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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 11:25

Le mardi 8 mars à 18h : Rencontre-débat « Égalités hommes femmes :l'héritage en question».
IAE Université Jean Moulin Lyon 3 – 6 rue Rollet (Métro D – Sans Souci)
Objectif : faire émerger des solutions pour lutter contre les différentes formes de discriminations qui touchent les femmes dans le milieu professionnel.
Plus d'infos et inscriptions: Amel CHERGUI - amel.chergui@live.fr


Les vendredi 18 et samedi 19 mars : Rencontre régionale Jeunes Lyon CCFD
18h: Gare de Part-Dieu à Lyon pour la mobilisation de rue, puis à l’Auberge de Jeunesse pour la soirée et le lancement de la journée du samedi.
Plus d'infos: Céline BERNIGAUD – CCFD Terre Solidaire Rhône-Alpes c.bernigaud@ccfd.asso.fr - 09.63.43.45.46


Le vendredi 25 Mars, à 20h30 (Saint-Etienne), et Mardi 29 mars, à 20h
(Lyon) : Soirée film débat ¡Viva México!
au Cinéma Le France (8, rue de la Valse, Saint-Etienne - Tramway T2 et T3 arrêt Dalgabio), et au Cinéma Le Comoedia
(13, Avenue Berthelot, 69007 Lyon Tramway T2 arrêt Centre Berthelot).
Un film de Nicolas Défossé, accompagné de l’expo photo « La Otra Mirada ». En partenariat avec l’association Mecapal.
Plus d'infos: Association Mecapal, mecapal.films@gmail.com- 04 27 44 67 89 / 06 16 58 54 51


Le vendredi 25 Mars à 20h30 : Soirée film "D'une seule voix"
Bron - salle paroissiale du Christ Roi , 22 rue Jean Jaurès
De part et d'autre du mur, Israéliens et Palestiniens, juifs, chrétiens et musulmans sont avant tout des musiciens. Ils sont réunis pour une tournée en France de trois semaines…
Plus d'infos: Pierre ISNARD pierre.isnard@freesbee.fr - 04 78 74 06 85


Samedi 26 mars de 9h00 à 17h00 : Atelier EDD « Des Alpes au Sahel »
Caligrafia del origen
Lycée Champollion 1, Cours LaFontaine 38026 Grenoble Cedex (Salle des Actes)
Atelier Education au Développement durable organisé par l'Ecole de la paix.
Plus d'infos: Raymonde Caraguel - ecoledelapaixrc@orange.fr - 04 76 63 81 41


Le jeudi 31 mars à 18h : Soirée pour un bateau français pour Gaza - Concert solidaire à Lyon.
Bourse du Travail 205, Place Guichard, 69003 Lyon 3ème
Trio Bassma (Musique orientale), Trio Soulaÿrès (Chanson world acoustique), Karimouche (Chanson
française)...
Plus d'Infos : 06 01 91 52 18 - http://collectif69palestine.free.fr - www.unbateaupourgaza.fr


Le mardi 29 mars, de 8h30 à 12h : Garantir la consommation responsable
A la Maison Rhodanienne de l’Environnement, 32 rue Sainte Hélène, 69002 Lyon
Pôle de compétences conso responsable de Lyon
La garantie est-elle un outil ou une entrave aux démarches de commerce équitable
et de consommation responsable ?


Du lundi 28 mars au samedi 2 avril : les «50 ans» du CCFD dans le Rhône
Avec le bus paix et droits humains.
28: Villefranche le matin; Lyon Duchère le soir.
29: St Symphorien d'Ozon en soirée.
30: Fontaines Sur Saône le matin. Lyon 6ème 10h à 16h. St Genis Laval 17h à 22h.
31: Lyon 8ème 9h à 15h. Decines 16h à 18h. Lyon 7ème 19h à 22h rencontre.
01/04: St Symphorien d'Ozon 9h à 11h. Decines 10h à 14h. Vaulx En Velin 14h à 22h.
02/04: à Pomeys La Neylière: très nombreuses animations toute la journée (théâtre de marionnettes,
Olympiades des droits fondamentaux, atelier Palestine, dignité des sans papiers, Haïti Théâtre de rues, films et
débats. 15h30 Table ronde: « Citoyens en marche pour leurs droits », bal folk, expos photos sur les Roms…)
Plus d'infos: 04 78 38 30 07 - ccfd69@wanadoo.fr - http://ccfd-terresolidaire.org/cd69/
En Rhône-Alpes…

