour te demander de soutenir par ta signature la pétition du Planning familial qui vient de voir ses subventions pour 2012 une nouvelle fois tronquées de 500 000€, par un tour de passe-passe budgétaire du gouvernement qui, cependant, s'était engagé à maintenir les subventions au niveau précédent. Cette coupe affecte en 1er ce qui est le coeur du métier du Planning, les séances d'information et d'éducation à la sexualité en direction des jeunes, inscrites dans les lois de 1973 et de 2001. Cela peut aussi signifier la fin de certaines petites associations départementales, peut-être celle qui est proche de chez toi.  

 

Quand l’Etat « perd » 500 000 euros sur l’accès à l’information et l’éducation à la sexualité, c’est sa jeunesse qu’il sacrifie ! L’information et l’éducation des jeunes en matière de sexualité sont affirmées comme une priorité des politiques éducatives et de santé des jeunes. Lois, rapports de l’IGAS ou de parlementaires et autres circulaires dont celle de l’Education Nationale, soulignent : - L’implication de l’Etat via sa responsabilité dans l’information des populations sur ces sujets - La nécessité de la diffusion d’une information et éducation à la sexualité dans les écoles, collèges et lycées - L’enjeu de l’information dans la construction des adultes de demain et la prévention des grossesses non souhaitées, des IST et du VIH/Sida - Le manque de moyens dévolus à cette mission Après l’importante mobilisation en 2009, l’Etat, pour ces actions, signait un protocole garantissant pour 3 ans à l’ensemble des 220 EICCF de France, un financement de 2,6M€ insuffisant au regard des besoins,. Voilà qu’en 2012, l’Etat prive de 500 000 euros cette ligne alors qu’ils étaient promis, prévus et inscrits dans la loi de finances. C’est donc 20% de la ligne budgétaire qui ne sera pas affecté à l’accueil, l’information, l’orientation et l’éducation des populations sur les questions relatives à la fécondité, la contraception, la sexualité, et la prévention des IST dont le VIH !!! Le Planning Familial fait le constat d’une nécessité accrue de ces interventions car les besoins se font cruellement sentir, tous les jours un peu plus dans un contexte social de précarité. Garantir à toutes et tous -y compris à celles et ceux en situation de vulnérabilité- une égalité et une équité d’accès à l’information et à l’éducation est une responsabilité politique. L’Etat n’a plus d’exigence et n’assume donc plus cette responsabilité que pourtant il revendique. « Il ne souhaite plus contribuer à la préparation des jeunes à la sexualité, à leur vie de couple et à la fonction parentale. Il se désintéresse de l’accueil et du conseil aux personnes lors des accueils collectifs ou en entretiens individuels alors que cette mission a clairement été organisée et confiée par la Loi Neuwirth aux associations » souligne la Présidente Carine Favier qui poursuit « Le Planning Familial ne peut accepter un tel recul social et sociétal » face au silence de l’administration rendu assourdissant par celui de la Ministre chargée des Solidarités et de la Cohésion sociale. Défendre l’information et l’éducation à la sexualité c’est contribuer à construire une société égalitaire entre les femmes et les hommes en parlant amour et relation, lutter contre les violences contre les femmes, prévenir les grossesses non souhaitées et les IST, faire des jeunes d’aujourd’hui les adultes responsables de demain Le Planning Familial se mobilise en saisissant l’ensemble des députéEs, candidats ou non à leur réélection sur ce sujet et en lançant une pétition en ce sens sur internet www.planning-familial.org

 

Contacts : Marie-Pierre Martinet # 06 70 19 83 48 Carine Favier # 06 88 52 09 10

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 09:32

Vache, pintade, pigeon...
Anne Roumanoff s'amuse à la façon d'un La Fontaine
pour croquer la vie politique!
La basse-cour du roi Nicolas
Un renard prénommé Nicolas sur une basse-cour régnait.
Mais il était contesté : « Il ne fait pas rentrer assez de blé, Nous n’avons plus de grains à picorer, se lamentaient les animaux affamés. Je fais de mon mieux, répondait Nicolas.
Sans moi, ça serait pire, croyez-moi. Il y a une énorme crise mondiale
Ne l’oubliez pas, c’est infernal. »
Beaucoup d’animaux voraces
Rêvaient pourtant de prendre sa place. A gauche, la vache Martine et la pintade Ségolène
Crurent, un temps, pouvoir devenir reines.
Mais ce fut le pigeon François qui leur fit la nique. Aidé, malgré lui, par le cochon Dominique, Qui manqua d’aller à l’abattoir, Pour avoir culbuté une grande poule noire. Mais la pire ennemie du roi Nicolas et du pigeon François Était la fille d’un loup borgne qui avait échoué à devenir roi. Cette louve à la voix rauque et à la chevelure blonde Se faisait passer pour une brebis aux yeux du monde. Elle répétait comme une litanie : « Il faut plus de poulets Pour renvoyer chez eux les animaux étrangers, Sans eux, nous serions tellement plus heureux. » Certains moutons l’écoutaient béats :
« Bêê, elle dit tout haut ce que nous pensons tout bas. » Le pigeon François, le roi Nicolas, l’ours Mélenchon et la taupe Eva Faisaient de leur mieux pour éradiquer la terrible maladie Répandue par la louve déguisée en brebis Qui avait pour nom haine et démagogie. Hélas ! à six mois des élections, Personne ne sait encore pour de bon Qui de la farce sera le dindon.

