Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 10:51


Non il n'y a pas de fatalité en ce jour officiel de Fêe des mères¦
D'™accord il y a la pression sociale : les pubs confites de mièvreries et d'idées-cadeaux bien sexuées, les gamins de retour de l'école qui viennent relayer l'odieux message de propagande familialiste jusqu'au coeur de nos foyers, les mères (certaines des nôtres en tout cas) qui peut-être feront la gueule si on oublie de les appeler (Ceci dit, Super Féministe n'a pas l'âme d'une commissaire politique ni d'une grande inquisitrice féministe, alors si vous avez versé une larme au poême de votre petite fille, ou fait un bisou à votre maman, elle ne vous jettera pas la pierre, parce qu'on fait bien ce qu'on peut avec nos contradictions dans ce monde patriarcal !)

Lire la suite en images sur...

http://superfeministe.blogspot.fr/2013/05/dautres-fetes-des-meres-sont-possibles.html

Partager cet article
Repost0
30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 10:42

L’Assemblée générale extraordinaire (modification des statuts pour la parité femmes-hommes) puis l’Assemblée générale ordinaire qui se sont réunies le 15 mai ont permis de vérifier la bonne santé du Labo de l’ESS. Le développement et l’orientation de son activité ont été unanimement approuvés et un nouveau conseil de 13 femmes et 13 hommes a été élu à l’unanimité. Nous vous en présentons la liste sur le site. Nous publions également nos rapport d’activité, rapport financier et comptes annuels. Ces assemblées ont été suivies de la rencontre publique du 15 mai à laquelle le ministre Benoît Hamon a pris part - ses participants et son déroulé vous ont été communiqués - 300 personnes y ont participé et de l’avis général, l’intérêt n’a pas faibli pendant plus de 3 heures. Il est difficile de rendre compte de débats particulièrement denses. Il reste que les questions posées, l’urgence déclarée, les réponses généralement encourageantes et sur certains points très précises du ministre valent d’être communiquées. Nous sommes sortis de cette rencontre très résolus et confortés :

- Le ministre est décidé à répondre positivement à nos efforts pour le développement des PTCE mais aussi les outils de la finance solidaire, les structures de l’insertion par l’activité économique,…
- Nous constatons chez l’ensemble des intervenants une volonté commune pour donner toute sa place à l’ESS dans une économie renouvelée.

Vous pourrez voir dès la semaine prochaine sur le site du LABO, le support de présentation des initiatives mis en avant pour en dégager leurs synergies et nous préparons une synthèse des débats afin de tirer parti ensemble de cette importante rencontre. Elle sera bientôt disponible sur notre site.

Claude Alphandéry,

Président du LABO de l’ESS

Lire l’édito sur le site

Partager cet article
Repost0
30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 10:39

Le message est clair : alors que l’uranium est devenu une matière première fort convoitée, dotée d’enjeux aussi importants que ceux liés au pétrole, Luc Oursel, le président du directoire du géant nucléaire français Areva a réaffirmé la volonté de son groupe à demeurer au Niger. Quitte à déplaire à ses concurrents ou d’éventuelles parties désireuses de s’approprier des richesses indispensables au développement de l’énergie nucléaire.

Des propos qui interviennent alors qu’un attentat-suicide a frappé la semaine dernière la mine d’uranium Somaïr à Arlit exploitée par Areva dans le nord du pays.

« Si j’ai quelque chose à dire après cette attaque scandaleuse, c’est que nous allons rester au Niger », a ainsi tenu à préciser Luc Oursel lors d’une rencontre avec des journalistes à Madrid.

Répondant aux journalistes sur l’éventualité d’un virage stratégique du groupe en Afrique à la suite des récents événements, le président du directoire n’a laissé aucune ambiguïté. Si Areva s’avère « évidemment très triste » de la mort d’un de ses employés, et condamne cet attentat, Luc Oursel a clairement indiqué que le géant du nucléaire ne céderait pas à la pression. Un départ du groupe signifiant pour lui une victoire des « commanditaires de l’attentat », lesquels souhaitent via de tels actes pousser Areva hors du Niger … et loin de ses ressources stratégiques.