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 10:49
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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 11:34

EXTRAITS DE L'ARTICLE

 

Les Moldaves se sont dispersés dans tout le monde à la recherche d’une vie meilleure. Selon certaines estimations, le nombre de migrants moldaves se chiffre entre 400 à 700 mille personnes. Selon d’autres sources, leur nombre est estimé à un million de personnes. En plus d’avoir à leur charge leurs familles, nos compatriotes qui travaillent dans des pays étrangers contribuent aussi au renforcement du budget national. D’autre part, parallèlement avec l’augmentation du nombre de migrants et avec la croissance du montant des rémittences, s’accroit aussi le nombre d’enfants qui sont socialement orphelins, qui voient leurs parents une fois par an, dans le meilleur des cas. Ils ont les yeux tristes, le regard préoccupé, mais ils portent des vêtements de marque. C’est ça le portrait de la plupart d’enfants qui grandissent sans leurs parents aux côtés.

Ils ont une voiture et un ordinateur, mais ils sont dépourvus d’amour parental

Dans le district de Calarasi, il y a 920 enfants dont un parent est à l’étranger et 530 – dont les deux parents sont partis, selon les données du département Assistance sociale de ce district. Angela Popescu, assistante sociale dans le village de Varzarestii Noi, Calarasi, affirme qu’environ 270 personnes de son village travaillent à l’étranger– en Russie, Italie, Portugal, France, etc. « Je visite souvent leurs enfants, dit Angela Popescu, ils ont une bonne situation financière, mais on ne caresse pas l’âme d’un enfant avec de l’argent. Ils ont les plus performants téléphones portables, des ordinateurs, ils portent des vêtements de marque. Certains ont même une voiture qu’ils conduisent seulement dans le village, car ils n’ont pas encore l’âge requis pour avoir un permis de conduire. Mais la tristesse ne disparaît pas dans leurs yeux ». Selon Angela Popescu, ces enfants ont de la peine à maitriser les larmes lorsqu’ils commencent à parler de leurs parents.

C’est, par exemple, le cas de Lenuta, une fillette du village de Sipoteni. Elle a vu sa mère il y a six ans quand celle-là est rentrée pour un bref délai. Sa mère est partie travailler en Italie quand Lenuta avait seulement six ans. Depuis, c’était quelqu’un de ses proches qui l’accompagnait à l’école à la rentrée scolaire et elle regardait toujours avec envie les enfants qui venaient accompagnés de leurs parents. Rien ne lui manque, à part l’amour maternel. Lenuta ne sait pas ce que veut dire parler à sa mère et lui demander un conseil quand on est dans une situation embarrassante …

 

 

 

....Selon les données du Centre d’Information et de Documentation sur les Droits de l’Enfant de Moldavie, le nombre d’enfants sans surveillance parentale est en croissance continue : tandis qu’en 2006 il y avait 94 mille enfants dont au moins un parent était à l’étranger, en 2009 ce chiffre est estimé à 135 mille.

 

Source : Moldavie.fr pour une lecture complète.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 11:17
Publié le 23 février 2011 par groupe socialiste de la Région Rhône Alpes

Les différentes méthodes de concertation, les Rencontres régionales de la Jeunesse, les comités de ligne, les CTEF, le COREVA , le soutien financier aux initiatives de démocratie participative ou encore le Comité Régional de la Démocratie Participative récemment créé,  procèdent tous d’une même démarche : celle, engagée depuis 2004, de faire du concept de démocratie participative une réalité concrète dans la construction et la réalisation des politiques régionales.


Une nouvelle étape est sur le point d’être franchie avec la création du droit à l’initiative citoyenne. Ce type de dispositif, qui sera soumis demain au vote de l’Assemblée régionale, est  bien connu de nos voisins suisses mais reste encore rare dans les collectivités françaises. Il diffère du référendum populaire ou encore du simple droit de pétition. En effet, il s’agit de permettre à un nombre donné de Rhônalpins de proposer l’inscription d’un texte à l’ordre du jour de notre assemblée, pour devenir le cas échéant une décision et/ou une politique propre de la Région, s’il est adopté par les conseillers régionaux.

