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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 18:41
Publié le 25 février 2011 par Égalité

Dans l’édition de Marianne du 5 février, Chantal Brunel, présentée comme députée UMP et rapporteure de l’Observatoire de la parité, s’est exprimée en faveur de la réouverture des maisons closes.

Dans un communiqué daté du 24 février, la Clef (Coordination française pour le lobby européen des femmes) s’indigne de ces propos et estime que Chantal Brunel, libre de s’exprimer en son nom ou comme députée UMP sur les sujets relatifs aux droits des femmes, « dès lors qu’elle s’exprime en tant que rapporteure de l’Observatoire de la parité, ses prises de positions doivent au préalable être partagées par l’ensemble des membres de cette instance, dans laquelle siège la présidente de la Clef ».

La Clef, qui regroupe environ 80 associations en faveur de l’égalité des femmes et des hommes en France et en Europe, lutte notamment contre les violences faites aux femmes, dont la prostitution, et prône la pénalisation du recours aux services d’un-e prostitué-e par des amendes dissuasives.

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 18:02
Faut-il systématiquement proposer aux femmes enceintes le dépistage de la trisomie 21 ? Cette mesure a été âprement débattue lors de l'examen de la loi de bioéthique. Elle ne devait qu'entériner une réalité : les Françaises plébiscitent ce dépistage. Et dans 90% des cas avérés, elles choisissent d'interrompre leur grossesse. une décision que la droite catholique et conservatrice a comparée dans l'Hémicycle à un eugénisme, faisant même référence aux nazis. Selon ces députés, reprenant les arguments de la Fondation Jérôme Lejeune, anti-IVG, du Comité pour sauver la médecine prénatale et d'autres collectifs, les femmes en recourant à ce test, agissent "sous forme de pression sociale" puis s'orientent "automatiquement vers un avortement, ignorant qu'il est possible de vivre avec un enfant trisomique. Ils ont été entendus : le dépistage en sera proposé qu'à la convenance du médecin, une liste d'associations de parents trisomiques sera remise lors du test, et il faudra une semaine de réflexion entre les résultats et un éventuel avortement. "On cherche à culpabiliser les femmes, dénonce aurélie Filipetti, députée PS. Derrière ce discours inquiétant, c'est l'IVG qui est visée. Une partie de la droite n'a toujours pas accepté que les femmes soient libres de choisir.

Elle » 25 février 2011

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 10:30

Pierre Cornu, historien (Université Clermont 2), a assisté à l'opération de communication de Nicolas Sarkozy, ce jeudi 3 mars 2011, dans sa ville du Puy-en-Velay. Il dépeint son impression désagréable de «se sentir comme les honnêtes citoyens des petites villes de l'arrière-pays tunisien quand Ben Ali effectuait sa tournée des caciques et faisait applaudir sur ordre des discours creux».

 

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puceinvite.jpgCe jeudi 3 mars 2011, Nicolas Sarkozy rendait visite à son ministre Laurent Wauquiez dans «sa» ville du Puy-en-Velay, chef-lieu de la Haute-Loire. Trois heures de visite, c'était finalement plutôt flatteur pour les Ponots si l'on établit une comparaison avec les cinq heures de la visite du chef de l'État en Turquie la semaine précédente. À vrai dire, ce n'était pas vraiment le ministre en charge des Affaires européennes, et encore moins la préfecture de la Haute-Loire et sa population qui intéressaient le président. C'était un décor, celui d'une cathédrale romane, témoignage de pierre du temps des pèlerinages et des croisades. Un lieu idéal pour une séquence costumée de conjuration du péril sarrasin qui venait de faire chuter la ministre des Affaires étrangères.