Rappelons que le président du directoire d’Areva s’était rendu dès vendredi dans ce pays hautement stratégique, tant en terme d’uranium … qu’en terme de présence des forces militaires US en Afrique. L’un et l’autre pouvant être fortement liés, ne soyons pas naïfs … Plus de 300 personnels de l’Africom (commandement américain pour l’Afrique) devraient ainsi s’installer prochainement dans la région du Sahel, voire plus précisément au Niger. Des autorités nigériennes ayant récemment confirmé à que leur pays venait de donner son accord pour l’implantation d’une base aérienne américaine sur son territoire.

Exprimant sa solidarité envers les blessés et rendant hommage au « collègue qui a perdu la vie à Somaïr » , Luc Oursel avait par ailleurs tenu à saluer le courage et le professionnalisme de tous ses collaborateurs qui « font vivre la coopération entre la France et le Niger ». Souhaitant par ailleurs par sa présence « témoigner de la force » de l’« engagement au Niger » d’Areva. Un porte-parole du groupe assurant par ailleurs aux agences de presse présentes sur place, la pérennité de la présence du géant du nucléaire français au Niger.

Précisons également qu’à la suite de l’attaque, la production du site a été mise à l’arrêt. Elément non négligeable, alors que les mines nigériennes permettent à l’heure actuelle à Areva d’être le deuxième producteur mondial d’uranium.

Sources : AFP, Allafrica.com, Reuters, La Tribune (Algérie)

Elisabeth STUDER – www.leblogfinance.com – 28 mai 2013 -

Partager cet article
Repost0
30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 10:37

Mon intervention sur le projet de loi pour la refondation de l’Ecole de la République

Le Sénat poursuivait aujourd'hui l'examen du projet de loi pour la refondation de l’École de la République en présence du ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon. A cette occasion, je suis intervenue en séance. Au menu de mon intervention (voir ci-dessous) : l'importance du plurilinguisme et l'enseignement français à l'étranger.

Monsieur le président, Monsieur le ministre, chers collègues,

« L’école est la France de demain », c’est ce que, M. le Ministre, vous rappeliez encore récemment.

Et c’est bien cette vision d’espérance qu’a souhaité donner le Président de la République, en plaçant la jeunesse et l’éducation au cœur de son action et en affirmant sa volonté de redonner à l’école de la République sa place prioritaire, perdue depuis de nombreuses années.

Je ne reviendrai pas sur les objectifs et les enjeux du texte, déjà développés par mes collègues et parfaitement soulignés par la rapporteure, Françoise Cartron.

Je souhaite cependant évoquer un sujet qui me tient à cœur: l’enseignement obligatoire d’une langue vivante dès le CP.

On nous répète à l’envi que les Français sont mauvais en langues étrangères. Et les derniers résultats de l’European Survey on language Competences, le confirment… Nous sommes face, à un problème préoccupant, mais surtout face à un formidable défi.

L’apprentissage des langues étrangères est non seulement, aujourd’hui, essentiel pour l’insertion professionnelle de la jeunesse, mais c’est aussi un outil important pour l’ouverture à l’altérité par l’appréhension d’une culture différente, d’un système de pensée différent.

Ce n’est pas aux deux millions de nos concitoyens qui résident à l’étranger que nous l’apprendrons : la maîtrise d’une autre langue et même, le plurilinguisme, constituent un indéniable enrichissement personnel et collectif. A cet égard, je me félicite de l’adoption, en Commission, d’un amendement visant à la valorisation du plurilinguisme à l’école, favorisant ainsi la préservation de la diversité linguistique et donc, par ricochet, la francophonie.

Dans ce cadre, et concernant la disposition adoptée par l’Assemblée nationale, pour favoriser les langues des pays avec lesquels se déploie une coopération régionale, la clause de réciprocité imposée aux pays partenaires est également bienvenue.

Mais la mise en œuvre de cette politique nécessite des moyens conséquents, notamment en termes de ressources humaines. Comme le rappelle la rapporteure, la formation initiale et continue en langue des enseignants du premier degré doit être repensée.

Et, au-delà, les échanges d’enseignants seraient très profitables. Le programme de mobilité internationale, Jules Verne, est un outil privilégié pour satisfaire cette demande : il ouvre aux enseignants titulaires du premier et du second degré la possibilité d’exercer dans un établissement étranger pendant une année. C’est une durée que certains établissements, satisfaits du système, jugent d’ailleurs trop courte.