 

 Comment cela se passera-t-il concrètement ?  Une demande ayant recueilli  la signature de 40 000 résidents majeurs de la région (issus d’au moins 6 des 8 départements rhônalpins, gage de la portée régionale de la proposition) sera, après avis des commissions concernées et validation en conférence des Présidents* inscrite à l’ordre du jour d’une Assemblée Plénière. Elle deviendra alors une délibération à part entière, à l’instar de celles de l’Exécutif, ou plus récemment de celles portées par un groupe politique.

 

Elaboré sous la présidence de Bernard SOULAGE, ce droit à l’initiative citoyenne offrira donc la possibilité aux Rhônalpins de participer très directement à la construction de décisions régionales. Un nouvel outil de démocratie participative, au sens le plus propre du terme !

 

* rassemblant, autour du Président de la Région, les présidents de tous les groupes politiques représentés à la Région

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 11:11
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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 11:06
Publié le 24 février 2011 par groupe socialiste

 

Après une journée d’Assemblée Plénière, de nombreuses questions se posent quant aux réelles intentions du groupe Europe Ecologie-Les Verts (EELV). Pour d’obscures motivations politiciennes, que nous n’osons imaginer être liées aux élections cantonales de mars, EELV a fait aujourd’hui clairement le choix de pénaliser les Rhônalpins les plus fragilisés au regard de l’emploi et la formation et de ne pas soutenir les stratégies du mandat autour de l’économie, de l’enseignement supérieur et de la recherche, sujets essentiels pour l’avenir de Rhône-Alpes.

Dès ce matin, en commission permanente, au motif d’une répartition jugée inaboutie sur un million d’euros, EELV a voté contre un rapport déterminant la répartition des crédits consacrés aux Contrats Territoriaux Emploi Formation (CTEF), entraînant le rejet de ce dernier. Concrètement, ce sont 39 millions d’euros (montant de l’enveloppe consacrée aux CTEF) qui ne pourront pas être répartis dans les territoires, et par la même des centaines de projets qui ne verront pas le jour dans les semaines à venir : mini-stage et parrainage en entreprise, forum des métiers, programme d’insertion pour les femmes dans les quartiers CUCS ou encore financement du permis de conduire pour des jeunes en formation.

Quelques heures plus tard, et bien qu’ayant salué le travail d’élaboration collective réalisé avec le Vice-président Thierry PHILIP sur la Stratégie Régionale de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation (SRESRI), n’a pas voulu voter ce rapport. Une provocation médiatique valant visiblement mieux que le soutien au développement des universités, l’amélioration des conditions de vie des étudiants et l’avenir de la recherche rhônalpine.

C’est sur la Stratégie Régionale de Développement Economique et d’Innovation (SRDEI) que EELV a joué son dernier coup de la journée, en s’abstenant sur la délibération, après avoir vainement tenté de remettre en cause les objectifs de croissance. Cette abstention traduit une incompréhension des enjeux du développement de notre région et des préoccupations de ses citoyens, au profit de réflexions de nature purement idéologique. Ces deux délibérations, qui avaient obtenu un regard favorable des partenaires sociaux et des collectivités territoriales, ont été adoptées malgré l’opposition de la droite UMP et du Front National.   

Les conseillers régionaux socialistes sont déterminés à faire avancer Rhône-Alpes à travers ces actions pour l’emploi, la formation et un développement économique qui valorise tous les atouts de la Région. Il y a là des enjeux plus positifs que des postures bien éloignées de l’intérêt général.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 09:05
Messieurs les patrons, embauchez vos femmes!
Dans les hautes sphères, le monde économique reste trop masculin alors que les femmes sont par nature sensibles aux thèmes de demain.
- REUTERS/Baz Ratner -
L'AUTEUR
Stéphanie Villers Stéphanie Villers est rédactrice en chef d'easybourse.com. 

Plaidoyer pour la parité professionnelle

C’est le triste constat d’une journaliste économique qui se rend toutes les semaines à des conférences, des débats, des forums, qui écoute les plus éminents dirigeants et les talentueux entrepreneurs français mais qui voit bien que rien ne bouge. Le monde économique reste un monde d’hommes, exclusivement.  Tous ces sommets en hauts lieux ne sont qu’une marée noire de costumes-cravates. Ils discutent entre eux des problèmes de ce monde, ils ont des solutions, ils mettent du coeur à l’ouvrage pour développer leur entreprise ou leur projet, mais ils restent entre eux, entre hommes.