Le Puy-en-Velay a longtemps été un bastion clérical et conservateur. Préfecture d'un département de montagne très peu industrialisé hors sa frange orientale, ville épiscopale réputée pour l'intransigeance doctrinale de ses clercs, ce n'est que dans les années 1970 qu'elle a commencé à changer de visage avec le développement des services et du tourisme, mais aussi d'une activité productive diversifiée et dispersée en petites unités dans tout le territoire. Toujours aux mains de la droite, la mairie du Puy et le conseil général évoluaient vers une démocratie chrétienne plus tolérante et soucieuse de mettre en valeur un patrimoine bâti exceptionnel, mais rendu sinistre par le vieillissement et l'abandon de quartiers entiers de la vieille ville. De fait, il fallait l'entrain des scouts et le soleil du mois d'août pour donner une illusion de vie au sanctuaire marial. Les habitants, eux, préféraient construire des pavillons dans les communes alentour et saluer de loin les dernière robes noires et cornettes d'une forteresse épiscopale en pleine déliquescence.

Lors des élections nationales, les électeurs du Puy et de son agglomération suivaient d'ailleurs le mouvement général des villes petites et moyennes du centre et de l'ouest du pays, inclinant de plus en plus fortement à gauche. À chaque élection municipale, les scores se resserraient, et la gauche s'installa même à la mairie pour un mandat, de 2001 à 2008. Certes, Laurent Wauquiez, héritier de Jacques Barrot et de son clientélisme paternaliste, effectua la reconquête de la municipalité dès 2008, grâce à son prestige de jeune secrétaire d'État et aux faiblesses bien réelles de la gauche départementale et municipale. Mais il le fit en composant une liste et un projet qui étaient la négation de tout ce qu'il incarnait à Paris. À l'évidence, la jeune génération avait bien retenu de Jacques Chirac les avantages du double discours, chien de berger au pays et loup à la capitale.

Les années 1990-2000 connurent ainsi une double évolution assez paradoxale: d'une part, le Puy s'affirmait comme une ville tertiaire à l'identité politique toujours solidariste mais de moins en moins chrétienne, et d'autre part, la réinvention du pèlerinage de Compostelle comme parcours à la fois sportif, bucolique et spirituel incitait la ville à mettre en avant son prestigieux patrimoine bâti et à revendiquer son identité de «ville d'art et d'histoire», marquée par le fort succès des très profanes fêtes costumées du Roi de l'Oiseau.

De fait, la Haute-Loire des années 2000 ressemble bien peu à l'image d'elle-même qu'elle vend aux touristes. De moins en moins agricole, de plus en plus précaire, avec des services publics sinistrés par le désengagement de l'État, elle ne doit qu'à sa propre solidarité interne et à la prospérité de quelques secteurs la qualité de vie à laquelle elle est attachée, une qualité de vie fragilisée dans l'est du département par un Front national qui a réussi à faire de la petite population d'émigrés turcs le bouc émissaire des difficultés sociales du moment.

Signe de ces mutations socioéconomiques, depuis les grandes grèves de l'automne 1995, Le Puy se distingue par des cortèges de manifestants particulièrement impressionnants en comparaison de sa population totale. Au Puy comme ailleurs, les chiffres varient du simple au quadruple selon les sources, mais il est raisonnable de penser que les sommets se situent au-delà des 10 000 manifestants dans les événements les plus réussis, soit plus du quart de la population de l'agglomération. Et lors des manifestations contre la réforme des retraites à l'automne 2010, on a pu observer à de nombreuses reprises des cortèges de ce type, toujours bon enfant, un peu indécis dans leurs mots d'ordre et maladroits dans leur mise en scène collective, mais puissants et déterminés à faire entendre, sous les fenêtres du maire et de l'évêque, qu'ils ne se nourrissaient pas d'air pur et de spiritualité. Laurent Wauquiez le sait bien, et les élections régionales l'ont confirmé, le sarkozysme n'est pas populaire en Haute-Loire, même au sein d'une majorité départementale qui ne décolère pas contre le mépris dont ce pouvoir témoigne envers les territoires ruraux dès que ceux-ci demandent autre chose que la reconnaissance symbolique de la «France des terroirs»...

