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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 17:24

 


Transports  Publié le jeudi 1 septembre 2011


Thierry Mariani a annoncé ce 1er septembre le lancement d'une nouvelle campagne de sensibilisation à la sécurité dans les transports scolaires au cours d'une table ronde à Angliers, un village de la Vienne où un jeune élève avait trouvé la mort le 12 mars 2007 dans un accident entre un autocar scolaire et un camion. Organisée à l'initiative de Jean-Pierre Raffarin, sénateur de la Vienne, la table ronde présidée par le ministre chargé des transports a réuni les principaux acteurs concernés par le transport scolaire (autorités organisatrices, fédérations professionnelles de transport routier de voyageurs, associations de sécurité routière et de parents d'élèves) pour faire le point sur les mesures de sécurité mises en place dans les autocars scolaires, notamment l'obligation du port de la ceinture de sécurité, l'abaissement du taux d'alcoolémie maximal des conducteurs et le renforcement de leur formation. Thierry Mariani a également insisté sur deux dispositions qui devront être appliquées au plus tard le 1er septembre 2015 : l'obligation d'équiper l'ensemble du parc d'autocars en ceintures de sécurité et d'utiliser l'éthylotest antidémarrage à bord. Pour sensibiliser les autorités organisatrices avant la rentrée 2011, le ministre a envoyé cet été à tous les présidents de conseils généraux un guide rappelant les bonnes pratiques en matière de transports scolaires. Il a par ailleurs annoncé l'organisation début 2012, en partenariat  avec l'Association nationale pour le transport éducatif de l'enseignement public (Anateep), d'une campagne de communication destinée aux parents d'élèves et aux élèves eux-mêmes, rappelant en particulier les consignes de sécurité à respecter dans les autocars et aux points d'arrêt.

Anne Lenormand

 

Source : Lettre du GART

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 16:19

La galerie Le Réverbère / Lyon vous invite à découvrir
Beatrix von Conta
Aqua
lux Scène nationale de Valence
du 23 septembre au 26 octobre 2011
Vernissage jeudi 22 septembre à 18h30 en présence de l’artiste
Dossier de presse complet et carton d’invitation en téléchargement dans ce mail
Galerie Le Réverbère 
Catherine Dérioz
Jacques Damez
38 rue Burdeau
69001 Lyon
04 72 00 06 72
KLEIN + 10 collectionneurs
du 10 septembre au 31 décembre 2011
à l'occasion des 30 ans de la galerie
vernissage le 10 septembre en présence de William Klein
Rétrospective de ses films à l'Institut Lumière
Projection à 20h30 en sa présence le 12 septembre 2011



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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 11:49
Patrimoine et pop - surréalisme

A l'occasion des Journées du Patrimoine, découvrez le nouveau siège de la Région Rhône-Alpes à Lyon Confluence. Le bâtiment sera ouvert aux visites le samedi 17 septembre, de 9 h à 19 h (fermeture des portes à 18 h 30). Vous pourrez parcourir le bâtiment en présence des agents de la Région. Profitez-en également pour visiter l'exposition « les Enfants terribles », réalisée par le collectif « Space Junk » (pop surréalisme) dans le cadre de la Biennale d'art contemporain et découvrir l'application smartphones « Click'n visite » qui présente de manière ludique et interactive les ponts du Rhône.