Cette mobilité est, de surcroit, encouragée par l’alinéa 218 du rapport annexé présentant les objectifs de la politique d’éducation.

Je souhaite, maintenant, aborder le sujet de l’enseignement français à l’étranger.

Monsieur le ministre, votre ministère n’assure pas de co-tutelle sur l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger. C’est pourtant bien elle qui assure les missions de service public relatives à l’éducation en faveur des enfants français résidant hors de nos frontières. Chacun des établissements du réseau a bien reçu une homologation du ministère de l’Education nationale. Et ce sont 10 000 enseignants titulaires français qui sont actuellement détachés pour des missions d’enseignement à l’étranger. Je suis certaine que nous aurions tous à gagner à développer un plus grand partenariat entre le réseau à l’étranger et l’Education nationale.

D’autant plus que ce réseau de 480 établissements constitue un véritable laboratoire d’idées et d’expériences à l’égard de l’apprentissage des langues, bien sûr, mais pas uniquement. Je rentre d’un déplacement aux Etats-Unis et je peux témoigner de l’usage fantastique que font les enseignants des nouvelles technologies dans nos établissements homologués. J’ai, notamment, en mémoire un exercice permettant, grâce à l’utilisation de Twitter et à son nombre limité de caractères, de synthétiser des règles grammaticales. Les riches expériences de ces professeurs français, qui se sont frottés à d’autres cultures, représentent un atout incontestable pour l’Education nationale qui doit davantage en tirer profit.

Au regard de ces éléments, la refondation de l’école peut, et doit, trouver plus nettement sa déclinaison au sein du réseau des établissements français à l’étranger.

En conséquence, je regrette vivement que la mission de concertation et de réflexion actuellement en cours sur l’avenir de notre réseau à l’étranger, n’ait pas été intégrée aux travaux de réflexion qui ont abouti à ce projet de loi d’orientation et de programmation. Un certain nombre de dispositions peuvent pourtant figurer dans ce texte ou, pour le moins, dans le rapport qui y est annexé. Je pense notamment à l’équilibre des différentes missions dévolues à l’AEFE, à ses relations avec le MEN, ou encore aux moyens de parvenir à une véritable réussite éducative pour tous au sein d’un réseau certes d’excellence mais qui doit se garder de tout élitisme. C’est l’objet des amendements que je vous proposerai dans la suite de la discussion.

Partager cet article
Repost0
19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 18:14

Elle a pour objet d'insérer dans le code civil un nouvel article donnant un fondement juridique renforcé au préjudice écologique (« tout fait quelconque de l'homme qui cause un dommage à l'environnement ») et à son indemnisation, prioritairement en nature.
http://www.senat.fr/dossierleg/ppl11-546.html

Partager cet article
Repost0
13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 11:36

D’après un rapport du FMI, l’Afrique subsaharienne devrait devenir "l’une des régions les plus dynamiques du monde". Le document cite notamment des pays comme le Niger et la Sierra Leone où "la croissance s'est fortement accélérée".

l'Afrique subsaharienne "devrait devenir une des régions les plus dynamiques du monde, immédiatement après les pays en développement d'Asie", a estimé samedi à Yaoundé une responsable du Fonds monétaire internationale (FMI).

"Nous prévoyons que la croissance du PIB (produit intérieur brut) en Afrique subsaharienne passera de 5,1 % en 2012 à 5,4% cette année et à 5,7% en 2014", a affirmé Antoinette Sayeh, directrice du département Afrique du FMI, lors d'un point presse à propos du dernier rapport du FMI, publié vendredi, sur les perspectives économiques régionales.

"La forte croissance que continue d'enregistrer la Chine a été un atout de résilience pour les pays africains.La Chine dévient un important partenaire de l'Afrique Subsaharienne", a commenté Antoinette Sayeh dans une interview transmise à la presse par ses services. Selon le FMI, le commerce bilatéral de biens entre les deux parties est passé de 30 milliards de dollars US en 2005 à 200 milliards en 2012.

L’investissement et les exportations ont alimenté la croissance

"Du côté des dépenses, ce sont essentiellement l'investissement et les exportations qui ont alimenté la croissance (en Afrique subsaharienne en 2012), tandis que, du côté de la production, les principaux moteurs ont été le bâtiment, l'agriculture et les exploitations minières nouvellement entrées en activité", souligne le rapport.