Le matin du 3 mars 2011, jour de la visite présidentielle, il y avait deux modestes rassemblements au Puy. L'un, franchement très modeste, de badauds et de dévots sagement installés derrière des barrières dans la rue piétonnière montant à la cathédrale. Le lieu est idéal pour les photos, et plus encore pour le contrôle policier: cent mètres de pavés rugueux à affronter, des volets clos pour la plupart, une vieille ville sans touristes dans les dernières rigueurs de l'hiver, et rien d'autre à gauche et à droite que des venelles étroites qu'un agent de sécurité un peu large d'épaules suffit à barrer. L'autre rassemblement, un peu plus fourni, même s'il a été difficile à la CGT de rameuter ses troupes en 48 heures en pleine période de congés scolaires dans l'académie, avait été confiné sur une place à l'écart de toute circulation et hors de la vue du cortège présidentiel et médiatique. Le lieu était idéal pour ne pas prendre de photos, et surtout pour contrôler aisément toute velléité de déborder le service d'ordre et d'aller semer la pagaille dans la vieille ville. Peut-être malgré tout avait-on pensé faire plaisir aux manifestants en leur proposant la Place de la Libération? Ils l'avaient d'ailleurs rebaptisée Place Tahrir.

Mais les Ponots connaissent cette place pour être en fait un cul-de-sac donnant principalement sur la caserne des gendarmes et celle des pompiers... Bref, les manifestants qui avaient eu l'obligeance de respecter le lieu de rassemblement prévu se sont trouvés pris dans une nasse, une nasse bouchée par une quantité impressionnante de véhicules appartenant aux Compagnies républicaines de sécurité, avec leurs grilles anti-émeute déployées. On a pu vérifier que même sans banderole ni cocktail Molotov sortant de la poche, il était impossible de sortir de la place une fois que l'on s'était décidé à aller y serrer quelques mains. Il ne fallait pas troubler le recueillement du président dans la cathédrale. Les compagnies républicaines de sécurité, cela sert aussi à cela. Les premiers rangs qui tentèrent un moment d'avancer vers les boulevards comprirent assez vite, après quelques coups de matraque et un peu de gaz, que l'on était effectivement revenu au temps des croisades pour ce qui est des droits civiques. Mais ce n'était que pour les besoins du tournage: une fois les images dans la boîte, les CRS redevinrent bonhommes, et chacun put circuler librement.

Quant au discours du président-candidat dans les locaux du Conseil général, on se contentera d'en dire qu'il n'était guère inspiré, reprise paresseuse d'autres discours prononcés dans d'autres décors, évoquant les grandes heures et les monuments de l'histoire nationale avec les accents désuets d'un manuel de l'enseignement catholique primaire d'avant-guerre.

Non, décidément, rien de particulièrement scandaleux, rien de vraiment odieux en soi dans cette visite à la vieille dame. Juste un sentiment désagréable. Quelque chose qui faisait que, malgré tout, l'on ressentait comme scandaleuse et odieuse cette triste opération de communication. Or, ce quelque chose, c'est justement ce que cette opération était censée faire oublier: le contexte, l'état du monde dans lequel s'enchâssait ce minuscule événement. Les révolutions sur l'autre rive de la Méditerranée, formidable soulèvement d'un monde arabo-musulman fantasmé et construit par l'imaginaire occidental depuis le Moyen âge. Un monde arabo-musulman dont on peut voire le reflet, justement, sur la façade de la cathédrale du Puy, chef-d'œuvre d'un art médiéval nourri d'une fascination ambivalente pour l'Orient.