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 19:25

PROGRAMME


VENDREDI 9 septembre
14 h 00 - Place des terreaux, lyon 1er
COnference de presse / Visite expo sition
En présence de : • Hubert JULIEN-LAFERRIERE, Adjoint au Maire de Lyon et
Vice-président du Grand Lyon en charge de la coopération
décentralisée • Caroline CORNU, Directeur Exécutif en charge des Relations
Extérieures et des Partenariats de l’Agence Française de
Développement • Thomas DWORZAK, Magnum Photos, reportage « Medellin,
ville durable »
VENDREDI 9 septembre
19 h 00 - hotel de ville - lyon 1er
vernissage
A l’invitation de • Gérard COLLOMB, Sénateur Maire de Lyon et Président du
Grand Lyon • Hubert JULIEN-LAFERRIERE, Adjoint au Maire de Lyon et
Vice-président du Grand Lyon en charge de la coopération
décentralisée • Najat VALLAUD-BELKACEM, Adjointe au Maire de Lyon
déléguée aux grands événements, à la jeunesse et à la vie
associative • Caroline CORNU, Directeur Exécutif en charge des Relations
Extérieures et des Partenariats de l’Agence Française de
Développement • Thomas DWORZAK, Magnum Photos, reportage « Medellin,
ville durable »
Le vernissage sera suivi d’un cocktail
A l’occasion de ce vernissage, une sélection de projets photographiques
de jeunes lyonnais vous sera également présentée.
Contact et inscription : international@grandlyon.org


samedi 10 septembre
14 h 00 / 17 h 00 - hotel de ville
1 place de la comédie - lyon 1er
PARTAGE D’EXPERIENCES
Nouveaux regards sur le Sud : l’implication des jeunes dans
la solidarité internationale
Animée par : Marc BULTEAU
En présence de : • Hubert JULIEN -LAFERRIERE, Adjoint au Maire de Lyon et
Vice-président du Grand Lyon en charge de la coopération
décentralisée • Jean-Luc FRANCOIS, Chef de la Division Développement
agricole et rural, Agence Française de Développement • Dominique SONJON, Responsable Service Jeunesse, Ville de
Lyon • Antonio SILVEIRA, Chargé de mission Jeunesse, RESACOOP • Jean-Philippe RAVIER, chargé de mission, Direction du Sport,
de la jeunesse et de la vie associative, Région Rhône-Alpes • Gaëlle BUISSET, Chargée de mission, Direction de l’Europe,
des Relations Internationales et de la Coopération (DERIC),
Région Rhône-Alpes • Brigitte PLANÇON, Directrice pédagogique, École 3A • Elodie LAMBERT, Responsable du Département orientation et
adjointe aux ressources humaines, Institut Bioforce
Contact et inscription : international@grandlyon.org
Objectif développement
Nouveaux regards sur le Sud
L’Agence Française de Développement s’engage, avec Magnum Photos, pour mettre le développement en images.
Programme complet sur objectif-developpement.fr


Lundi 12 septembre
10 h 00 à 17 h 00 - CIEDEL - 19 rue d’Enghien, lyon 2ème
CONFERENCE
Histoire de l’aide internationale
Animée par : Bernard HUSSON, docteur en économie, expert en
développement local et coopération décentralisée. Fondateur du
CIEDEL et de RESACOOP
En présence de : • Christophe MESTRE, Directeur du CIEDEL (Centre international
d’études pour le développement local) • François PACQUEMENT, coordinateur du dossier sur l’histoire
de l’aide , Agence Française de Développement • Corinne BALLEIX, Docteur en science politique, Enseignante
à l’IEP de Paris • Jean-Jacques GABAS, Économiste et Maître de conférences,
Université Paris 8 • Yves VILTARD, Maître de conférences, Université Paris 1
Contact et inscription : cmestre@univ-catholyon.fr


MARDI 13 septembre
18 h 00 à 20 h 00 - hotel de ville -
1 place de la comédie, lyon 1er
CONFérence
Villes du sud, villes de demain
Animée par Patrice BERGER, Directeur des Activités Internationales,
Agence d’urbanisme pour le Développement de l’agglomération
lyonnaise
En présence de : • Serge AHOUANVOEDO, Maire de Porto-Novo, Bénin • Zerbo ADAMA, Directeur des relations internationales, Mairie
de Ouagadougou, Burkina Faso • Hamidou BERTHE, Directeur du service Contrôle de gestion,
Mairie de Bamako, Mali • Jean-Pierre ELONG MBASSI, Secrétaire général de Cités et
Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA) • Hubert JULIEN-LAFERRIERE, Adjoint au Maire de Lyon et
Vice-président du Grand Lyon en charge de la coopération
décentralisée • Nathalie LE DENMAT, Responsable de la division collectivités
locales et développement urbain, Agence Française de
Développement • Christian SOZZI, Directeur d’études, Agence d’urbanisme
pour le Développement de l’agglomération lyonnaise • Philippe DI LORETO, Responsable Pôle Coopération Décentralisée,
Ville de Lyon - Grand Lyon
La projection sera suivie d’un cocktail dinatoire, sur invitation
Contact et inscription : international@grandlyon.org