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 09:29
Civilisation - Écrit par Isabelle Germain - Mardi, 14 Février 2012 09:04   

 

OLF_20120212_St_Valentin_CouchePour un « nouveau contrat social fondé sur l’égalité» chez Europe Écologie Les Verts. « Le privé est politique », rappelle Osez le féminisme. Pour la fête des amoureux, EELV et OLF ont conçu des campagnes très éloignées de la guimauve commerciale habituelle.


 

Il y a quelques jours, en présentant ses propositions pour concilier paternité et travail, le directeur de l’Observatoire de la parentalité évoquait « un nouveau contrat social entre hommes et femmes ». Pour la Saint Valentin, Europe Écologie Les Verts (EELV) et Osez le féminisme (OLF) voguent sur la même idée. Foin d’images stéréotypées de princes charmant offrant des fleurs pour célébrer la beauté et le dévouement de la princesse à leur endroit. L’amour se décline avec l’égalité.

EELV, et sa candidate à la présidentielle Eva Joly, a conçu six visuels pour le dire. Avec des accroches assez bavardes : « Qui fait quoi ? A la Saint-Valentin, et si l’amour c’était l’égalité tous les jours ? » et une base line qui explique : « Pour un nouveau contrat social fondé sur l’égalité femmes-hommes et la fin des stéréotypes de genre ». L'occasion pour la candidate Eva Joly de marteler : « l’égalité Femmes-Hommes est une des valeurs fondamentales de l’écologie politique ».

Une autre série de visuels évoque tous les genres de relations avec cette accroche : « Qui est Qui ? Peu importe votre genre, à la Saint Valentin, embrassez qui vous voulez ».

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L'association Osez le Féminisme, de son côté, lance cet appel : « Subvertissons la Saint-Valentin ! », et laisse les images parler avec, par exemple, cet homme qui offre un bouquet de fleurs tandis que la femme lui tend un bouquet de balayettes…. Et de rappeler que 80 % des tâches ménagères sont assumées par les femmes...

OLF_20120212_St_Valentin_Couche OLF_20120212_St_Valentin_Balais_v1 OLF_20120212_St_Valentin_Aspi_v1
http://www.egalite2012.fr/publication/subvertissons-la-saint-valentin

 

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 22:06

veritomètre des affirmations des candidats aux présidentielles link

 

 

L’outil permet de «vérifier l’exactitude des propos tenus par les candidats à l’élection présidentielle et mesurer leur crédibilité grâce à la première application web de +fact-checking+» (vérification des faits), selon un communiqué des deux médias. Les journalistes d’Owni, spécialistes du «data journalism» (journalisme de données), et le service politique d’iTélé mesureront le niveau de précision des chiffres et des faits avancés par chacun d’entre eux lors de prises de parole publiques. «Il en ressortira un baromètre de crédibilité, qui proposera chaque jour un classement des candidats», indiquent OWNI et iTélé.

Vendredi vers 17h00, au palmarès de la crédibilité mesurée par le Véritomètre, François Hollande était en tête avec 79%, suivi par François Bayrou (71,3%), J-L Mélenchon (68,8%), Eva Joly (63,9%), Nicolas Sarkozy (41,5%) et Marine Le Pen (28,3%).

Le Véritomètre compile un grand nombre de données provenant de sources officielles comme l’INSEE, l’OCDE et Eurostat. Ces données couvrent 6 grandes thématiques qui dominent la campagne présidentielle : Economie & Fiscalité, Education, Immigration, Santé, Sécurité. Elles sont actualisées et enrichies en continu.