Mais le monde arabo-musulman a trahi l'orientalisme: le voilà qui, contre toute attente, réclame les droits de l'homme, les droits sociaux, un accès aux réseaux modernes d'information et de circulation des idées. Des emplois dignes, des salaires décents, et la possibilité d'accueillir le visiteur sans plus avoir à se déguiser en chamelier ou en serviteur muet et dévoué. Du patrimoine tant que vous voudrez, mais plus de soumission ni d'aliénation. Et nous, honnêtes citoyens du Puy et de la Haute-Loire, nous nous sommes sentis, dans cette journée du 3 mars, un peu comme devaient se sentir les honnêtes citoyens des petites villes de l'arrière-pays tunisien quand Ben Ali effectuait sa tournée des caciques et faisait applaudir sur ordre des discours creux, destinés à légitimer un modèle de développement qui ravalait le pays réel au rôle de figurant dans un spectacle oriental kitsch réservé au délassement des élites européennes. Oui, subitement, la géographie s'est inversée, et c'est nous qui découvrons notre aliénation à une figure réactionnaire de notre identité destinée à nous priver de toute souveraineté réelle.

Voilà, trois heures de visite, et le résultat est là: quelques belles images, des phrases soigneusement calibrées pour susciter réactions et polémiques (tout en laissant aux adversaires le rôle des méchants agresseurs), et un ministre ravi d'avoir fait les honneurs de son fief. Le théâtre de l'appareil d'État en campagne peut replier son matériel, les CRS retourner dans leurs casernes et les Ponots retrouver leurs soucis ordinaires. Une nouvelle boule à neige a été ajoutée à la collection du président. Car c'est là son principal talent: tout ce qu'il touche, il le transforme en boule à neige. Le Mont-Saint-Michel, le Plateau du Vercors, La cathédrale du Puy, tout finit dans une boule à neige télévisuelle destinée à flatter une conception naïve et aliénante de l'identité nationale. Aux habitants de ce pays de décider s'ils se trouvent bien dans une boule à neige, ou s'ils ont l'énergie de la briser et d'affirmer non pas une identité figée et craintive, mais des aspirations tournées vers un monde extérieur qui n'est pas seulement fait de menaces et de peurs, mais aussi d'espoirs et de causes qui méritent l'engagement.


Source Médiapart.

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:36

 

 

 


 

 

CCFD

Equipe locale d’Annonay                                                               Annonay le  04/03 /2011

 

 

Objet : invitation événement local " 50 ans du CCFD Terre Solidaire "

                                              

            Madame, Monsieur

 

            Depuis 50 ans, le CCFD-Terre Solidaire (Comité Catholique contre Faim et pour le Développement), 1er ONG Française de solidarité internationale , travaille pour permettre à tous, particulièrement aux hommes et femmes qui vivent dans la pauvreté, d'exercer leurs droits, d'assumer leurs responsabilités et les aide à trouver les moyens de bâtir un avenir meilleur.

Il œuvre également à transformer les mentalités ici et nos comportements d’acteurs responsables ( sensibilisation opinion publique, plaidoyer)

 

Afin de fêter dignement ses 50 ans, tout au long de cette année , dans toute la France, les militants du CCFD-Terre Solidaire organisent des animations pour témoigner du développement et de la solidarité internationale.

 

Ainsi, à l’occasion de l’accueil d’un partenaire Nigérien Nassourou Moussa (Mooriben, fédération des unions paysannes ) , l’équipe du Bassin d’Annonay organise une soirée ouverte à tous . Suite au témoignage du partenaire et à l’ intervention d’Olivier Keller, conseiller régional à l’agriculture , ancien secrétaire national de la Confédération paysanne ,  la soirée se poursuivra par un temps d’échange sur la souveraineté alimentaire .Nous terminons par le verre de l’Amitié pour souffler les « 50 bougies » du CCFD- Terre Solidaire 

 

             Nous serions honorés de vous compter parmi nous à cette soirée anniversaire qui aura lieu :

 

Le Samedi 26 mars 2011, A 20h00
Au château de Déomas Espace Congrès  

 

« Se nourrir ici et là-bas,

Au Niger et en Ardèche verte… » 

 

Cette soirée clôturera le parcours d’une semaine en Drôme Ardèche du partenaire qui sera également présent lors de  la grande journée Interdépartementale le 2 Avril 2011 à Bourg de Péage. 