Mercredi 14 septembre
14 h 00 à 17 h 00 - cci
place de la Bourse, lyon 1er - Salle Jacquard
CONFérence
Réunion d’échanges - AFD - Acteurs économiques, entreprises
Animée par : Bruno MASUREL, Conseil en Développement International,
CCI de Lyon
En présence de : • Philippe CHEDANNE, Chef du Service Relations extérieures,
Agence Française de Développement • Olivier PAGERON, Délégué régional Rhône-Alpes, Ubifrance • Christian TERRIER, Directeur Régional Développement Procédures

publiques, COFACE
Contact et inscription : masurel@lyon.cci.fr

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 19:02

 

 
 

 

Vendredi 9 septembre 2011

à 20H30


Maison des Jeunes et de la Culture

d’Annonay

 

Christine Ruffin

accompagné par Guy Fressenon au piano

 interprète le répertoire de JOE DASSIN

 

 

LIBRE PARTICIPATION

 

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 20:50

L’IVG pardonnée pendant les JMJ !

Publié le 19 août 2011 par Égalité

Vous avez avorté et craignez d’être excommuniée ou damnée à tout jamais ? Vous avez jusqu’au 21 août pour vous rendre à Madrid et profiter des Journées mondiales de la Jeunesse pour vous confesser… et être pardonnée. C’est officiel, comme l’annonce l’archevêché madrilène sur son site internet.

Dans un article daté du 18 août, le site liberation.fr, citant les journaux El Mundo et El País, révèle que les prêtres du monde entier présents dans la capitale espagnole sont autorisés à accorder le pardon aux femmes qui ont confessé avoir pratiqué une IVG et se sont repenties.

Après une confession dans le parc du Retiro et une « pénitence convenable » comme « réciter son chapelet, faire une donation, partir en pèlerinage dans un sanctuaire marial, ou avoir des enfants », les pécheresses seront absoutes.

Une incroyable souplesse de la part du Vatican, qui considère toujours l’avortement comme un meurtre !

 
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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 09:04
   lundi 22 Août 

Pour aller de la fête de la rose de Frangy en Bresse le dimanche 21 août aux universités d'été du PS à La Rochelle, Arnaud Montebourg et sa caravane traverseront la France pour aller à la rencontre directe des français. Parmi les étapes du mois d'août : Frangy-en-Bresse, Clermont-Ferrand, Oradour-sur-Glane, Périgueux, Jarnac, Saint-Ciers-sur-Gironde et une surprise.

 

Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir les étapes

 

 

 

30 août  

COLLOQUE

avec Arnaud Montebourg et Jean-Pierre Chevènement

30 AOUT 2011

101 Rue de l'Université, Paris

 

 

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 23:10
Maria Todorova, 2011, Imaginaire des Balkans, Editions EHESS, collection « En temps & lieux », Paris, 352 p. (traduction de l’ouvrage Imagining the Balkans).

