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Créé le mardi 30 septembre 2014 10:22 Écrit par Arnaud Bihel
Le texte promulgué lundi souligne que « l'absence de protestation ou de résistance ne signifie pas le consentement » et impose des règles aux universités. C'est le premier du genre aux États-Unis.
« Yes means yes » (« Seul un oui veut dire oui ») : c'est le surnom de la loi signée lundi 29 septembre par le gouverneur de Californie Jerry Brown. Cette loi sur les agressions sexuelles et le consentement, adoptée par le Sénat de l'Etat quelques jours plus tôt, est la première aux États-Unis qui impose aux universités des obligations pour prévenir et traiter les cas de harcèlement sexuel.
Les universités devront suivre des formations sur l'enregistrement des plaintes, afin que les étudiant-e-s ayant subi des agressions sexuelles « ne soient pas re-victimisés par des questions inappropriées quand ils réclament justice », souligne le sénateur démocrate Kevin De León, l'auteur du texte. La loi impose également la mise en place de services de conseil et de santé « qui sont absolument nécessaires pour surmonter les agressions ».
« Pas d'excuse »
Le texte explicite la notion de consentement, soulignant « la responsabilité de chaque personne impliquée dans une activité sexuelle de s'assurer qu'il ou elle a le consentement de la ou des autres personnes ». Et poursuit : « L'absence de protestation ou de résistance ne signifie pas le consentement, pas plus que le silence »
Meghan Warner, responsable de la Commission des étudiants de Californie sur les agressions sexuelles, qui a fait campagne pour l'adoption de la loi, salue un texte qui porte « une culture du consentement, qui fera que les victimes seront soutenues au lieu d'être mises en cause, en doute ou ignorées, comme beaucoup d'entre nous le sont ».
Commentaire similaire de la sénatrice Hannah-Beth Jackson, co-auteure du texte : « Le but de cette loi est de mettre en place sur les campus une culture du ' no excuse'. Pas d'excuse pour le viol, pas d'excuse pour la stigmatisation des victimes et l'absence de soutien, et pas d'excuse pour fermer les yeux sur le problème des agressions sexuelles sur les campus. »
A Washington... et à Londres
Depuis des mois de nombreuses universités américaines sont sous le feu des critiques – et d'enquêtes fédérales – pour leur peu d'empressement à traiter des plaintes pour viol. Au point que le sujet a mobilisé jusqu'à la Maison Blanche, tandis qu'une loi fédérale est à l'étude (Voir : Un plan d'action contre les agressions sexuelles sur les campus.)
Selon une étude de 2007, 19% des étudiantes (et 6% des étudiants) aux Etats-Unis ont subi une forme d'agression sexuelle (dont 6,5% un viol), mais une part infime des victimes a porté plainte. La question de la « culture du viol » s'impose également sur les campus britanniques.
nShareMais qui est ce George Clooney aux côtés d’Amal Alamuddin ? Le site australien The Business woman media rend hommage à la grande avocate, à sa façon.
Le week end dernier tous les médias ont braqué leurs projecteurs sur le mariage de George Clooney, la star dont chacun énumère la filmographie, les pubs, les conquêtes féminines successives…
Selon les articles, il s’est marié avec une « pétillante fiancée », « la nouvelle madame Clonney » ou encore « la belle avocate brune »…
Il y a peu, c’est Amal Alamuddin qui était sous les projecteurs de l’actualité alors qu'elle était sollicitée par l'ONU pour enquêter sur la violation des lois humanitaires à Gaza, mais elle était aussi présentée par les médias comme la fiancée de Georges Clooney (voir : Amal Alamuddin , grande avocate dans l'ombre de Georges)
Alors le site d’information australien The Business woman media s’est amusé à écrire l’histoire autrement. Avec ce titre : « L'avocate internationalement reconnue Amal Alamuddin épouse un acteur. » Et de décrire la brillante carrière de l’avocate, d’expliquer qu’elle s'est mariée avec un acteur du nom de George Clooney et qu’il doit être un peu collant parce que, depuis qu’elle est avec lui, on le voit toujours sur les photos avec elle. Espérons que ce type « ne l'empêchera pas de conquérir le monde »., conclut le site.
nShareAudition publique au Parlement : « Le vert vous va à merveille », dit un député moustachu à la ministre de l’Écologie Ségolène Royal.