           

            En espérant pouvoir compter sur votre présence lors de cette soirée, nous vous présentons Madame, Monsieur, nos respectueuses salutations. 

 

Pour L’équipe locale du CCFD-Terre Solidaire

 

Gabriel Trombert                                                   04 75 33 49 53       gabriel.trombert@free.fr

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:09
Taoudeni_Basin_Map.gifLes mercenaires de Kadhafi ? En grande partie des milliers de jeunes Touareg, recrutés pour apporter leur soutien au  dirigeant libyen et combattre le mouvement populaire de contestations en Libye, si l'on en croit la presse. Une situation qui inquiète grandement le Mali, lequel redoute des répercutions dans la région, et plus particulièrement au Sahel, lequel pourrait devenir prochainement - hasard de calendrier ? - un nouvel eldorado pétrolier.
Parmi ces jeunes figurent en effet des anciens rebelles réfugiés dans le Sud-libyen à Sebah et Oubari depuis plusieurs années. D'après RFI, les troupes du général Ali Kana, un touareg responsable des garnisons du Sud, constitueraient ainsi la garde rapprochée de Kadhafi, ses troupes constituant même la base arrière militaire stratégique de Kadhafi. Précisons que ces populations nomades originaires du Mali, du Niger, et de l'Algérie ont, depuis les années 80, trouvé refuge auprès du dirigeant libyen lui promettant de sécuriser le Sud-Soudan, en échange de sa protection. Mais désormais leur présence auprès du Colonel Kadhafi et le soutien qu'ils lui apportent provoquent l'inquiétude des élus du nord du Mali, lesquels redoutent des répercutions dans la sous région. «Nous sommes à plus d'un titre très inquiets. Ces jeunes sont en train de monter massivement (en Libye). C'est très dangereux pour nous, que Kadhafi résiste ou qu'il tombe, il y aura un impact dans notre région », a ainsi déclaré Abdou Salam Ag Assalat, président de l'Assemblée régionale de Kidal. « Tout ça me fait peur, vraiment, car un jour ils vont revenir avec les mêmes armes pour déstabiliser le Sahel » a-t-il ajouté. Situation d'autant plus inquiétante que Mouammar Kadhafi pourrait être également tenté - la manne pétrolière aidant - de recruter auprès des jeunes Touaregs du Mali et du Niger. Ses relais seraient pour le moins « efficaces » puisque d'anciens chefs rebelles, comme Aghali Alambo l'ancien patron controversé du MNJ au Niger, sont à Tripoli.
sahel-aqmi.jpgA Bamako et à Niamey, des élus et des responsables politiques craignent d'ores et déjà que la chute de Kadhafi provoque un reflux massif de réfugiés touaregs dans une région du Sahel déjà très fragile, une situation qui pourrait conduire à une déstabilisation de la région ... Et ce, alors même - mais est-ce un simple hasard ? - que le Sahel pourrait prochainement devenir un nouvel eldorado pétrolier. En effet, à la mi-février, la presse algérienne indiquait que le groupe français Total et le groupe énergétique national algérien Sonatrach avaient dans leurs besaces plusieurs projets au Sahel. L'essentiel semblant être pour les deux groupes de « rafler » le plus de projets possibles, au Mali et au Niger. Les récentes découvertes de richesses minières, dans le bassin de Taoudéni, large de 1,5 million de kilomètres carrés, partagé entre le Mali, l'Algérie, la Mauritanie et le Niger, provoquent désormais un vif intérêt pour cette région. Jean François Arrighi de Casanova, directeur Afrique du Nord de Total a ainsi fait état d'immenses découvertes gazières dans le secteur, freinant la progression du puits vers la zone pétrolière, en Mauritanie  et le conduisant même à parler « d'un nouvel Eldorado». A travers sa filiale internationale Sipex, Sonatrach a par ailleurs obtenu récemment l'approbation du ministère des Mines nigérien pour procéder à des forages expérimentaux. Pour rappel, la Sipex est présente au Niger depuis 2005, plus précisément au périmètre de Kafra, situé à la frontière algéro-nigérienne. Fin 2009, Sipex a obtenu une prolongation d'un an de la première période d'exploration, arguant d'une situation politique difficile dans le pays. Au Mali, la filiale de Sonatrach présente depuis 2007, a acquis une prolongation de deux ans, émanant du ministère malien des Mines, pour la première phase d'exploration qui prendra fin en 2013. Sources : AFP, RFI, Presse algérienne