   Travail incontournable pour qui s’intéresse aux Balkans, l’ouvrage Imagining the Balkans [1] de l’historienne Maria Todorova vient d’être traduit en français. Cette traduction ne manquera pas d’intéresser non seulement les chercheurs, les étudiants et les passionnés que le sort des Balkans intrigue, mais aussi tous ceux que l’imaginaire, l’identité, les représentations et la mythification de l’histoire [2] interrogent. Par-delà l’étude de cas, l’auteur questionne l’appartenance identitaire, l’appropriation territoriale, les spatialités des minorités. Elle décortique le poids des toponymes, la géographie imaginaire au prisme de la littérature et des récits de voyage, ou encore l’impact des discours sur la construction des peuples, de leurs territoires et de la différenciation identitaire. Derrière la question « que sont les Balkans ? », elle interroge ainsi la fabrique des identités et le poids des représentations dans la construction d’ « aires régionales » définies par des critères d’unité parfois contestables, parfois imposés de l’extérieur, parfois créés artificiellement, mais qui nécessitent toujours d’être questionnés [3]. Au cœur d’une littérature riche sur les Balkans, cet ouvrage se démarque par l’impact que sa version en langue anglaise a eu sur les recherches actuelles, mais aussi par l’originalité de son contenu : à titre d’exemple, on note l’intérêt de Maria Todorova pour la littérature locale et étrangère comme productrice de représentations sur les Balkans. Romans, récits de voyages, rapports officiels, discours de diplomates ou hommes politiques, synthèses produites par des centres de recherche ou fondations... sont analysés pour comprendre le poids des stéréotypes qui font des Balkans non seulement un ensemble unifié (sans pour autant que les différents auteurs s’accordent sur sa délimitation, voire prennent la peine de la justifier), mais surtout une aire de violence, une « zone grise ».

Depuis les guerres balkaniques de 1912-1913, « un spectre hante la culture occidentale, le spectre des Balkans » (p. 19). Maria Todorova s’attache, dans cet ouvrage, à analyser la construction et l’impact des imaginaires dans la construction d’une « géographie de la violence » dans les Balkans, ou plus précisément d’une « violence géographique » : certaines représentations des Balkans les construisent comme une aire « intrinsèquement » violente. L’objectif de cet ouvrage est ainsi de mettre en exergue les mécanismes d’invention et de diffusion d’une représentation négative des « Balkans », de la « balkanisation » et du « balkanisme », et de « comprendre les raisons de la persistance d’une image aussi figée. Comment cette appellation géographique a-t-elle pu se transformer en un des qualificatifs les plus péjoratifs dans le champ de l’histoire, des relations internationales, de la science politique et, aujourd’hui, dans le discours intellectuel en général ? » (p. 24). En témoigne aujourd’hui la volonté des instances internationales de ne plus parler des « Balkans » mais de l’ « Europe du Sud-Est », dénomination géographique perçue comme non connotée, qui permettrait ainsi d’ « éloigner » la région balkanique d’une « fatalité » de la violence (cette volonté sous-entend quasiment que nommer les lieux produit « intrinsèquement » de la violence [4]).

Pour montrer le processus d’invention, la diffusion et les conséquences dans les discours et dans les actes (autant pour les acteurs locaux que pour des acteurs extérieurs à la région balkanique) de cet « imaginaire des Balkans », doté de connotations parfois péjoratives, parfois romantiques, souvent fantasmées, Maria Todorova appuie sa démarche scientifique sur l’analyse des sources très variées, qui ont pour point commun d’avoir eu une répercussion sur l’imaginaire « collectif ». Pour donner quelques exemples de la démarche de l’auteur, elle confronte l’existence d’un « balkanisme » à celle d’un « orientalisme » dans la construction d’une vision du monde qui oppose le « monde civilisé » aux « Autres ». Elle analyse également le poids des lieux, avec par exemple les ponts « comme métaphore de la région », dont la présence est « quasiment banale dans les descriptions d’observateurs étrangers, dans toutes les littératures balkaniques et même dans le langage quotidien » (p. 37) [5]. Ou encore, elle décortique un roman d’Agatha Christie, Le Secret des Chimneys [6], se situant en Herzoslovaquie [7] ; des textes de Mary Edith Durham qui « offrent un aperçu, très rare par ailleurs, des réactions des habitants des Balkans à ce qui se disait d’eux en Occident » (p. 181) au début du XXe siècle. Autant d’exemples (qui sont loin d’épuiser la richesse de l’ouvrage) pour illustrer l’originalité de la démarche de l’auteur, et l’intérêt de cette lecture pour les géographes, par-delà le cas spécifique de la région balkanique.