Toujours rappeler aux femmes leur fonction décorative. C’est le message subliminal d'Alain Bénisti, député UMP du Val-de-Marne, lors d’une réunion de la commission qui auditionnait la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, sur le projet de loi sur la transition énergétique.
Rien de bien méchant, juste une petite musique de condescendance sexiste, la flatterie qui veut remettre les femmes à « leur » place : « Vous me permettrez, madame la ministre, de vous féliciter pour le choix de la couleur de votre tailleur. Le vert vous va effectivement à merveille ». Emoustillement palpable, sourire entendu et virilement complice. On se souvient des sifflets à l'adresse de Cécile Duflot portant une robe à fleurs dans l'hémicycle en juillet 2012.
Mais les mœurs politiques évoluent et François Brottes, député PS de l’Isère, qui présidait la commission, a poliment renvoyé son collègue dans sa caverne : « Je ne suis pas sûr, cher collègue, qu’il soit pertinent que nous fassions des remarques sur la densité de vos moustaches. »
Aravis vous invite à la table ronde des partenaires sociaux :
Egalité professionnelle femmes-hommes : recherche solutions d’avenir
Hier : salaire « féminin », interdiction d’accès à certains métiers...
Les femmes ne bénéficient pas du même statut professionnel que les hommes.
Aujourd’hui : l’égalité des droits est acquise mais les inégalités professionnelles demeurent.
Et demain ? Revaloriser les emplois occupés majoritairement par les femmes
en prenant en compte les compétences qu’ils requièrent et les conditions de travail :
une piste prometteuse pour s’attaquer à la persistance des inégalités ?
Avec Rachel Silvera, économiste et auteure de Un quart en moins (La Découverte, 2014)
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Infos pratiques
Lundi 13 octobre 2014 - de 14h à 17h
Dans les locaux du Conseil régional - 1 esplanade François Mitterrand - 69001 Lyon
Inscrivez-vous dès maintenant sur www.aravis.aract.fr
Contact : Lola Guiard
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Communiqué de presse
solidarité avec Najat Vallaud Belkacem
Depuis sa nomination au ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud Belkacem subit une volée d’attaques et d’injures sexistes, racistes, misogynes, émanant à la fois de certains membres du personnel politique, de certains medias, de certains sites internet, de certains individus ou groupes s’exprimant sur les réseaux sociaux.
Elle est attaquée et injuriée sous divers angles : pour ce qu’elle pense, pour ce qu’elle a fait en tant que ministre des droits des femmes, pour ce qu’elle est, une jeune femme française d’origine marocaine. Sont ainsi visés ses idées, son action, son parcours, sa personne.
Nous tenons à affirmer notre entière solidarité avec Najat Vallaud Belkacem, conscientes qu’à travers elle, est aussi gravement mis en cause ce que doit être l’égalité républicaine, c’est-à-dire l’égalité entre les sexes, entre les origines, entre les personnes.