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:04
Ces mercenaires africains qui sèment la terreur en Libye
Mouammar Kadhafi les engage à prix d’or pour protéger son régime

 

 

Venus pour beaucoup d’Afrique noire, des mercenaires à la solde de Mouammar Kadhafi sont payés pour mâter le soulèvement qui secoue le pays depuis plusieurs semaines. Ils participent à la sanglante répression organisée par le pouvoir libyen. Une situation qui se retourne contre les travailleurs immigrés vivant dans le pays, victimes de la vengeance des insurgés qui les confondent avec les tueurs.

Ils seraient des milliers en Libye dans le seul but de tuer. Appelés en renfort par le colonel Mouammar Kadhafi pour mettre un terme à la révolte contre son régime, ces mercenaires participent à la sanglante répression qui aurait fait à ce jour plus de 6000 morts, selon la Ligue libyenne des droits de l’homme. Originaires, entre autres, du Tchad, de Mauritanie, du Soudan, de Somalie, du Zimbabwe ou encore du Liberia, il s’agirait pour la plupart d’anciens combattants de rebellions africaines financées par le « Guide » dès son arrivée au pouvoir en 1969. Des Kényans, Ethiopiens et Burkinabès feraient également partie de leurs contingents. Leur nombre est estimé à 6000 par la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), d’autres comme l’ONG Human Rights Solidarity l’évalue à 30000.

Des centaines de jeunes Touaregs venant du Mali et du Niger seraient aussi dans leurs rangs, selon des élus du nord du Mali. « Nous sommes à plus d’un titre très inquiets », a déclaré cette semaine Abdou Salam Ag Assalat, président de l’assemblée régionale de Kidal. « Ces jeunes sont en train de monter massivement en Libye. C’est très dangereux pour nous, car que Kadhafi résiste où qu’il tombe, il y aura un impact pour notre région », a-t-il ajouté.

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 21:54
8 et 12 mars – Lyon

Ballade. Visite de la ville sur le thème des femmes.

A l’occasion de la Journée Internationale des femmes, l’association Filactions vous invite à découvrir Lyon à travers les lieux qui rendent hommage ou qui ont été le témoin d’activités ou de combats de femmes qui ont marqué leur temps.
Qu’elles soient artistes, poétesses ou réalisatrices, militantes, résistantes ou gastronomes, nombreuses sont les femmes qui ont laissé leur empreinte dans notre ville, sans être pour autant connues du grand public.

La balade se déroulera sur la Presqu’Île et le Vieux Lyon. Prévoir environ 2h.