L’ouvrage est structuré en sept chapitres : si la démarche est chronologique (montrant les différentes étapes des processus de dénomination, d’invention, de catégorisation et de qualification d’un « imaginaire des Balkans »), Maria Todorova manie avec habileté les imaginaires et les faits historiques de différentes périodes, mettant ainsi sans cesse en exergue le poids de représentations héritées et leur entremêlement avec de nouveaux imaginaires. Le premier chapitre, intitulé « Les Balkans : Nomen », s’ouvre sur une réflexion sur le signifiant et le signifié appliquée au cas des Balkans. Et l’ouvrage entraîne ainsi les lecteurs dans une réflexion sur l’héritage historique : « l’héritage comme continuité est la survivance (et le déclin progressif) de certaines caractéristiques de l’entité telle qu’elle était juste avant sa disparition. L’héritage comme perception, c’est la formulation et la reformulation des façons de penser cette entité à différentes époques et par différents groupes et individus » (p. 286). « Nommer les lieux, qualifier les espaces » (pour reprendre le sous-titre d’un chapitre de l’ouvrage de Paul Claval : Géographie culturelle) est une question au cœur des préoccupations de la géographie culturelle et de la géographie politique : les conflits de représentations analysés dans le cas des Balkans par Maria Todorova sont riches en enseignements, et cette réflexion propose un regard incontournable sur la « géographie imaginaire » dans ses fantasmes comme dans ses impacts sur les décisions politiques et les pratiques spatiales.

Bénédicte Tratnjek

[1] Maria Todorova, Imagining the Balkans, Oxford University Press, 1ère édition 1997, édition révisée 2009 (c’est cette 2ème édition qui a été traduite et qui est ici présentée).

[2] A propos de la folklorisation de l’identité et de la mythification de l’histoire dans les Balkans, on retrouvera l’ouvrage d’Ivan Colovic, Le Bordel des guerriers. Folklore, politique et guerre (Editions Non Lieu, 2009) : voir le compte-rendu de lecture proposé par les Cafés géographiques.

[3] C’est, par ailleurs, le questionnement du géographe Michel Sivignon, à propos des « Balkans », dont les contours ne font pas l’unanimité, dans le 3èmechapitre de son ouvrage Les Balkans. Une géopolitique de la violence (Belin, 2009)  : voir le compte-rendu de lecture proposé par les Cafés géographiques.

[4] A ce propos, on se reportera à :

-  « Le discours balkanique. Des mots et des hommes (Paul Garde) », compte-rendu de lecture par Julien Vandeburie, 15 avril 2005.

-  Paul Garde, « Comment nommer les territoires : quelques exemples balkaniques », compte-rendu du café géographique du 2 juin 2004.

-  Michel Sivignon, « Le péché cartographique : le cas des Balkans », compte-rendu du café géographique du 21 mars 2000, par Olivier Milhaud.

[5] A propos de la symbolique des ponts dans les Balkans, voir : Bénédicte Tratnjek, « Des ponts entre les hommes : les paradoxes de géosymboles dans les villes en guerre », Cafés géographiques, rubrique Vox geographi, 12 décembre 2009.

[6] « Même si Le Secret des Chimneys n’est pas le plus célèbre d’Agatha Christie, il fut tout de même réédité plusieurs fois au cours des décennies suivantes et, vu la voracité bien connue des fidèles lecteurs de l’écrivain, il constitue sûrement un bon exemple des canaux par lesquels le discours balkaniste s’est diffusé dans un large public » (p. 184)

[7] « L’imaginaire d’une violence spécifiquement balkanique inspira en 1925 à Agatha Christie un de ces « romans traitant de principautés fantaisistes vaguement balkaniques et baignant dans une ambiance de meurtre » [...] L’Herzoslovaquie est une invention de l’auteur : « C’est un des Etats balkaniques [...] Population, principalement des brigands. Passe-temps national, régicides et révolutions ». » (pp. 183-184).

URL pour citer cet article: http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=2232


R

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 23:04
Débat introduit et animé par Stéphane de TAPIA, Géographe - Strasbourg, en partenariat avec l’Association France-Turquie de Midi-Pyrénées.