Le document cite des pays comme le Niger ou la Sierra Léone où "la croissance s'est fortement accélérée" grâce aux ressources minières, ou encore l'Angola avec le pétrole.

Forte croissance de la production en Côte d’Ivoire

"Parmi les Etats fragiles, l'événement le plus marquant a été le rebond de la Côte d'Ivoire, où, d'après les estimations, la croissance de la production se serait établie à près de 10% en 2012" alors que "les Etats touchés par les conflits ont subi un net repli de l'activité économique en 2012", indique le rapport.

Antoinette Sayeh a également relevé plusieurs facteurs de risques susceptibles d'influencer négativement la croissance en Afrique subsaharienne: la persistance de la crise dans la zone euro - l'Europe restant un des principaux partenaires commerciaux sur le continent -, les conflits en Centrafrique, dans l'Est de la République démocratique du Congo et au Mali, ainsi que d'éventuels "chocs pétroliers".

(Avec AFP)

Partager cet article
Repost0
13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 09:03

« Nous sommes tous dotés d’une racine pivotante qui descend dans le grand inconscient simple de la vie enfantine primitive ». Gaston Bachelard

Sur la « carte cognitive » que dressent les cinéastes contemporains états-uniens, le Mississipi semble recouvrer une nouvelle intensité iconographique. Echo traumatique de Katrina, de la catastrophe de Deep water, résultat des politiques fiscales incitatives des Etats du Sud, ou dans le cas de Jeff Nichols, simple volonté de rester fidèle à son Arkansas natal ? Il est, quoiqu’il en soit, tentant de voir dans ce tropisme fluvial et méridional, l’expression sensible d’une renégociation. Celle d’une Wilderness recentrée, interne et constitutive dont s’empare une jeune génération de cinéastes. Nouveau territoire du cinéma indépendant, le vieux Sud est-il gage d’une excentricité, le lieu de fabrique d’une possible mise à distance des normes territoriales et cinématographiques ?

Ellis, jeune homme de 14 ans, habite un foyer flottant aux limites de l’Arkansas, arrimé aux berges du fleuve. En guise de backyard liquide, les bras du fleuve et ses chenaux anastomosés, lui offrent un terrain de jeu qu’il parcourt sur son rafiot à moteur avec son copain Neckbone. Côté frontyard, un autre monde, terrien, celui d’une ville sans qualité, une suite linéaire de supermarchés et de motels qui s’égrainent le long de travelings quand Ellis part vendre, à l’arrière du pick up de son père pécheur, crabes et autres poissons. Le dispositif spatial exploité par Nichols agit comme un chorème cinématographique : à partir de cette discontinuité, il figure les structures élémentaires d’un certain imaginaire spatial états-unien, dans lequel l’opposition Nature/Culture se polarise dramatiquement sur le foyer. Il s’inscrit ainsi ouvertement dans la veine romanesque des grands classiques, littéraires comme cinématographiques.

Pas de révolution, donc, sur les rives du Mississipi, plutôt une réactualisation. Cette dernière offre une convaincante évocation d’expériences spatiales adolescentes partagées entre la mobilité des aventures buissonnières en bayou et la staticité des tentatives de drague timide sur les parkings. Si l’histoire que nous raconte Nichols implique le spectateur c’est parce qu’elle pénètre les deux pans paysagers. Car sur une île où une grande inondation a perché un bateau dans les arbres, les deux gamins rencontrent Mud un fugitif salement beau. Mi chaman, mi colon, ce dernier est l’incarnation fantasmatique de l’Ouest et fait corps avec les alluvions de l’île et sa population de serpents. Il entraîne Ellis et son copain à l’aider dans son projet de retrouver sa blonde Juniper. Au fil de la narration, les deux héros s’avancent ainsi plus profondément dans les deux mondes, entrent dans les motels, les décharges tandis qu’ils investissent parallèlement, peu à peu, l’île. Le ressort dramatique utilisé par Nichols est racinaire, il revient à inscrire les autres personnages très profondément dans des lieux : les femmes sont towny (« urbaines »), les hommes- les bons- ont la nature sauvage et entre les deux, les ados doivent choisir leur camp. Simple et belle idée, l’amour et son champ de force perturbe et révèle le rapport aux autres et aux lieux : littéralement moteur, poussant les personnages à aller, au moins un temps, à contre courant, il vient nourrir la dynamiques du chorème.