Mardi 8 Mars : 17h30, place Louis-Pradel, Lyon 1
Samedi 12 Mars : 15h, place Louis-Pradel, Lyon 1

Réservation obligatoire au 04 78 30 63 50 ou par mail
Tarif : 5 € / 3 € tarif réduit (étudiants, groupes, chômeurs)

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 21:33
Egalité hommes-femmes d'un rapport l'autre : entretien avec Brigitte Grésy

Après son rapport remarqué sur l'égalité professionnelle, remis en juillet 2009, Brigitte Grésy devra rendre en juin prochain un rapport sur « la participation des hommes aux responsabilités parentales ». Le tout destiné à alimenter la concertation avec les partenaires sociaux sur l'égalité hommes-femmes, qui se tiendra précisément en juin. Brigitte Grésy est chargée d'étudier « notamment les dispositifs pouvant inciter les pères à prendre un congé parental en France et dans les pays où les entreprises et les partenaires sociaux se sont engagés sur cette question. » Elle devra remettre ses conclusions à Roselyne Bachelot au mois de juin prochain. Car, dans le même temps, le ministère engagera « une concertation avec les partenaires sociaux sur l’égalité professionnelle, la mixité des emplois et le temps partiel des femmes. »
Les nouvelles news
 » 16 février 2011
Femme > Egalité > Egalité professionnelle > France
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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 20:39

Les cafés géographiques lyonnais vous invitent à leur prochain débat :

"Sous les pavés la géographie ? Archéologie et géopolitique"

Débat animé par :
- Jean-Pierre Payot, auteur de "La guerre des ruines. Archéologie et géopolitique" (éditions Choiseul)
- Nicolas Hirsch (INRAP)

Le mercredi 16 mars 2011, de 18 h à 20 h
au Café de la Cloche, 4 rue de la Charité, 69002 Lyon, M° Bellecour

Venez nombreux !

Retrouvez les cafés géographiques lyonnais :
- sur Internet : http://www.cafe-geo.net/rubrique.php3?id_rubrique=4
- sur Twitter : cafegeolyon (les débats sont retransmis et vous pouvez intervenir)

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 11:37
Un touareg photographié à Ghadames en Libye, le 1er avril 2000.
Un touareg photographié à Ghadames en Libye, le 1er avril 2000.

La présence massive de Touaregs en Libye, aux côtés du colonel Kadhafi, pose un vrai problème sous-régional. Ces populations nomades originaires du Niger, du Mali et de l'Algérie ont trouvé refuge depuis des années dans le Sud libyen à Sebah et Oubari. Mais aujourd'hui, cette présence en Libye et ce soutien apporté au numéro un libyen posent un problème de taille à toute la sous-région.

Les Touaregs seraient-ils les obligés de Kadhafi ? Dans les années 80, le guide libyen a passé un accord avec les réfugiés touaregs maliens et nigériens : j'assure votre protection moyennant quoi vous sécurisez le Sud libyen.

Aujourd'hui, les Touaregs sont des milliers à servir le guide dans son armée régulière. Selon un Libyen, les Touaregs constituent même la garde rapprochée de Kadhafi. Ainsi, c'est un Touareg, le général Ali Kana qui est le responsable des garnisons du Sud. Ces troupes représentent aujourd'hui la base arrière militaire stratégique de Kadhafi.

Selon Otman Ben Sassi, opposant libyen en exil, une défection des Touaregs entraînerait la chute de Kadhafi
 
 

Mais Mouammar Kadhafi a besoin de sang neuf et de nouvelles recrues. Selon un Touareg nigérien, le «guide» libyen, à coup de promesses d'argent et d'armes, tente de recruter auprès des jeunes Touaregs du Mali et du Niger. Il s'appuie sur des relais efficaces : d'anciens chefs rebelles, comme Aghali Alambo l'ancien patron controversé du MNJ au Niger, sont à Tripoli.

Mais dans la communauté touareg le doute s'installe : que deviendront-ils après la chute de Kadhafi ? Ils seront lynchés comme de vulgaires «collabos», craint un Touareg de la diaspora. A Niamey et à Bamako on redoute aussi les lendemains de cette insurrection. Des élus et des responsables politiques craignent le reflux massif de réfugiés touaregs dans une région sahélienne déjà très fragile, au point de souhaiter eux aussi le maintien du colonel Kadhafi au pouvoi

 

Selon RFI

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