 

Stéphane DE TAPIA est directeur de recherches au CNRS (Cultures et Sociétés en Europe) et enseigne au Département d’Etudes turques de l’Université Marc Bloch à Strasbourg. Il est également chargé de mission auprès de l’Inspection générale de l’Education Nationale pour l’enseignement du turc en France. Ses travaux portent, entre autres, sur la population turque en Alsace et en France, les retombées économiques de l’émigration et la création d’entreprises industrielles en Turquie, sur la définition et l’évolution des champs migratoires, de la circulation migratoire (incluant transports et communications) turque en Europe et dans le monde, sur l’apparition des nouvelles technologies d’information et de communication dans le champ migratoire.

« Nous, les Turcs, sommes fatigués de cette sempiternelle question : où se trouve la Turquie, est-elle européenne ? », entend-on souvent de la part de citoyens turcs très agacés et profondément meurtris dans leurs convictions, en Turquie comme en Europe occidentale. Mais quelles sont réellement les frontières de l’Europe ? Toute frontière est conventionnelle, y compris celles que l’on qualifie parfois de naturelles. Ainsi la Géorgie, l’Azerbaïdjan et l’Arménie sont membres du Conseil de l’Europe depuis 1995, et la Turquie depuis le début des années 50 : ces pays sont-ils en Europe ? La Turquie ne pourrait pas entrer dans l’Union européenne parce que c’est un pays asiatique ? La géographie classique situe les limites de l’Europe au détroit de Gibraltar et aux détroits des Dardanelles et du Bosphore. Quels fondements à ces frontières ? Zeus a enlevé une jolie fille nommée Europe et l’a abandonnée au-delà du détroit du Bosphore (de quel Bosphore ?, car il y en a plusieurs...) : en se fondant sur ce mythe, la Turquie n’aurait en effet que 3% de son territoire sur le continent européen, et 97% en Anatolie, aussi dite Asie mineure, donc sur le continent asiatiques. L’Anatolie, avec l’ensemble des régions qui appartenaient à l’Empire ottoman (comprenant alors la Palestine, la Syrie et l’Irak, et par intermittence une partie de l’Iran) formait selon les géographes classiques la « Turquie d’Asie » alors que la Grèce et les pays des Balkans formaient la.............

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 08:15

 

APPEL A LA LIBERATION DE IOULIA TIMOCHENKO
Paris - Bruxelles, le 15 août 2011


Monsieur le Président,

Il y a un peu plus d’une semaine déjà que nous avons lancé à votre gouvernement, au nom des droits de l’homme et de la femme, ainsi que du respect de leur liberté de parole et de pensée, un CTimochenko, égérie de la "révolution orange" en Ukraine, mais dont le tribunal de Kiev a ordonné, le 5 août dernier, l’arbitraire incarcération pour un hypothétique "abus de pouvoir".


Ce fait – arrêter une personne en pleine audience de son procès, alors qu’elle comparaissait libre et avant même que tout verdict ne soit prononcé à son égard – constitue, y compris dans votre propre pays, une grave violation du droit pénal: ce qui, à l’heure où notre Union Européenne tente de propager ses valeurs de solidarité et de tolérance, ne peut que heurter la conscience de tout authentique démocrate.


Davantage, il rappelle, de sinistre mémoire, les pires méthodes policières et judiciaires sous la dictature stalinienne: celles-là mêmes que bon nombre de vos compatriotes eurent naguère à subir, parfois au prix d’un redoutable exil en quelque obscur goulag, à l’époque des tristement célèbres procès Vychinski.


Certes avez-vous invoqué, pour vous justifier, le fait que, prônant tout comme nous la séparation des pouvoirs, vous ne souhaitiez pas vous immiscer, en tant qu’élu politique, en un dossier relevant, avez-vous argué, des seules instances juridiques.