Dans le bassin versant culturel du Mississipi, Mud charrie une bonne masse de sédiments mémoriels. Mais justement, Nichols place ses ados face aux mythes des adultes, leurs croyances craquelées d’incertitudes et leur laisse la place de s’y situer, d’y prendre et d’y laisser, voire de faire la couture. Ce procédé permet au film de ne pas radoter et de sortir d’une posture nostalgique : d’autres fictions et, de fait, d’autres territorialités sont possibles, même au cœur du mythe.

Bertrand Pleven (Géographie-Cités)

Partager cet article
Repost0
13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 08:59

Avant les attentats de Boston, l’actualité médiatique était « monopolisée » par la Corée du Nord : les annonces du nouveau dirigeant, Kim Jong-Un, concernant l’escalade de menaces contre les Etats-Unis ont amené beaucoup d’articles de presse, plus ou moins éclairés, sur la possible attaque du territoire étatsunien. Parmi les commentaires, les photographies officielles dévoilées à la presse du monde entier ont fait couler beaucoup d’encre. Si certains médias ont eu la décence d’utiliser un point d’interrogation1, d’autres2 seront nettement moins prudents, et titreront, sans point d’interrogation, combien « la Corée du Nord dévoile des secrets militaires sur des photographies officielles ». Pourtant, la source commune de tous ces articles de presse, l’AFP (dont la dépêche titrait avec le point d’interrogation), avait déjà publié, deux jours plutôt, sur son blog Making-of, un décryptage des photographies nord-coréennes présentant le matériel militaire, montrant combien les dites photographies n’étaient que d’évidents montages. L’Histoire a, pourtant, montré les usages et les mésusages des montages photographiques à des fins de propagande. Leçon qui semble oublier dès lors qu’il s’agit de la menace nord-coréenne... La géographie de l’enfermement joue ici un rôle particulier : peu d’informations filtrant de Corée du Nord, où peu d’étrangers sont autorisés à entrer (et surtout sont « invités » à ne pas sortir du chemin qui leur est tracé pendant leur séjour). La fermeture du territoire nord-coréen « autorise » ici quelques approximations... Nous ne pouvons que recommander à ces journalistes la lecture de géographes pour comprendre les logiques territoriales en jeu en Corée du Nord..........

Lire la suite :http//www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=2683

Partager cet article
Repost0
10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 13:10

A l'occasion de la parution de
Nécessaire et urgent suivi de La Condition des soies, d’Annie Zadek
et de
Catwalk, de Jean-Jacques Viton et La Rochegaussen
dans la nouvelle collection Les Jockeys camouflés (Bãzãr Edition)
dirigée par Lilia
ne Giraudon


Texture vous convie à une présentation par Liliane Giraudon
et à une lecture par Annie Zadek et Jean-Jacques Viton

Jeudi 30 mai à 19 h 30

Texture - 94, avenue Jean Jaurès - 75019 Paris - 01
42 01 25 12

http://www.facebook.com/LibrairieTexture

Les Jockeys camouflés est une collection de littérature qui se place sous la protection de Pierre Reverdy. Elle réunit un écrivain et un artiste. La collection se veut intempestive, navigant de l’inédit, du travail de commande à la réédition de textes épuisés et introuvables. Dans les marges de la collection s’inscrit La Gazette des jockeys camouflés, un tabloïd mensuel de 16 pages également consultable sur http://bazaredition.com/?cat=180 où le poème tiendra une grande part avec des traductions inédites de poètes étrangers et des interventions d’auteurs contemporains.

Nécessaire et urgent suivi de La Condition des soies
Ce qui est nécessaire et urgent, pour Annie Zadek, c’est d’évaluer la contamination du présent par un traumatisme majeur survenu dans notre passé (exil, perte, destruction), de mesurer son infiltration dans notre langage, nos corps, nos territoires... jusqu’à aujourd’hui et vraisemblablement demain, sous la forme de centaines de questions dont elle presse tant les êtres disparus que nous-mêmes, ses contemporains.
Paru en 1982 aux éditions de Minuit, enfin réédité, La Condition des soies est un livre radicalement transgenre – récit et poésie et théâtre – où une voix constamment dédoublée, exactement métamorphosée, « ayant définitivement pris la voix de l’autre (du père), raconte la transmutation sexuelle qui est l’allégorie de la mutation énonciative » (Ph. Lacoue-Labarthe). Superbement scandaleux, ce livre renvoie à la splendeur des aurores boréales vues par le capitaine Hatteras comme à la passion des étoffes chez Clérambault.