Vous me direz: «Rien de nouveau sous le soleil». Et vous aurez raison. Mais intuitivement, on peut tout de même se demander si ce déséquilibre n’est pas sans incidence sur le monde des affaires. Qu’une seule partie de la population gère l’ensemble de l’économie du pays ne peut constituer un optimum économique. Comprenez que les problèmes en France ne peuvent être résolus sans que l’autre partie de la population soit représentée, c’est-à-dire les femmes.  Alors, où sont-elles? Qu’en faites-vous, Messieurs les dirigeants, hommes d’entreprise, après les avoir rencontrées, épousées?

Invariablement absentes

J’entends toujours la même rengaine. Tout le monde déplore cette absence. Les femmes manquent à l’appel. Les débats sur les enjeux économiques sont invariablement vides de professionnelles aguerries. Parfois, je devine la fierté discrète de l’organisateur d’un événement lorsque celui-ci compte une femme parmi ses invités et c’est quasiment la gloire quand elles constituent la majorité des personnalités interrogées. Les femmes ne sont donc pas a priori les malvenues.

J’ai de la peine pourtant, car dans les grandes salles de conférences, là où la vie économique est débattue, les femmes présentes sont, le plus souvent, les hôtesses d’accueil en uniforme.  Je vois ces jeunes filles longer la salle, le micro à la main, le sourire aux lèvres en attendant qu’un auditeur les hèle pour poser sa question.  Oui, j’ai de la peine, car je connais comme tout le monde les statistiques. On sait que les femmes en France font autant d’études que les hommes, sinon de meilleures.  On a établi l’année dernière un projet sur la parité dans les conseils d’administration. Mais je ne vois rien bouger. Je vois toujours les mêmes têtes, toujours les mêmes hommes, toujours les mêmes ambiances et toujours les mêmes remarques. Mais une question me taraude: pourquoi n’embauchez-vous pas vos femmes? Elles ont dû faire les mêmes études que vous, ou avoir un niveau de formation quasi-équivalent, alors qu’en faites-vous ensuite? Pourquoi ne sont-elles pas aussi sur l’estrade à donner leur point de vue, raconter leur succès, leur échec? Pourquoi sont-elles invariablement absentes de la scène économique?

La femme d’affaires ennuie

Je sais bien, je noircis le trait. Le pouvoir économique a déjà ouvert ses portes, on compte quelques femmes illustres et reconnues dans le monde des affaires. Mais elles restent marginales. Et puis pour parler vrai, avez-vous rencontré une femme dirigeante charismatique? Les femmes savent travailler, mais ne savent pas parler. Rares sont celles à pouvoir se vendre, à manier l’humour en public, à séduire par leurs propos. La femme française est cantonnée à être belle la plupart du temps, bien diplômée quand elle en a eu les moyens, efficace dans son travail, mais professionnellement pas sexy.  On n’a pas envie de sa présence ni dans les instances de direction, ni dans les débats car elle a beaucoup de mal à «passer» et à «faire son réseau» parmi ce monde d’hommes. La femme au potentiel économique ennuie.

Ensuite, parlons vrai, hommes et femmes admettent, sous le sceau du secret, préférer avoir un responsable masculin. Mais là encore, compte tenu du peu de femmes dans les hautes sphères des affaires, cette méfiance vis-à-vis de la femme «hiérarchique» touche davantage le domaine des croyances et des peurs collectives.

Thèmes de demain

Alors oui, il va falloir revoir ces handicaps majeurs qui empêchent les femmes de faire partie des grands de ce monde. Les dirigeants doivent se rendre compte que si leur analyse sur la situation économique est fondée, reste qu’elle ne peut être qu’imparfaite. Les problèmes de croissance actuels ne peuvent être décorrélés du manque de parité en France. Les femmes ont depuis bien longtemps accès à la même éducation, à la même formation que les hommes. Alors, à quoi bon dépenser la manne publique pour former ces jeunes personnes à ne pas pouvoir mettre ensuite à profit leur potentiel?

Enfin, le monde évolue. Avec la génération Y, les dirigeants ne se rasent plus et portent des couleurs claires. Pour autant, si la forme change, le fond reste le même. La sphère économique et financière est concentrée sur le court terme, la plus-value immédiate, la rentabilité à court terme. Le manque de vision à long terme est prégnant. Or, les femmes sont par nature sensibles aux thèmes de demain, avec l’environnement, l’économie éthique, l’écologie, le vieillissement de la population, la protection des générations futures. Quel gâchis que de les laisser sur le bas-côté!
 