Nous nous permettons cependant d’en douter, Monsieur le Président, lorsque l’on sait que votre pouvoir est aujourd’hui tel, en Ukraine, que c’est précisément grâce à l’un de vos très personnels "décrets présidentiels", daté du 12 juillet 2010, que vous avez tout aussi arbitrairement modifié, au gré de vos seuls intérêts idéologico-culturels, la composition, par exemple, du prestigieux comité du Prix Chevtchenko (en hommage à votre grand poète national), censé récompensé chaque année vos meilleurs artistes et écrivains, parmi lesquels figurèrent jadis un Nicolas Gogol, un Mikhaïl Boulgakov ou un Sergei Prokofiev.
Ce sont là, laissez-nous vous le dire, d’ignominieuses pratiques de censure, qui se révèlent en outre, au regard du monde libre, autant d’étonnantes et préjudiciables erreurs diplomatiques de votre part !


Nous n’ignorons pas, non plus, que cette honteuse purge, typique de l’ère soviétique, s’est effectuée sous le contrôle musclé des services secrets ukrainiens (SBU), lesquels dépendent étroitement, non seulement de votre Ministère de l’Intérieur, mais, chose inacceptable en toute démocratie digne de ce nom, de votre Ministère de la Justice !


Mais, pour en revenir à notre très contemporaine Ioulia Timochenko, si nous vous adressons cette seconde pétition en sa faveur, c’est que la cour d’appel du tribunal de Kiev, encore lui, vient de refuser, ce vendredi 12 août, sa remise en liberté, fût-elle, le temps de son procès, conditionnelle. C’est là, Monsieur le Président, une nouvelle et scandaleuse atteinte, en matière de procédure judiciaire, aux droits les plus élémentaires de tout citoyen lorsqu’il est amené à se défendre face à ses juges: une décision inadmissible en même temps qu’un acte révoltant, contraires aux principes de toute législation, sinon constitution, démocratique et qui, comme tels, s’avèrent lourds de conséquences, aux quatre coins de la planète, pour l’image de votre pays.


Ainsi, en une aussi regrettable et surtout déplorable situation, où toute équité se voit bafouée par cette magistrature d’un autre âge, porterons-nous à présent cette "Affaire Timochenko" devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme, institution faisant partie intégrante du Conseil de l’Europe (Strasbourg), ainsi que devant la Cour Européenne de Justice (Luxembourg).


Nous en appellerons aussi officiellement, désormais, à Madame Catherine Ashton, Haute-Représentante de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères (Bruxelles), afin que cette même Union revoie le statut de l’Ukraine, présent et dans un futur proche, en son sein.
Si cela ne devait pas suffire à infléchir votre position au regard de ces iniques conditions de détention de votre ressortissante, nous demanderons alors tout aussi fermement à la Fédération Internationale de Football, la FIFA, qu’elle renonce à voir la prochaine "Coupe d’Europe des Nations" (compétition sportive) se dérouler comme initialement prévu, du 8 juin au 1er juillet 2012, sur votre territoire national.


Sachez enfin, Monsieur le Président, que nous n’entreprenons pas de telles initiatives de gaieté de cœur. Mais, face à cette parodie de justice qu’est celle de l’actuel procès de Ioulia Timochenko, le seul tribunal qui vaille, à nos yeux épris d’humanisme, est celui, conformément à ces principes que nous voudrions universels, de notre conscience !


Signataires :

Jacques De Decker, écrivain, Secrétaire perpétuel de l’Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique.

Luc Ferry, philosophe, ancien Ministre français de l’Education Nationale.

Alexandre Jardin, écrivain.

Daniel Mesguich, comédien, metteur en scène, directeur du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (Paris).

Michelle Perrot, historienne, professeur émérite des universités, présentatrice des Lundis de l'Histoire, une des plus anciennes émissions de la radio publique française.

Daniel Salvatore Schiffer, philosophe, écrivain, professeur à l’Ecole Supérieure de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège et professeur invité au "Collège Belgique", sous l’égide de l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique et le parrainage du Collège de France.

Jacques Sojcher, philosophe, directeur de la revue « Ah ! » (Université Libre de Bruxelles).

Annie Sugier, présidente de la Ligue du Droit International des Femmes, association créée par Simone de Beauvoir.

Michel Wieviorka, sociologue, directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris) et administrateur de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (France).

 

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