Associations signataires
Féminisme et géopolitique
40 ans de MLF
Forum femmes méditerranée
Chiennes de garde
Collectif féministe contre le viol
Libres MarianneS
Réussir l’égalité femmes-hommes
Ligue du droit international des femmes
Réseau féministe Ruptures
Fit une femme un toit
Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir
Coordination du lobby européen des femmes
Le monde à travers un regard
Femmes solidaires
Planning familial
Elles aussi
Association nationale des études féministes
Assemblée des femmes
Elues contre les violences faites aux femmes
Fédération nationale solidarité femmes
Du côté des femmes
Fédération nationale GAMS
Osez le féminisme
Féministes en mouvements
Contacts
Martine Storti 06 84 24 25 95
Martine.storti@wanadoo.fr
Ports vendres , la Tramontane, recommandée par notre chambre d'hôtes. Menu à 18,50. Nous y sommes allés 3 soirs de suite. Mais aussi le Cèdre, à midi repas au bord de la piscine pour moins de 20 euros. Le soir nettement + cher.
Sète, si vous aimez le poisson et les coquillages allez tout droit chez Roland sur le quai. Réserver. Mais aussi le Paris Brest. Cuisine mlocale renouvelée. Même chose il faut réserver.
Gorges du Verdon l'Auberge du Point sublime. Nous y étions en demi pension. Ensemble très bon et mon mari peu dessert s'est abonné 3 soirs de suite à l'assiette de gâteaux variés. Maison familiale depuis 3 générations, pâtisserie maison, produits locaux, confiture maison.
Dans la montagne de Lure n'hésitez pas à aller au Bistrot de Pays de Mallefougasse, le Fougassais. Sympa et cuisine de qualité en partie faite au feu de bois.
Par contre fuyez aussi bien l'hôtel que le restaurant du St Clair à St Etienne des Orgues
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Pour en savoir plus voir tripadvisor pour l'Auberge du Point Sublime et le Saint Clair
Le microbiologiste Jonathan Eisen prône l'égalité des sexes dans le domaine scientifique. Et il n'hésite pas à mettre ses idées en pratique.
« Refuser de participer à une conférence parce que le ratio de genre est trop déséquilibré en faveur des hommes ». C'est la position qu'a prise un scientifique, Jonathan Eisen.
Ce spécialiste en microbiologie de l'université Davis en Californie poste sur son blog l'échange de courriels qui a suivi son invitation à une conférence universitaire. Et d'abord sa réponse négative : ayant remarqué que les précédentes éditions comptaient 14 hommes pour 3 femmes et 11 hommes pour 2 femmes, pas question de cautionner un tel déséquilibre.
L'échange ne s'est pas arrêté là : la personne chargée de l'organisation a assuré faire des efforts et demandé des suggestions d'intervenantes. Jonathan Eisen lui a alors proposé quatre noms de femmes spécialistes.
« J'espère qu'en lisant cette histoire davantage de personnes refuseront d'intervenir dans des événements au ratio hommes/femmes gravement déséquilibré », a commenté le scientifique. Boycotter les plateaux trop masculins, c'est une idée qui semble se développer.
Jonathan Eisen est, de longue date, un fervent avocat de l'égalité des sexes dans le domaine scientifique. En février dernier, il était le premier invité sur la chaîne Youtube de l'organisation de femmes scientifiques STEM Women.
Jonathan Eisen souligne que la juste représentation des sexes passe notamment par une prise en compte de la vie de famille. Il expliquait déjà en mai 2012 avoir décidé de ne plus participer aux rendez-vous organisés le week-end ou après 18h afin de profiter de sa famille.
Les sociétés qui ont les meilleures performances financières sont aussi celles qui comptent le plus de femmes à des postes de direction, observe une étude.
C'est une étude qui se vante d'être la première à montrer clairement que « les sociétés qui comptent les plus grandes proportions de femmes à des postes de direction sont plus performantes ». Pour sa dernière enquête, le cabinet Development Dimensions International (DDI) a étudié plus de 2 000 entreprises dans 38 pays. L'un des volets de l'étude est consacré à « diversité de genre » (à lire ici, en anglais). Il ne montre « pas de différence significative » concernant les différences de compétences entre hommes et femmes en terme de leadership et de management – bien que les hommes aient davantage confiance en eux, se considèrent plus efficaces comme dirigeants.