Stéphanie Villers

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 09:00

 Les sites se font pirater et voler les mots de passe stockés. Seule solution, la double authentification.

 

Il y a deux ans, j’ai écrit un article expliquant comment créer facilement des mots de passe invincibles afin de protéger vos comptes sensibles. En résumé, je suggérai de trouver une phrase facile à mémoriser puis d’en faire un mot de passe en utilisant la première lettre de chaque mot. Par exemple, «J’ai 44 ans et j’adore Justin Bieber» donne «J44aejJB», un mot de passe très difficile à deviner mais simple à mémoriser pour le fan de Justin que vous semblez être. Slate a republié plusieurs fois cet article car il se produit régulièrement des incidents qui viennent rappeler l’importance de cette question. Ainsi, l’année dernière, la base de données de Gawker a été piratée, et des milliers de mots de passe d’auteurs de commentaires se sont retrouvés en accès libre sur Internet. Au cours des dernières semaines, deux grands sites de rencontres, eHarmony et Plenty of Fish, ont subi le même sort, et les mots de passe volés sont désormais vendus sur le marché noir virtuel.

Ce type de problème est amené à se multiplier. Il y aura toujours des sites incapables de protéger correctement les données personnelles de leurs utilisateurs et quand ces sites seront piratés, vous devrez changer le mot de passe de tous vos autres comptes en lignes. Bien sûr, il est possible de réduire les risques auxquels vous êtes exposé, par exemple en utilisant un mot de passe différent pour chaque site. Si un pirate vole vos clefs pour Gawker, il n’aura pas celles de votre coffre à la banque. Vous pouvez ensuite gérer votre trousseau avec un logiciel comme 1Password, qui crée et stocke des mots de passe complexes correspondants à chacun de vos comptes.

Mais ces mesures ne permettent pas de dépasser le point faible inhérent à l’utilisation des mots de passe qui protègent vos e-mails, votre compte en banque et vos réseaux sociaux sur le web. En effet, il suffit de pirater la base de données du site ou de réussir une seule attaque de phishing pour mettre la main sur votre mot de passe. Ceci fait, on peut vous causer pas mal d’ennuis. C’est inacceptable. Plus nous stockons d’informations en ligne, plus nous comptons sur une méthode de protection qui comporte trop de failles.

Ce qu’il nous faudrait, c’est une deuxième clef, une donnée supplémentaire sans laquelle un voleur ne pourrait pas entrer. Pas quelque chose que l’on mémorise, mais plutôt que l’on garde sur soi, vos empruntes digitales, votre scan rétinien, un porte-clefs ou un petit circuit intégré dans votre téléphone portable. Pour se connecter, il faudrait, en plus du nom et du mot de passe, présenter également cette donnée.

Les spécialistes de la sécurité désignent cette procédure par le terme «de double authentification», car elle exige la présence simultanée de deux informations de nature différente, quelque chose que vous savez et quelque chose que vous possédez. La double authentification n’a rien de nouveau, les grandes entreprises et les organismes d’Etat les utilisent depuis longtemps. Le sésame supplémentaire consiste souvent en une petite carte à radiofréquence ou tout autre bidule électronique qu’il faut relier à l’ordinateur avant de se connecter au site concerné. Mais ces systèmes sont chers et représentent un surcroît de travail pour le service informatique (quelqu’un doit savoir où se trouvent tous ces porte-clefs). De ce fait, la double authentification ne s’est jamais étendue aux sites d’usage courant comme le webmail ou la consultation bancaire en ligne.

Néanmoins, les choses pourraient évoluer rapidement. La semaine dernière, Google a lancé la double authentification pour les comptes utilisateurs, qui donnent accès à tous les services Google, dont Gmail. J’utilise le système depuis le lancement et je pense que c’est un premier pas encourageant vers une meilleure protection de nos données les plus personnelles. Le système est encore optionnel et vous pouvez le configurer sur la page de gestion de compte. Si vous l’activez, vous vous connectez à Gmail à l’aide de votre nom d’utilisateur et de votre mot de passe, puis une nouvelle page vous demande votre «code de vérification» à six chiffres. Ce code est généré par l’application Google Authenticator que vous devez télécharger sur votre téléphone Android, votre iPhone ou votre BlackBerry. Si vous n’avez pas un de ces appareils, vous pouvez recevoir vos codes de vérification par SMS. L’application génère un nouveau code toutes les 30 secondes. Cela signifie que vous devez avoir votre téléphone avec vous, et allumé, à chaque fois que vous voulez accéder à vos e-mails. Contraignant? Un peu plus, certes, mais l’avantage, c’est que si quelqu’un vole un des deux éléments d’authentification, votre mot de passe ou votre téléphone, cela ne lui suffira pas pour se connecter.