Un cahier de photographies d’Arno Gisinger articule ces deux textes dans une fonction méditative d’arrêt sur image.

Annie Zadek
Née à Lyon. Vit dans la Loire. Résidences d’écriture en Allemagne, Russie, Belgique ; Mission Stendhal en Pologne, Tchéquie, Autriche, Allemagne. Actuellement en résidence d’écriture du Conseil régional d’Ile de France avec l’Ancienne gare de déportation de Bobigny.
Depuis son premier livre, Le Cuisinier de Warburton paru aux Éditions de Minuit en 1979, jusqu’à Vivant, en passant par La Condition des soies ou Douleur au membre fantôme (Figures de Woyzeck), ses textes font l’objet de mises en scène théâtrales (Jean-Louis Martinelli, Patrick Bonté, Christophe Perton, Pierre Meunier...) et radiophoniques. Elle en donne également des lectures publiques conçues seule ou avec des artistes comme ce fut le cas pour Nécessaire et urgent en avril dernier à la bibliothèque E. Triolet de Bobigny, dans le cadre du festival Hors Limites de Seine St Denis, avec le plasticien Arno Gisinger.

Publications récentes : Vivant, Les Solitaires Intempestifs, 2008 ; «Souffrir mille morts», «Fondre en larmes», URDLA, 2009; Vues de l'esprit (Entretiens et petits écrits), La Passe du vent/Pandora, 2009.

Catwalk
Catwalk est un faux roman-photo. Légendes et personnages y circulent selon le principe de l’errance. Seule la nuit, unité de temps, de lieu et d’espace est véritable. La Rochegaussen traque des vues ou visions. Les images sont déposées. Il les communique à Jean-Jacques Viton qui longtemps les regarde, assemblées désassemblées. On retrouve le charme et la violence des anciens livres d’images.
« L’écriture de Viton met en scène une poésie narrative, construite à partir de longs vers qui alternent plans descriptifs et variations imaginaires. Le réel, le dehors perçu à travers le regard, n’est pas un monde agencé où un certain nombre de repères permettrait de se retrouver sans peine. C’est plutôt l’inverse qui se produit : la géographie des lieux, des objets, des personnages est indissociablement liée au temps dans lequel elle existe, et ce temps est continûment variable. (...) » Lionel Destremau.

Jean-Jacques Viton
Né en 1933 à Marseille. Enfance à Londres. Vit à Marseille.
Premiers poèmes dans Les Cahiers du Sud.
Revuiste (Action poétique, Manteia). Fonde avec Liliane Giraudon : Banana Split, IF et les Ateliers de Traductions de la Nouvelle BS.
Traducteur (Nanni Balestrini, Michael Palmer, Jack Spicer, Edoardo Sanguineti, Bob Perelmann, Clayton Eshleman, Rose Marie et Keith Waldrop…).
Textes pour la radio.
Travaille avec des musiciens, des plasticiens et des photographes.
Lectures publiques en France et à l’étranger.
Son œuvre est essentiellement publiée aux éditions P.O.L


Publications récentes : Hôtel (avec Liliane Giraudon), photos Bernard Plossu, Argol 2009; Vous mettrez ça sur la note (avec L.Giraudon et Bernard Plasse) Diem Perdidi, 2009; A3 (avec Henri Deluy et Liliane Giraudon), co-édition öö/Action Poétique, 2009; Selected sueurs, P.O.L 2010; Zama, P.O.L 2012.

Partager cet article
Repost0
9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 12:57

Indispensable!!
Le groupe de rock Anita Drake a choisi pour son dernier clip de dénoncer les violences dont sont habituellement victimes les femmes en inversant les rôles. « Crawling on the ground » montre le quotidien de plusieurs hommes qui vont être l’objet de harcèlement de rue. (info sdfe)
http://www.youtube.com/user/AnitaDrake

Partager cet article
Repost0