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 21:51

Vendredi 17 février 2012 13:29

La tablette Way-C (lumière des étoiles, en dialecte kituba nordcongolais), 19x17x1,2 cm pour 380 grammes, conçue au Congo, par le jeune informaticien congolais Vérone Mankou, et assemblée en Chine, est désormais sur le marché africain. Ce produit qui a déjà été présenté au grand public, en septembre 2011, est disponible depuis lundi 30 janvier sur les vitrines des magasins d’électroniques. L’inventeur de 26 ans, auteur du design et du concept technologique, a assuré, le même jour qu’un dispositif logistique a été mis en place, depuis vendredi 27 janvier, pour sa commercialisation. Accessible, le produit est cédé au prix de 150 000 f CFA, soit 228 euros. A noter que la Way-C est vendue exclusivement dans les boutiques Airtel Congo, de Brazzaville et Pointe-Noire, une société privée de téléphonie mobile, filiale du groupe indien Bharti, avec qui la société VMK (Vumbuka, réveillez-vous, dans la langue nationale du propriétaire Mankou) a conclu un accord. Vérone Mankou a déclaré que sa tablette, sur le plan technologique, est équivalente à toutes celles qu'on trouve sur le marché, avec une mémoire vive de 512 Mo, un espace disque de 4 Go, une carte mémoire de 32 Go et un système wifi intégré.

 

Les Afriques

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 21:45

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Écrit par pascal Terrasse

La cour des comptes vient de rendre son rapport annuel. Elle pointe notamment la détérioration de la situation liée à la natalité en France. Dans son jargon, elle parle même d’une alerte. Le terme est fort mais décrit parfaitement la situation. Il y a danger. Si justement on ne fait rien, si on ne sonne pas l’alerte, la mortalité infantile va repartir à la hausse.

C’est à peine croyable et pourtant notre pays est ainsi passé du septième rang européen en 1999, au vingtième en 2009 pour son taux de mortalité infantile. Aujourd’hui nous connaissons un taux de décès infantile global d'environ 3,8 pour 1.000. Pour être précis, il a stagné alors qu’il a reculé chez tous nos voisins européens.

Comment expliquer cette stagnation ?

Tout d’abord, les femmes en situation de vulnérabilité sont les premières victimes. Encore une fois, ce sont d’abord les plus fragiles qui sont les premiers touchés. Plus fragiles, elles ont moins accès que d’autres à la prévention, aux conseils et à la prise en charge. De plus, la coordination entre les services s’effectue mal.

La deuxième raison c’est l’insuffisante recherche sur le sujet. Le plan périnatalité 2005-2007 n’a pas été tenu. Cela s’est traduit par une recherche et des moyens insuffisants ainsi qu’un manque criant de volonté de faire de cette question un enjeu de santé publique.

Enfin, le rapport pointe également de très fortes disparités entre les territoires.

Il y a urgence. Tout d’abord urgence à faire de la périnatalité un enjeu majeur de santé publique. On ne peut pas se contenter de ce taux de mortalité infantile. Sa diminution doit redevenir une priorité.

Très concrètement cela suppose, comme le recommande d’ailleurs la Cour des comptes, une meilleure coordination entre les services notamment pour les femmes en situation de vulnérabilité. A cet égard, les services de la PMI doivent prendre toute leur place. J’organiserai très prochainement une réunion de travail sur ce sujet au Conseil général pour établir un diagnostic précis de la situation en Ardèche et de regarder comment encore améliorer la prévention et la coordination.

Cela suppose également des campagnes de prévention et d’informations. Il conviendra de relancer la recherche sur cette question avec pour commencer un meilleur suivi de cette mortinatalité.

Par ailleurs, l’organisation de notre système de santé devra également faire l’objet d’une surveillance toute particulière. On ne peut pas continuer de créer des usines à bébé, lointaines des lieux de vie. Les maternités de proximité jouent un rôle essentiel notamment lorsqu’il y a une urgence médicale. A force de vouloir les supprimer au nom de la seule rentabilité financière, on passe à côté de l’essentiel à savoir permettre à l’enfant et à sa mère de vivre ce moment en toute sécurité.

C’est une nouvelle fois la question de l’égal accès de tous à notre système de santé qui est posée.

En Ardèche et pour rester sur le sujet, la situation de l'hôpital de Privas est un exemple qui me semble particulièrement symbolique. Il est victime d'une politique purement gestionnaire et inadaptée des services publics de la santé. Cet établissement n'est pas déficitaire depuis 2005, contrairement à 70% des hôpitaux publics. Son équilibre budgétaire n'empêche pourtant pas que son service de maternité, avec ses 280 à 290 accouchements cette année, soit constamment menacé de fermeture. Le seuil fixé par le gouvernement pour préserver une maternité est en effet de 300.

Il faut sans cesse se mobiliser. La santé est devenue un combat. C’est inacceptable, et insupportable.

Ce rapport nous rappelle utilement que la santé est un bien fragile. Elle est un droit et doit redevenir une priorité nationale.  

Il y a urgence à changer de politique, refaire de l’accès à la santé le cœur de notre modèle social. C’est tout le sens des propositions faites la semaine dernière par Françoi

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