Le système de Google n’est pas parfait. Tout d’abord, il est assez compliqué à utiliser avec d’autres appareils à partir desquels vous pouvez consulter votre messagerie. Si vous synchronisez Gmail avec Outlook ou avec votre iPhone, par exemple, vous devrez entrer un nouveau mot de passe généré par le programme dans chacun des appareils concernés pour qu’ils puissent rester connectés à votre compte (vous ne devrez le faire qu’une fois, mais c’est tout de même fatiguant si vous utilisez beaucoup de terminaux différents). Les choses se compliquent si vous perdez votre téléphone. Quand vous activez la double authentification, Google vous demande un numéro de téléphone de secours et vous fournit aussi des codes de vérification de secours qu’il faut garder dans un endroit sûr (c’est-à-dire, pas dans votre téléphone...) D’après un porte-parole de Google à qui j’ai parlé, quand vous perdez votre téléphone principal, Google envoie un nouveau code de vérification à votre téléphone de secours (par SMS ou messagerie vocale). Si vous n’avez accès à aucun de vos deux téléphones, vous pourrez utiliser un des codes de secours que vous avez conservés bien cachés. Et si vous perdez votre téléphone au cours d’un voyage en Europe et que votre téléphone et vos codes de secours sont restés chez vous? Vous êtes coincé.

Pour la plupart des gens, le principal inconvénient de la double authentification est la multiplication des gestes et la perte de temps qu’elle induit. Pourtant, entrer un code de vérification prend quelques secondes, une dizaine au maximum. Vous avez également la possibilité de configurer votre compte pour que Google demande un code seulement tous les 30 jours pour une machine donnée. Dans ce cas, si votre mot de passe est volé, il ne fonctionnera qu’un temps limité sur cette machine, ce qui est mieux que rien (attention, si vous voulez vous connecter depuis une autre machine pendant ces 30 jours, il vous faut toujours un code de vérification).

Au-delà de ces détails techniques, et comme je l’ai expliqué dans mon premier papier sur ce sujet, 1) la plupart des gens utilisent le même mot de passe pour tous les sites auxquels ils se connectent et 2) ils n’en changent jamais. Je suis quasiment sûr que ces personnes n’ont aucune envie de s’embêter avec des mesures de sécurité supplémentaires. Dans ce sens, les utilisateurs les plus enclins à adopter la double vérification sont ceux qui se préoccupent déjà des questions de sécurité, c’est-à-dire les personnes dont les données sont déjà le mieux protégées.

Voilà pourquoi j’espère que Google, Apple, Facebook, Twitter et les grandes banques vont se mettre d’accord pour développer de nouveaux systèmes de double vérification qui soient très simples d’utilisation. Plutôt qu’un code, mon système idéal utiliserait des informations biométriques (empruntes, rétine), ou contenues dans votre carte de paiement. De chez vous, vous pourriez vous connecter à votre banque à partir de votre ordinateur en tapant votre mot de passe, puis en appliquant votre pouce sur l’écran de votre téléphone portable. Le téléphone vous identifierait et enverrait un signal de validation à l’ordinateur, qui serait ainsi autorisé à ouvrir la page concernée. Ou alors, vous pourriez passer votre carte de paiement dans le lecteur de carte de votre téléphone, ou tout simplement à proximité de celui-ci, afin qu’elle soit reconnue par le circuit de «communication en champ proche» installé dans l’appareil.

C’est de la science-fiction? Pas vraiment. Les lecteurs d’emprunte digitale ne coûtent plus grand-chose et on peut les installer facilement sur les téléphones (le nouvel Atrix de Motorola en est équipé). Les caméras intégrées pourraient également servir à identifier votre globe oculaire ou votre visage, ou le micro pourrait reconnaître votre voix. Il existe déjà des lecteurs de carte pour iPhone et une rumeur persistante suggère qu’Apple va incorporer un circuit de communication en champ proche à l’iPhone, afin qu’on puisse utiliser son téléphone pour payer (le Nexus S de Google en est déjà équipé).