Le principal constat mis en avant par DDI est que la mixité est « payante » pour l'entreprise. Les sociétés qui ont les meilleures performances financières sont aussi celles qui comptent le plus de femmes à des postes de décision. Ainsi, celles qui figurent parmi les 20% les moins performantes ne comptent que 19% de femmes dans des rôles de leadership. A l'autre bout de l'échelle, les 20% les plus performantes comptent en moyenne 37% de femmes décisionnaires – deux fois plus.
« Encourager la diversité de genre dans une équipe de direction apporte une plus grande diversité de pensée, ce qui conduit à une meilleure résolution des problèmes et accroît les bénéfices », commente l'étude.
Celle-ci n'est pas la première à établir concrètement les avantages de la mixité en entreprise. "Avoir des femmes administratrices n'est pas seulement juste. C'est intelligent", soulignait en mars 2013 une étude menée sur plus de 600 membres de conseils d'administration au Canada
La présence des femmes aux postes de direction conduit à de meilleurs performances, en tout cas dans les entreprises qui s'appuient sur l'innovation, concluait une autre vaste étude publiée en 2012.
L'UMP se positionne pour la parité... quand il s'agit d'améliorer ses finances. Pour les sénatoriales, le parti ne se privera pas de contourner les règles, en toute légalité. Pour cela, il suffit de jouer avec des listes « dissidentes ». Et sans incidence financière puisque les pénalités ne sont calculées que sur les candidatures aux législatives.
En juin 2013, le Parlement adoptait un projet de loi réformant le mode d'élection des sénateurs. Jusque là, un scrutin de listes - composées d'hommes et de femmes en alternance - s'appliquait dans les départements qui élisent au moins 4 sénateurs. Désormais, la règle s'étend aux départements qui élisent au moins 3 sénateurs. Les trois quarts des sièges seront désormais attribués à la proportionnelle, contre la moitié auparavant. De quoi féminiser l'institution ? Pas tant que ça.
Car la sénatrice Laurence Cohen, rapporteure du texte pour la délégation aux droits des femmes, relevait alors : « Deux phénomènes devraient en limiter la portée pratique : les têtes de listes masculines et les listes dissidentes » (Voir : Mesures symboliques pour un Sénat plus féminin).
Ce qui se confirme à l'approche du scrutin du 28 septembre. Exemple dans le Vaucluse, comme le racontait La Provence le 9 juillet : Pour que ses deux sortants retrouvent le Palais du Luxembourg, il faudrait que l'UMP décroche les trois sièges en jeu dans le département... « et ça, c'est loin d'être gagné. De plus, qui des deux sénateurs, dans ces conditions, accepterait de se retrouver en 3e position ? Aucun des deux, bien évidemment. C'est pour cela que l'UMP a trouvé une solution qui évitera bien des déchirements dans un parti qui n'a pas besoin de ça en ce moment : il y aura forcément deux listes, chacune conduite par l'un des deux sortants. »
Situation similaire en Eure-et-Loir où le parti a investi 3 listes différentes, chacune menée par un des trois sénateurs sortants. Et comme le rapportait Le Monde le 1er août, « si les trois parlementaires partent en ordre dispersé, ce n'est pas par incompatibilité politique ou d'humeur, mais par simple calcul électoral », là encore pour éviter qu'une femme vienne leur chiper une place.
Ce petit jeu des listes faussement dissidentes n'est pas nouveau. Ainsi lors des dernières sénatoriales à Paris, trois listes parallèles à celle officielle de l'UMP se présentaient, ce qui a permis de faire élire trois hommes en plus.
Entre têtes de listes masculines et listes dissidents, seules 35% de femmes ont été élues en septembre 2011 dans les départements où le scrutin de liste était en vigueur. Au total, la dernière élection a vu pour la première fois un recul des femmes représentées au Sénat. Elles ne sont que 22% (Voir : Coup d'arrêt à la féminisation du Sénat).
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