On l’aura compris, les obstacles à la généralisation de la double authentification ne sont pas d’ordre technique, mais plutôt culturel et commercial. Beaucoup de gens n’ont aucune envie d’être obligés de s’identifier en deux temps pour se connecter, et les fabricants vont devoir collaborer pour créer un nouveau standard facilement déployable sur un large éventail d’appareils et de services. Malgré tout, je suis certain que ces difficultés seront surmontées et que la double authentification deviendra la norme. Tous les jours, on constate que les mots de passe ne suffisent plus pour nous protéger des cyber-criminels. Pourquoi continuer à se cacher une telle évidence?

Farhad Manjoo

 

Source Slate.fr

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 16:23

Journée internationale des femmes : 2011 : Où en sont les droits des Femmes ?


  Programme

9 h 00 : Accueil
Brigitte Périllié, vice-présidente du Conseil général chargée de
l’égalité hommes-femmes et de la lutte contre les discriminations.
9 h 15 : Présentation de la journée.
Françoise Thébaud, historienne.


 9 h 45 : L’emploi en France : valeurs et enjeux sexués du travail.
Rachel Silvera, économiste à Paris X, membre du groupe Mage (groupement de recherche européen, Marché du travail
et genre en Europe).
Les politiques de l’emploi concernent directement ou indirectement l’égalité entre les femmes et les hommes.
Débat
10 h 45 : Pause café.


11 h : La place que fait la politique aux femmes.
Armelle Le Bras-Chopard, professeure de sciences politiques à l’Université de Versailles.
A chaque époque, le pouvoir se construit sans les femmes. Que devient la parité en 2011 ?
Débatn 12 h 30 : Pause déjeuner.


 14 h : Bioéthique et droits des femmes : gestation pour autrui, anonymat et gratuité.
Françoise Laurant, présidente du Mouvement pour le Planning familial de Grenoble.
Les avancées scientifiques posent de multiples questions sur l’usage du corps et de ses dérivés : le statut de l’embryon, mais aussi sur l’anonymat des donneurs et sur la location du corps des femmes qui ne sont pas sans risque.


Débat 15 h : Femmes : enjeux des conflits et des religions.
Françoise Kayser, journaliste, co-fondatrice Femmes contre les intégrismes.
Geneviève Couraud, présidente de l’Observatoire du droit des femmes et de l’égalité au Conseil général des Bouchesdu- Rhône, membre de l’Observatoire national pour la parité.
Shoukria HAIDAR, présidente de l’association Negar. La situation des femmes en Afghanistan.
Débat
n 16 h 30 : Clôture.


Hôtel du Département
7 rue Fantin Latour à Grenoble –
(tram A arrêt Verdun - Préfecture)
Direction enfance famille – service égalité hommes-femmes
Inscription obligatoire : sce.ehf@cg38.fr ou l’après-midi au 04 76 00 60 91

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 08:48

Café Humanitaire 2011 - Lundi 7 mars 2011

Retrouvons-nous la veille de la journée de la femme
le lundi 7 mars 2011
pour un café humanitaire

« La femme en question(s) »

Avec

  • Abigail HANSEN, Juriste, Consultante
  • Aurélie GAL-REGNIEZ, Responsable programmes et développement, Equilibres&Populations ; chef de file de la commission genre à Coordination Sud

    Présenté par  Francesca FATTORI

Qu'elles soient victimes de violences spécifiques, public-cible de projets de développement, ou encore actrices déployés sur les terrains les plus divers, les femmes revêtent une multitude de rôles dans le dispositif humanitaire.


A la veille de la journée qui leur est dédiée, les Cafés humanitaires s'interrogent sur la possible redéfinition, opérée par les actions de solidarité internationale, les questions de droit et de protection, les relations de genre et représentations souvent défavorables aux femmes dans des contextes d'urgence, de conflit, de pauvreté.

Ce café est organisé en partenariat avec le DU Droit et stratégie de l'action humanitaire : Santé, Ugence, Développement, Université Paris 8
Entrée gratuite

 

Snax Kfé

  • 182, rue St Martin
  • 75003 Paris
  • M° Châtelet-les Halles / Rambuteau / Etienne Marcel

Entrée libre

Rejoignez-nous sur le groupe Facebook http://www.facebook.com/cafehumanitaire

Contact / informations : soniajedidi@gmail.com

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